RECOUVREMENTS. GRANDS BALS, MEUBELS, FRANCE. Paris, 50 juillet. ANGLETERRE. Losdues, 25 juillet. ITALIE. MESSAGERIES J.-B. VAN GEND ET C\ Prix d'entrée (Bals de nuit5o centimes. Chirurgien-Oculiste. VERKOOPINGE van VRUGTEN EN BEESTIALEN, Il est question de proroger l'Assemble'e nationale du 25 août au 25 septembre. Les représentants prendraient ainsi un mois de vacances pour se préparer aux débats du projet de Constitution qui ne peuvent guère commencer qu'au i*r octobre, par suite du travail imposé au comité pour la coordination des voles exprimés daus les dernières conférences. Docteur, puis-je parler? a dit le général Damesme peu d'instants avant de rendre le dernier soupir. Oui, mon général. Dieu tout-puissant! s'est-il écrié, j'ai confiance en vous; j'espère en core que vous voudrez me laisser sur cette terre, où j'ai bien besoin de rester pour servir mon pays et apprendre mon enfant bénir votre saint nom Car j'espère que vous voudrez bien m'accorder un enfant! M"" Damesme est près de devenir mère, et déjà deux fois ce bonheur espéré ne s'est point réalisé pour elle. Voila donc encore une mort a pleurer! Mais quelle mort! Rien de plus beau depuis Bayard. Six généraux sont inscrits avant M. Damesme sur le martyrologe des journées de juin. Ce sont MM. Négrier, de Bréa, François, Regnaut, Bourgon, Duvivier. Le génénal Damesme est le septième. Voici un singulier avis que nous trouvons dans le Journal de Toulouse Le citoyens Rigaud agent d'élections depuis 1822, a l'honneur de prévenir les amis des per sonnes qui sont même d'être candidats pour le conseil municipal, qu'il sera a leur disposition; il n'a pas besoin de faire connaître son aptitude pour ce genre de travail. Il n'est attaché aucun club ni comité. Il est toujours logé rue des Tourneurs, 42. On lit dans le Bien public Le bruit courait ce malin a l'état-major de la garde natiolale, que le chef du pouvoir exécutif avait décidément expédié l'ordre au général Ou- dinot, commandant en chef de l'armée des Alpes, d'entrer en Italie. La plus grande activité régnait aujourd'hui dimanche dans les bureaux de la guerre, et les télégraphes des lignes de Lyon et de Toulon n'ont «as cessé de manœuvrer. On parle, dit V Avenir national, de l'arres tation probable de M. Caussidière. L'ancien préfet de police en serait réduit prouver un alibi qu'il ne peut établir qu'avec assez de difficulté. Ce qu'il est certain, c'est que M. Caussidière a été appelé devant la commission d'enquête pour donner des explications sur ses relations avec plusieurs indi vidus reconnus comme chef des insurgés. Le petit-fils de l'illustre général Kléber vient de s'engager dans la garde mobile. Les dernières nouvelles de l'Irlande sont un peu plus rassurantes. Non-seulement elles démentent complètement les nouvelles de la prétendue insur rection qui aurait éclaté, mais elles font espérer qu'il sera peut-être possible d'éviter les collisions sanglantes qui paraissaient depuis quelques temps plus imminentes de jour en jour. Les nouvelles de Rome sont de nature jeter la désolution dans le cœur de tous les catholiques. La crise qu'on prévoyait depuis longtemps a éclaté. C'est du moins ce qui résulte davis, en date dti 22, reçus Paris par voie extraordinaire, et suivant lesquels le Pape, n'ayant pas réussi a former un ministère dans le sens de la neutralité, le peuple et la Chambre des Députés auraient institué un gouvernement provisoire. Ce dernier fait, dont nous voudrions pouvoir douter, ne semble mal heureusement que trop certain, car il est déjà rap porté par la Gazelle piemonlaise. Ce qui est positif, c'est que le Pape paraît résolu a refuser la déclaration de guerre qu'on exige de lui; les factieux, de leur côté, n'hésitent pas, pour l'obtenir, a entrer dans les voies illégales, c'est-à- dire dans les voies de la révolte ouverte, car ils sont depuis longtemps dans les voies de la révolte hypocrite. Mais Pie IX ne cédera jamais la violence; s'il croit que ses devoirs envers l'Église ne lui per mettent pas de déclarer la guerre, on ne parviendra pas lui arracher une parole contraire sa con science. La question est de savoir si le peuple ro main se trouvera terrorisé au point de souffrir que les factieux poussent jusqu'au bout leurs coupables dessit s. 11 n'y paraît pas; on est, an coutraire, convaincu Rome qu'une forte partie de la popu lation défendra énergiquement la liberté du Pape. Aussi craint-on que la guerre civile n'éclate au sein de la ville éternelle. Les nouvelles d'Italie sont on ne peut plus contradictoires. Nous avons parlé hier d'une défaite des Piémonlais, près de Villa-Franca. Aujourd'hui d'autres lettres prétendent que cette déroute aurait,» au contraire, tourné l'avantage des Italiens, et que les Autrichiens, enveloppés de toutes parts n'ont de retraite que du côté de Castelnovo, où le duc de Savoie ne peut manquer de les rencontrer avec des avantages