G APxSINGEN, D'HUITRES ANGLAISES, TERRIER-DERAEDT L. DEHEffl, ZAEY-EN HGOILANDEN ALLEMAGNE. AUTRICHE. ITALIE. CHEZ A FR. 4-50 LE 100. Marché aux Poulets. AUD ©RANI© &mLE ©'©m, SCHOONE PATRIMONIEÉLE IN DE GE.REENTE LANGEMARCK ALDAER TE KOOPEN. LANGEJI ARCK? Les fêtes données b l'occasion de cette inaugu- ration, ont été' marquées par plusieurs incidents qui out une grave signification politique. A Calais, le préfet, M. Degouve de Nuncques, a dans un discours imprudent rappelé les turpi-* tudes de la monarchieet exalté les bienfaits de la République. Sou discours a été accueilli par des murmures. Il a été aussitôt après veveraent apostrophé par M. l'ingénieur Poissât, qui lui a dit que si la monarchie était coupable de turpitudes, la République n'avait rien trouvé de mieux que de copier la monarchie et ses turpitudespuisqu'elle lui empruntait sa politique intérieure et extérieure. L'armistice entre le Danemark et la Prusse sera ratifiée le 1" septembre, Lubeck. Les actes, tant du gouvernement provisoire que du Danemark, depuis l'insurrection, sont annulés. Le nouveau gouvernement provisoire peut, toute fois, maintenir les mesures d'administration inté rieure décrétées par l'ancien. Le nouveau gouvernement provisoire est com mun aux deux duchés. Il se composera de cinq membres dont deux, du Scbleswig, seront nommés par le Roi de Prusse, deux de Holstein, par le Roi de Danemark. Le cinquième le sera par ces quatre. Eu cas de conflit, ce cinquième membre sera nommé par la Prusse. Il y aura des troupes organisées dans le Schles- wig, sous le commandement de la Prusse dans le Holstein, sous celui du Roi de Danemark. Deux mille soldats allemands resteront dans les duchés sous les ordres d'un général nommé par le Pouvoir central de Francfort. Laueubourg sera rendu au Roi de Danemark. Le séquestre en sera levé. L'armistice sera de sept mois. Le gouvernement bavarois persiste dans son intolérance h l'égard des institutions catholiques, et les autorités provinciales s'empressent de le seconder de tout leur pouvoir. Avant son abdi cation, le Roi Louis de Bavière avait assigné sur sa cassette particulière une somme de 11,000 fl. (24,000 fr.), pour servir de premiers fonds b la dotation d'une tnaison-mère de la congrégation des pauvres sœurs des écoles, et cette royale munificence avait comblé de joie toute la popu lation catholique de la Bavière rhénane. Mais le gouvernement provincial résidant Spire, et composé en grande majorité des conseil lers protestants, vient de présenter au Roi Maxi- milien une pétition tendant a faire supprimer cette allocation, afin, dit-il, de détourner de la jeunesse féminine les graves inconvénients d'une éducation monacale. Cette résolution du conseil a paru si oppressive l'égard des catholiques a un des bourgmestres de Spire, que, bien que protestant, il a donné sa démission séance tenante en pronon çant ces belles paroles Que le gouvernement cherche un autre instrument que moi pour coopérer l'exécution d'une si détestable tyrannie. Les lettres des Pesth du 21 août apportent des nouvelles défavorables du théâtre de la guerre en Croatie et en Illyrie. Les Hongrois ont essuyé le 19 une sérieuse défaite près de Saint-Thomas. Six mille Serbes et Illyriens ont traversé le Danube près d Oschowa et s'avancent sur Temeswar. Les forces dont disposent les insurgés s'élève raient a près de 100,000 hommes, et en outre les Croates auraient une réserve de i5b 20,000 bien disciplinés et 167 pièces d'artillerie. Le comman dement de toutes ces forces allait être confié au général Vucie, un des véléraus de l'armée du fa meux Czerny George. Une correspondance nous apprend que le nou veau ministère sarde l'intention de réunir très- prochainement les Chambres pour régulariser la situation où il s'est placé par la promulgation du décret d'expulsion des jésuites. Ce décret, voté par la Chambre des Députés, il y a quelque temps déjb, n'a pas encore été porté au Sénat, au moment de la prorogation des Chambres. Néanmoins le cabinet, cédant en disant au vœu de l'opinion publique, vient de la promulguer, quoique non-revêtu de la sanction du Sénat. On comprend qu'il ait hâte de faire régulariser un acte évidemment entâché d'il légalité. Nous croyons devoir reproduire le texte même du décret d'expulsion Eugène, prince de Savoie-Carignan, etc. Art. 1". I,a compagnie de Jésus est définiti vement bannie de tout l'État. Ses maisons et ses collèges sont dissous, et il lui est défendu de se réunir en nombre quelconque de personnes. 