MISE A PRIX"
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ALLEMAGNE.
ITALIE.
ETATS-ROMAINS.
TOSCANE.
DEUX-SICILES.
POLOGNE.
TURQUIE.
ÉTAT CIVIL D'Y PRES,
se pa.chxen:
propos d'une ration de biscuit qui, d'après l'or
dre du ministre de la guerre, devait être distribuée
aux troupes une fois par semaine. Un régiment
d'artillerie, deux régiments d'infanterie et un régi
ment de lanciers se seraient révoltés et auraient
jeté par la fenêtre biscuit et gamelles. Il a fallu,
dit -on, l'intervention du général Guillabert pour
faire rentrer les mutins dans le devoir. Déjà des
troubles analogues avaient eu lieu au camp de
Saint-Maur.
On voit que les Français sont prêts se battre
n'importe propos de quoi, ne fut-ce que pour un
morceau de biscuit ou une poire.
On a signalé avant-Lier, Paris, trois cas de
choléra. Deux personnes sont mortes. Observons
que cela ne veut nullement dire que le fléau ait
fait son invasion dans la capitale. Ce sont des cas
isolé, et qui se produisent tous les ans dans la saison
des fruits. Il y a toujours un très-grand nombre de
personnes qui en mangent l'excès, et trop sou
vent de la mauvaise qualité.
On lit dans la Gazette des Tribunaux:
Les vols se multiplient depuis quelque temps
dans Paris dans une proportion effrayante.
Paris présente depuis deux jours un aspect
inaccoutumé. Une sorte de fièvre l'agite et le trou
ble. Dans chaque rue, dans chaque carrefour, la
foule s'arrête avec curiosité devant les placards
multicolores qui couvrent les murs, et où sont
détaillés les titres et les droits que chaque candidat
la Représentation nationale croit devoir présenter
aux électeurs. Comme si ce n'était pas assez de cette
exibition murale du patriotisme des prétendants,
les promeneurs sont assaillis de tout côtés par des
individus ad hoc qui, de gré ou de force, les obli
gent bourrer leurs poches de listes ou brillent
des noms inconnus pour la plupart. Aussi les lieux
publics sont-ils jonchés de débris de bulletins que
l'impatience des promeneurs ont réduits l'état de
fragments.
Trois discours ont marqué la séance du i4
l'Assemblée nationale: Ce sont ceux de MM.
Billault, de Lamartine et Dufanre. Les deux pre
miers ont défendu le droit au travail, le troisième
l'a combattu, et, comme on devait s'y attendre,
c'est cette dernière opinion qui a prévalu une
énorme majorité dans l'Assemblée 5g6 voix cou-
tre 187 out refusé d'inscrire ce droit dans la Con
stitution. Voilà donc résolue une des plus impor
tantes questions que le projet put soulever. Le
discours de M. Thiers contre le droit au travail a
été surtout remarquable. M. Lamatine a produit
peu d'efTet.
Le Journal de Francfort publie l'allocution
suivante adressée par M. de Briey au Vicaire de
l'Empire l'occasion de l'audience dans laquelle
il lui a remis les lettres qui l'accréditent près du
Pouvoir central allemand, en qualité de ministre
plénipotentiaire de Belgique:
Monseigneur
Organe des intentions de mon souverain, j'ai
déjà eu 1 honneur, dans une occasion récente, d'of
frir un des premiers ses félicitations V. A. I., et
j obéis de meme aujourd'hui sa volonté et aux
prescriptions de mon gouvernement en présentant,
encore un des premiers, avec les lettres qui mani
festent officiellement les sentiments de S. M., en
m accréditant près du Vicaire de l'Empire, l'ex
pression réitérée de son affection et l'assurance de
son vif désir de cultiver et défendre les bonnes
relations si heureusement établies entre la Belgique
et l'Allemagne.
