OVERSLAG.
TURF.
AVI S.
3
bourse de bruxelles, 7 septembre.
FRANCE. Paris, 6 septembre.
PRUSSE.
ITALIE.
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
Staet maer op 1,500 francs.
o'ji&DDsinra
van
M
VERDUSSEN.
s
les puissances de l'Europe feraient, pacifiquement
et par la voie diplomatique, nn partage aimable de
ces îles et parages, d'api es les proportions de la
population et des forces maritimes de chaque puis
sance. M. Lhotsky, après avoir soumis son plan a
M. Verninac, vient d'arriver Bruxelles pour faire
des demandes analogues aupiès du gouvernement
belge.
Le t" septembre M. Delacour, chargé d'af
faires de France, a fait communication h M. de
Wesseinberg, ministre des affaires étrangères d'Au
triche, au nom du gouvernement fraoçais, que la
République était prête reconnaître le droit de
souveraineté de l'Autriche sur la Vénétie, mais
a condition que la Lombardie entière serait laissée
libre de disposer d'elle-même et de prononcer sur
son avenir politique. M. Delacour, n'a donné que
vingt-quatre heures M. de Wessemberg pour
faire connaître sa réponse. Nous ne savons encore
quelle est celle qu'il aura faite.
Emprnut 1840 5 p. 76 3/4 P.
184a 5 p. o/o 76 1/3 P.
l844 4 '/3 T 7° 3/4 A.
i836 4 P- 0/0 6$ A.
n »838 3 p. 5s A.
Récépissés 1848 75 i;4 A.
La discussion de la Constitution vient de com
mencer: l'expression de Constitution de l'état de
siège restera et d'avance formera aux partis hos
tiles l'argument d'une tacbe originelle.
Le transport des insurgés en Algérie est dé
cidé. M. Emile Barrault présente un plan pour la
province de Constantine, le général Lamoricière un
autre pour la province d'Oran.
Paris jouit en ce moment de la plus parfaite
tranquillité. Les affaires reprennent.
Oq annonce que des troubles graves ont éclaté
*a Ardos, petite ville des basses Pyrénées. Une bar
ricade a été formée dans la rue qui conduit l'église.
Ces désordres ont nécessité l'intervention de la force
armée et l'on a fait partir de Pau et de Tarbes, trois
ou quatre mille hommes de troupes. Ces désordres
sont relatifs a la perception de l'impôt de 45 cen
times.
Un journal, nous ne savons sur quelles don
nées, parle du remplacement du général Lamori
cière au ministère de la guerre par le général
Bedeau. Le général Lamoricière irait prendre le
commandement en chef de l'armée des Alpes.
Un journal a annoncé que sept insurgés dé
tenus au fort d'Aubervilliers s'étaient évadés. Le
fait de l'évasion est exact, il y a seulement erreur
quant au chiffre annoncé quatre détenus seulement
se sont échappés, dont trois d'entre eux ont été
presque immédiatement arrêtés. Parmi eux se
trouve le sieur Barrai, poursuivi en outre pour
banqueroute frauduleuse.
Le directeur du fort d'Aubervilliers et le gardien
spécialement préposé h la surveillance des détenus
fugitifs ont été mis en état d'arrestation.
On assure que M. Berryer s'est chargé de la
défense de Sobrier, au sujet de l'échauffourée du
i5 mai. Ce procès aurait lieu, peuse-t-orr, vers le
l" octobre.
On reproche M. Marie ministre de la justice
d'avoir trop de parents a placer et de trop condes
cendre au désir de ses anciens clients, de quelque
opinion qu'ils soient. Ce tort paraît, d'ailleurs,
cummun au plus grand nombre des avocats minis
tres. On trouve qu'ils ont trop contracté au palais
l'habitude de voir des causes dans tout.
C'est ainsi qu'on assure que tout récemment un
avocat célèbre, celui-là n'est pas ministre, a défendu
la tribune nn projet de loi important qui lui aurait
été demandé en quelque sorte a litre de plaidoyer,
par des intérêts puissants, eu banque et en industrie,
intérêts qui n'ont été qu'a moitié satisfaitsdu résul
tat obtenu.
On s'occupe beaucoup a l'Assemblée du pro
jet qu'on prête M. Thiers de démasquer ses bat
teries, pour se poser en chef d'opposition vis-à-vis
du général Cavaignac, et lui disputer la présidence
de la République.
C'est seulement dans le coocours des légitimistes
que les amis de M. Thiers voient le succès possible
de sa tentative. Aussi M. Thiers va-t-il prendre
position, comme conservateur zélé, dans le débat
du projet de Constitution.
-msœ>6<S=—
ASSEMBLÉE NATIONALE.
Srinrr du a nept". PrralSrnrr dr H. Warrant.
M. le président engage l'Assemblée être
plus sobre d'interruptions, autrement la Constitu
tion ne parviendrait pas être votée avant huit ou
dix mois.
M. Grandin s'attache réfuter les doctrines
de M. Pierre Leroux. Il lit plnsieurs passages de
celui-ci, dont la phraséologie obscure excite plu
sieurs fois l'hilarité de l'Assemblée. Il lit ensuite
des extraits d'autres ouvrages qui contredisent
l'opinion de M. Pierre Leroux.
Une voix. A la question Cesontdessophismes!
M. Grandin. Des sophismes! j'ai bien le droit
de lire des volumes comme M. Pierre Leroux. (Oui
oui
L'orateur continue les citations au milieu des
réclamations d'une partie de l'Assemblée, tandis
que l'autre lui crie parlez parlez
Il conclut en déposant une proposition qui dé
fende les lectures la tribune d'ouvrages imprimés,
autrement ce ne sera pas dix mois que nous met
trons voter la Constitution, ce sera dix ans.