2. Tons les biens mobiliers et immobiliers de la compagnie, les rentes et créances appartenant a cette compagnie, sont confiés b l'administration des finances et appliqués, dès b présent, et tant que de besoin a l'établissement et b l'entretien des collèges nationaux dont a été ordonné l'établisse ment par décret de 20 mars 1848. 3. Les individus de cette compagnie, non régnicoles, devront dans le délai de quinze jours, b partir de la publication de la présente loi, sortir des limites de l'État, sous peine d'être bannis. Ceux qui, après le bannissement, seraient de nou veau trouvés dans l'État, seront passibles des peines portées par les lois de police. 4. Les régnicoles attachés b la compagnie devront, dans le délai de huit jours, faire devant l'autorité supérieure de la police de la province où ils se trouvent actuellement, une déclaration de domici lefixe et déterminé. 5. A ces derniers est assignée, jusqu'à ce qu'ils soient pourvus d'autres manières, une pension annuelle de 5oo livres a courir de la date de la présente. 6. Ceux qui voudront jouir de cette pension devront consigner, dans le délai dont s'agit a l'art. 4 entre les mains de l'autorité spécifiée, une demande formelle b l'effet d'être sécularisés. Le gouvernement transmettra cette demande au Saint- Siège. Sans avoir fait cette demande ils ne pour ront pas jouir de la pension, et ils seront assujettis aux dispositions du chapitre V, titre 8, livre 2 du Code pénal. 7. Sont dissoutes et définitivement prohibées dans tout l'État, b l'exception de la Savoie, quant b présent, les maisons de la corporation des Dames du Sacré-Cœur-de-Jésus. 8. L'établissemeut de ces dames dans cette capitale est définitivement rendu a son ancienne destination de collège des provinces, Turin, 26 août 1848. Signé Eugène de Savoie. Contresigné: Pinelli, V.-P. Merlo, V. De Revel. Une proclamation, en date du 28 août, adressée par Charles-Albert b son armée, lui an nonce que toutes les mesures sont prises pour recommencer la guerre. Quand l'armistice expirera, dit le prince, ou nous obtiendrons des conditions compatibles avec les droits de la nation 011, si l'honneur l'exige, nous retournerons combattre pour l'indépendance italienne, objet de nos vœux. A Rome, le ministère a déclaré dans la séance du 24 que le salut de la patrie était dans le soulèvement en masse des populations. Il n'y a rien b espérer, a dit M. Sterbini, des négociations. La nouvelle de l'insurrection de Livourne est officiellement confirmée. Les préparatifs de défense de la République vénitienne se continuent avec activité. (Bienpublic Le refus de la médiation par l'Autriche est officiel, mais il n'est pas péreraptoire il admet une possibilité d'acceptation. On écrit de Gênes, le 29 août Le vapeur arrivé ce matin de Livourne, apporte les nouvelles suivantes de Livourne: Après s'être emparé des armes, le peuple courut a la poudrière. Ce bâti ment était protégé par un détachement de la garde civique, qui fit feu sur la foule. Il s'en suivit une mêlée dans laquelle le peuple eut trois hommes tués et plusieurs blessés. Ce triste résultat aurait eu les plus funestes conséquencessi l'éloquence chrétienne du père dominicain Melloni n'avait apaisé les ressentiments. Il n'y a pas eu de nouveaux excès, mais la ville est en proie a l'anarchie. On ne veut pas entendre parler des troupes, et b la nouvelle qu'il allait en entrer, la population a couru aux armes et sonné le tocsin toute la nuit. FRANÇOIS JAIVENOIS, tenant l'estaminet Parnassus Hof, Petite-Place,b Ypres, a l'honneur d'informer le public qu'à dater de ce jour il aura chez lui un Dépôt qu'il recevra de jourb autre, et qu'il fournira aux personnes qui voudront bien l'honorer de leur con fiance, au prix de 4 francs 5o centimes le cent. Il se charge également de procurer des Turbots et Homards, en lui faisant la commande en temps. Par la bonne qualité de ses fournitures, la belle situation de son établissement et l'exactitude qu'il apportera b exécuter les commandes, il espère que le public daignera lui accorder son puissant et bienveillant appui. (2) ^Ltbcrgiôtr, Glt.tiVHE PLACE A YPRES, A l'honneur d'annoncer au public qu'a dater de ce jour il tient chez lui un dépôt d'HUITRES ANGLAISES, a prendre fraîches de jour autre, a fr. 4-5o le cent. (3) GELEGEPt ji-o^c-rrr—- Men bied in 't openbaer en aen den meestbie- denden te koopen met gewin van eene premie aen den hoogsten instelder de naerschreven Goe- deren, al gelegen in de gemeente TE AVETEPi i"n Koov. Eene partie BEDRYFGARS ter plaets van Langemarck groot by tytel 1 hectare 12 aren 29 centiaren, strekkende zuid en noord. 2cn Koop. Vier en negentig aren 09 cen tiaren ZAEYLAND voorheen 00k bedryfgars hou-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 3