Ma tâche, sous ce rapport, sera facile rem
plir. Unis longtemps sous le même sceptre impérial,
les deux peuples, j'ose le dire, ont besoin l'un de
l'autre, et les exigences aussi bien que la diversité
de leurs intérêts matériels suffiraient seules les
rapprocher, pour le développement et la facilité
des échanges, quand même ils ne s'y sentiraient n
pas aussi naturellement portés qu'ils le sont par
d'anciens souvenirs d'une origine et d'une histoire
en partie communes, et par cette noble émulation
vers le progrès, vers l'ordre, vers la liberté qui les
allie et l'union qui les féconde.
Engagée plus tôt dans cette carrière, la Bel
gique s'applaudit de pouvoir y tendre l'Alle
magne une main amie, de lui en éviter peut-être
quelques écneils par son exemple et ses travaux.
Elle serait fière de s'acquitter ainsi envers sa puis
sante voisine de la dette imposée jadis la grati
tude de ses enfants par les sages et paternelles
administrations d'Albert d'Autriche, du hon duc
Charles de Lorraine, dont la statue se relève dans
notre capitale reconnaissante, au milieu même des
embellissements créés par lui, enfin de cette glo
rieuse Marie-Thérèse, que l'amour des Belges avait
surnommée grande avant l'admiration du monde
et la justice de la postérité.
Il se confirme que l'Autriche entend garder la
suzeraineté de la Lonibardie et de la Vénétie, sauf
constitutionnaliser ces deux pays. Ce qui est
plus neuf, sans être malheureusement imprévu,
c'est que lord Palraerston a déclaré que l'Angle
terre garderait la neutralité en cas de guerre. En
revanche, la Russie mettrait, au même cas, sou
armée et son matériel la disposition de l'Autriche.
Charles-Albert semble se préparer re
prendre la guerre avec vigueur, bien plutôt qu'à
traiter de la paix. Il vient encore, dit-on, de faire
acheter Londres t5o mille fusils et quatre stea
mers en guerre.
Bologne est toujours en proie l'anarchie. Des
lettres du 4 assurent qu'on y comptait déjà dix-
sept assassinats et que des listes de proscription,
portant quatre-vingts noms, circulaient dans la
ville.
Ancône n'est pas dans une situation aussi dé
plorable, mais peu s'en faut. Là aussi un prétendu
comité de défeuse règne et gouverne.
Le grand-duc de Toscane marche en personne
contre Livourne.
L'escadrille partie de Naples le 5o au soir, et
arrivée Reggio le lendemain, a trouvé dans cette
ville plusieurs régiments prêts également être
embarqués. Le jour même, deux bâtiments vapeur
ont commencé opérer le transport des troupes
dans la citadelle de Messine, dont la garnison peut
être évaluée aujourd'hui 9 ou 10 mille hommes.
3 septembre, sept heures du matin.
Le feu est ouvert des deux côtés depuis une
heure; la citadelle bombarde la ville; la ville ré
pond avec énergie, son tir est bon, mais presque
toutes ses bombes éclatent en l'air. Les bâtiments
vapeur arrivent de Reggio apportant encore des
munitions et des troupes un d'eux remorque une
frégate ils se dirigent tous vers le sud-ouest du
phare, de l'autre côté de la pointe, vers un lieu
distant de la ville de six ou sept milles; c'est le
point choisi par les troupes royales pour opérer
un débarquement, pendant que la citadelle qui,
en raison de sa force éprouvée, ne souffre que très-
peu du feu aux Siciliens et des forts qu'ils occupent,
continuera un feu nourri contre la ville. Outre le
débarquement opéré dans le sud-ouest, les Napo
litains viennent d'en tenter un autre dans l'est.
S'il réussit, Messine sera prise entre trois feux et
ne pourra plus offrir qu'une résistance désespérée,
mais courte, moins que l'héroïsme de ses habitants
n'opère un miracle.
Sept heures et demie.
Depuis une demi-heure, et au moment du départ
du paquebot, le feu de la ville se ralentit un peu
celui de la citadelle est an contraire plus vif et plus
nourri on est dans la ville sans nouvelles des deux
tentatives de débarquement opérées par les troupes
royales.