de position tels qu'il devrait les tailler en pièces. I.a Gazelle nationale suisse va plusloin encore. Elle a reçu, dit-elle, de Milan des nouvelles du 26 juillet, qui lui annoncent que les Autrichiens auraient subi une défaite éclatente et que 12,000 prisonniers, 5o canons et 12 drapeaux seraient restés au pouvoir des Italiens. Le général Nugent aurait même été fait prisonnier. Enfin on ajoute qu'une insurrection très-grave a éclaté Padoue contre les Autrichiens. Voilà, pour les Piémontais, le beau côté des nouvellesqnicirculent. Voici maintenant le revers: Il est positif que les Italiens attaqués Rivoli ont été obligés d'abandonner toutes les hauteurs, après une bataille de trois heures; il est positif aussi que malgré les efforts des Piémontais les Autrichiens sont parvenus jeter un pont sur le Mincio et traverser la fleuve. Radetzki marche sur Milan, où l'on s'apprête du reste lui opposer une vigou reuse résistance. La Gazette d'Augsbourg annonce qu'à la suite de la victoire remportée par les Autrichiens sur les hauteurs de Rivoli, il y a eu le dimanche 23, une attaque générale contre l'armée piémontaise, près de Vérone. Ce journal ne fait pâs connaître le résultat de cette rencontre, et le bruit courait la bourse de Vienne du 27, que les Piémontais avaient été complètement battus. Mais VOpinione de Turin, du 27, contient les nouvelles suivantes Des correspondances reçues de Milan avaient annoncé que la bataille, qui durait depuis trois jours, s'était terminée par une victoire signalée des Piémontais; mais une estafette arrivée Turin du quartier général de Viliafranca, quelques instants plus tard, avait donné l'assurance que la bataille n'était pas encore termiuée le 25 au soir. Le combat a eu lieu le 25 sur les deux versants de la montagne de Vallegio et de Somma-Cam- pagna. Dans cette longue lutte de plusieurs jours, les deux armées ont fait preuve d'un acharnement incroyable. Le 25, la bataille a duré de 8 heures du matin 6 heures du soir avec des chances diverses; chaque a armée conservé ses positions, les Au trichiens sur la rive gauche du Mincio, les Pié montais sur la rive droite. Ces derniers sont restés maîtres de Goïlo et de Peschiera. D'après ce récit, ils n'auraient pas fait des pertes très-considérables; on ne connaissait pas celles des ennemis, mais on les supposait beaucoup plus élevées. Les Piémontais ont fait plusieurs milliers de prisonniers, qui sont pour eux une grande cause d'embarras. Voilà la version de VOpinione. D'un autre côté, le ministère autrichien a reçu, le 27, une dépêche télégraphique, expédié de Padoue le 25 et qui contient ce qui suit Noire armée a remporté une victoire éclatante, a chassé l'ennemi de ses retranchements, et l'a mis en fuite. Rivoli, Som- ma-Campagna, Castel-Novo, Valeggio sont en nos mains. Le général Montiou, adjudant de Charles- Albert, a été fait prisonnier, ainsi que beaucoup d'officiers; six canons, un drapeau et beaucoup de munitions ont été pris aux ennemis. Le capitaine comte Latour arrive aujourd'hui avec le rapport sur celte victoire. L'Administration a l'honneur d'informer le pu blic qu'elle vient d'ouvrir en cette ville un Bureau spécial de Recouvrement, où elle reçoit les Effets encaisser sur toutes les localités du pays et sur la France. L'Administration, par suite des mesures qu'elle a prises, est même de garantir toute régularité et promptitude dans le retour des fonds ou des effets impayés. (1) KIMI§©E P'WIHll®. ©ronb' Rlacc, Le Lundi, 7 Août i848, Mardi, Mercredi, Jeudi et Dimanche suivants, chaque fois depuis 4 heures de relevée jusqu'à 10 heures du soir. 11 sera donné en outre des Bals (de nuit) le Dimanche 6, et le Luudi i3 Août, commencer 9 172 heures du soir. H. IIEHRI VAN MKKERGIIE. On peut le consulter tous les Samedis Vpres, hôtel de la Tète d'Or rue de Lille, les autres jours Courtrai place de la Station du Che min de Fer N" 2. Les pauvres sur la simple exhibition d'un certificat signé par un des mem bres du bureau de bienfaisance de la commune qu'ils habitent sont traités gratis. (67) TE VLAMERTINGnE. Op DONDERDAG 10'" AUGUSTY i848, len 1 2 uren s'middags precies, zal er overgaen worden ter hofstede gebruikt door Carolus Bonté en kin- deren, digte by deze plaets, tôt de Verkooping der Meubels, bestaende byzonderlyk in Stoelen,Tafels, Tin en Koperwerk, Kleerkassen, Lynwaed, Bed- dingen,Kuip en Kerne Allaem, Timmerhout, een groot deel Brandhout, Mestinck en Haele. Voorts tôt het Verkoopeu van 1 hectare, 3 1 aren, 38 cen- tiaren Homme) met de perssen, 43 aren 79 cen- tiaren Aerdappels, eer» deel Carooten, Bettraeven, Loof, Agtergras en Arnal; drie schoone Melk- koeyen en 2 Zwyns. Deze Verkooping zal geschieden inet tyd van betaling voor de koopsominen van en boven de tien francs, mits stellende goede en welbekende borge. 1) Eli zegge het voorts.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 2