M. Pierre Leroux la parole pour un fait per
sonnel.
M. P. Leroux. Citoyens représentants. Je suis
monté la tribune seulement pour remercier M.
Grandin, du fond du cœur, de ce qu'il vient de
faire.
Il y a des transports mystérieux de graines qui se
font par les vent dans les contrées lointaines, et le
voyageur est tout étonné d'en rencontrer le germe
dans des lieux qui n'étaient pas destinés les re
cevoir. Voilà ce que M. Grandin a fait il a pris,
sans le savoir, des vérités qui sont destinées rece
voir un jour le respect des hommes, il les a jetées
dans le monde elles feront leur chemin.
M. Grandin. Loin de tnoi la pensée d'avoir
voulu manquer de respect ce qui est consacré par
les hommes. Si j'avais eu le temps de vous lire
d'autres passages, vous auriez entendu ceci: La
religion catholique est décrépite il en faut une
nouvelle et ainsi de suite. Voilà ce que M. P. Le
roux appelle des vérités consacrées par le respect
de l'humanité.
M. Lévêque. Le socialisme, quelles que soient
ses prétentions, n'a dû, il faut l'avouer, un moment
de triomphe, qu'à la désaffection qui régnait contre
le pouvoir; il a été vaincu dans les journées de juin,
quoiqu'il eût eu le temps de préparer ses armés, et
l'effroi qu'il jette dans le pays est tel, qu'il n'aura
pour effet que de précipiter la France entre les
mains du premier prétendant venu. (Oh Oh
Réclamations.)
C'est mon opinion, Messieurs, voilà pourquoi je
vous conjure ne pas faire une déclaration de
principes qui vous cbnduirait plus loin que vous
ne voulez aller.
A la date du 3 septembre midi, 425 person
nes avaient été atteintes du choléra Berlin 261
avaient succombé 43 étaient guéries, et 121 res
taient en traitement.
Les journaux de Rome ne renferment aucune
nouvelle.
il 11 3 au 9 Septembre Inclus.
NAISSANCES.
1 Du sexe masculinrp
6 Du sexe féminin, 0 7#
TJn mort-nédu sexe masculin. 2 mort-nés du sexe féminin.
MARIAGES.
1. Vanlaleslyn, Pierre, âgé de 25 ans, tailleur et Geiuders
Alalhildc-Paulineâgée de 25 ans, dentellière.
2. Desmet, Jean-François, âgé de 23 ans, cordonnier, et
Geiuders, Marie-Stéphanie, âgée de 23 ans, dentellière.
3. Ossieur, Jean-Baptiste, âgé de 32 ans, tonnelier, et Coene,
Marie-Thérèse, âgée de 26 ans, domestique.
DÉCÈS.
1. V.nackrr, Barbe-Constance, âgée de 65 ans, dentellière,
épouse de Louis-Antoine Devaux rue de Menin.
3. DesramaultBarbe-Sophie-Amélieâgée de a6 ans, den
tellière célibataire rue de Lille.
3. Lasserre, Eugénie Virgénie, âgé de 36 ans, journalière,
épouse de Martin-Joseph Van Éblande rue de Paddepoel.
4- tousyn, Marie-Thérèse, âgée de 38 ans, domestique,
célibataire, rue du Verger.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin 2 rp ->
t.. Total... 3.
reunntu. i
On prévient Messieurs les Souscripteurs que la
PIECE DE TOILE qui est préseulé la Lo
teriepar le sieur DEBACKER, sera tiré Di
manche 17 Septembre i848, sept heures du
soir, Y Hôtel de I Aigle d'Or, Grande Place
Ypres. (1)
ZATURDAG, 16" SEPTEMBER i848, om 5
nren namiddag, in de herberg den Karpel, op
de Viscbmarkt binnen Ypre, zal er voortsgegaen
worden tôt den ABSOLUTEN OVERSLAG
van een schoon groot HUIS, ten dienste van
Winkelmet den GROND, groot 3 aren 62
centiaren daermedegaendegesiaen en gelegen
ter plaets van Vlamertinghe, en alvvaer de weduwe
van Michiel Borry onlangs overleden is.
De voorwaerden dezer Verkooping berusten ten
kantoore van den Notaris VANDERMEERSCH,
te Ypre. (1)
MINISTER1E VAN FIN AN TIEN.
©ust (y 1 ia
DRR
RÉGISTRATIE, DOME1NEN EN BOSSCHEN.
BOSCH VJW HOUTHULST.
.Oe-Uv.
Op de hier na aengewezen dagen, respectie-
velyk le beginnen ten negen uren des voor inid-
dags; zal er worden overgegaen tôt de Verkooping
van den TURF, gekapt en in hoopen gesteld
op circa 3o hectaren boscbgrond; in verscheidc
deelen; gelegen in den Dotnanialen Bosch van
Houthulst, te weten
Op den i4en SEPTEMBER x348 men zal
beginnen in den Haendenest onder Langetnarck,
van daer in twee gedeeltens in de Boutens Vyver
by de Moye-weg dreefen aen de Melaene Siae-
ken onder Merckem; voorts 00k in de Mostebedene
onder ClerckeD.
Op den t5*n SEPTEMBER i848, men zal
beginnen langst de Poltedreef onder Langemarck,
van daer in de Braembeke langst de Peerde Dreef,
en in de Braembeeke aen de groole sperren.
De Verkooping zal geschieden met gereed geld
en onder de voorwaerden berustende by den
Inspecteur der Watereo en Bosschen te Ypereo.
TPKKIA den Julius INI*,.
DE INSPECTEUR,
VAN GRAVE.
Vu et approuvé par le Directeur de l'En
registrement des Domaines et des Forêts
de la Flandre Occidentalesoussigné
A UKIGES le 1" Août 1SXS.