Il parait que Messine, bombardée par la
citadelle, attaquée par la flotte napolitaine et par
les troupes de débarquement, est tombée au pouvoir
des forces royales, après une résistance acharnée.
On écrit de Varsovie, le 5 septembre: Le
choléra continue faire des progrès dans notre
capitale.
Un des plus désastreux incendies qui aient jamais
éclaté Constantinoples'est manifesté dans la
soirée du 16 août, six heures du soir, dans un
des plus riches et des plus populeux quartiers de
cette capitale. L'incendie a duré neuf heures et a
dévoré la valeur d'un milliard de piastres.
Le feu s'était déclaré vers sept heures, et huit
heures, il s'étendait pour ainsi dire d'un pont
l'autre du port. Et dans ce grand espace se trou
vaient la fortune de vingt corporations, composées
de sujets de la Porte, et les approvisionnements de
la capitale Les huiles, les suifs, les savons, la cire,
le tabac, le café, les fruits et les légumes secs, les
bois de constructions, les drogues, les farines, les
riz, les gros draps, les nattes, le marbre, l'eau-de-
vie, la poissonnerie, tout devint la proie des flam
mes, sans qu'il fut possible de rien leur arracher.
Les effets du feu furent si rapides, que plusieurs
personnes ne purent se sauver des cadavres hu
mains ont été trouvés au milieu des décombres.
Un IO nu 1G Septembre inclus.
NAISSANCES.
3 Du sexe masculin
4 Du sexe féminin, a 7*
Un mort-né du sexe féminin.
MARIAGES.
1. VaugeluweJoseph, âgé de 36 ans, agent d'affaires, et
Gaston, Amélie-Rosalie, âgée de 60 ans, fripière.
2. Igodt, Amand-Louis, âgé de 26 ans, vitrier, et Van Bece-
laere, Constance, âgée de 29 ans, dentellière.
3. Dewaeghemaecker, Charles, âgé de 3g ans, cordonnier, et
Vervalcke, Amélie-Jeanne, âgée de 3g ans, domestique.
DÉCÈS.
1. VermeersohMarie-Louise, âgée de 2g ans, dentellière
rue de Thourout,
2. Hinoo, Florentin-Ange, âgé de 11 ans, S1 Nicolas lez-Yprès.
3. Pattyn, Rosalie, âgée de j8 ans, couturière, célibataire, rue
de Lille.
4. Potteeuw, Pierre-Jean, âgé de 3g ans, journalier, époux de
Sophie Viervraeghe, rue de Menin.
5. GiimmonprezHenri-Constantin, âgé de 10 ans, rue des
Chiens.
6. Depuyt, Léonard, âgé de 34 ans, tisserand, rue de Menin.
ENFANTS AL-DESSOCS DE 7 ANS.
Maiculiu Tofal... 4.
reumiiu. 4 a
Voor 7 jaren integaen den ieu October i848,
eene VETTE WEIDE groot 1 II. 07 A. 90 C.,
voor alsnog gebruikt door Ludovicus Sylos;
gelegen te Vlamertinghe, noord tegen de plaetse,
palende oost aen de Groene straet en zuid aen
de weide gebruikt door sieur Florentinus Bafcop;
Deze Verpachting zal gebeuren binnen de stad
Ypre, in de estaminet den Sultan, op de Groote
Markt, ZATURDAG •j3'n SEPTEMBER i848,
om 3 uren natuiddag. (1)
Le JEUDI 28 SEPTEMBRE i848, trois
heures de rélevée Voormezeele, au cabaret
occupé par le sieur François Dieryckle long
du pavé Kemmel, il sera procédé par le mi
nistère du Notaire RENTY Ypres, la MISE
A PRIX des Biens dépendants de la succession
de Jean-François Desmet, décédé Voor
mezeele, consistant en
i° Une MAISON sur 2 ares o4 centiares
de fonds situés Voormezeele près de l'Église
appartenant M. le baron De Joigny de Pamele.
2° Une parcelle de BOIS Voormezeele