froment roux.
Premier prix. M. Verhelst, Clément, Zillebeke.
Deuxième prix. M. Callens, Langemarcq.
froment roux (anglais.)
Premier prix. M. Nuytten, Pierre, Becelaere.
Deuxième prix. M. Blootacker, Jean, Brielen.
houblon.
Premier prix. M. Boucquey Pierre, Poperinghe.
Deuxième prix. M. VancaeyzeelePoperinghe.
Accessit. M. Veys, Louis, Vlamerliughe.
froment blanc.
Premier prix. M. Deheegher, Jean, Watou.
Deuxième prix. M. Verhelst, Clément, a Zillebeke.
seigle.
Premier prix. M. Comyn, Louis, Passcbeudaele.
Deuxième prix. M. Lescauhier, Zillebeke.
avoine sur terrain défriché.)
Premier prix. M. de Winoeieele, vicomte, Zillebeke.
Deuxième prix. M. Christiaeu, MelchiorPa&schendaele.
avoine.
Premier prix. M. Vancaeyseele, François, Poperinghe.
Deuxième prix. M. Vandecandelaere, Passchendaeie.
laine.
Premier prix. M. Casser, Pierre, Zillebeke.
Deuxième prix. M. Soc teJean, Becelaere.
fèveroles.
Premier prix. M. Dumortier, J.-B.Comines.
Deuxième prix. M. Coppin, Fidèle, Brielen.
Accessit. M. Veys, Louis, A Vlamertinghe.
fèveroles oude vlaemsclie boonen.)
Premier prix. M. D'bondt, Jean, Dickebusch.
Deuxième prix. M. Dclbecque, François, Vlamertinghe.
Accessit. &1. VanbiesbrouokJ., Langemarcq.
seigle.
Premier prix. M. Brouckxnn, Passchendaeie.
Deuxième prix. M. Vauzuyt, Pierre, Zounebeke.
Accessit. M. Boone, Benoit, Poperinghe.
légumes.
Premier prix. M. de Winnezeele, vicomte, Zillebeke.
Deuxième prix. M. Verschaeve, Louis, Ypres.
Accessit. M. Vandeputte, Ferdinand, Boesinghe.
Mention honorable. M. Duparc, vicomte, Ypres.
beurre.
Premier prix. M. Catteeuw, Jean, Brielen.
Deuxième prix. M. Vandermeersch, J.-B., Bas-Warnêton.
fromage.
Premier prix. M. Gontier, Pierre, Brielen.
Deuxième prix. M. Duparc, vicomte, Ypres.
fleurs.
Prix. M. AebenAuguste, Ypres.
danlias.
Prix. M. Van Reninghe, Auguste, Ypres.
miel.
Prix. M. Carette, Richard, Langemarcq.
engrais artificiel.
Mentions honorables. M. Lagrauge, Benoit, Ypres.
M. Vaudeubulcke, Léou, Ypres.
escurgeon.
Mention honorable. M. Misplon Ypres.
haricots.
Premier prix. M. Verschaeve, Louis, Ypres.
Deuxième prix. M. Lapierre, Louis, Ypier.
La distribution ordinaire des prix a eu lieu hier
aux élèves de l'école communale primaire.
Vendredi dernier, Passchendaeie, un enfant
de 6 ans, atteint d'une aile de moulin, a eu la tête
séparée du tronc.
Deleye de Passchendaeie, dont le frère est parti
passé quinze jours pour l'Amérique, vient de s'em
barquer lundi dernier pour la même destination.
suacrii-
Le 18 septembre, M. le Ministre des affaires
étrangères a eu l'honneur de remettre au Roi une
lettre autographe du Sultan Abdul-Mejid, avec le
collier en diamants envoyé par Sa Hautesse et
destiné S. M. la Reine.
M. le baron Behr, ministre de Belgique a Con-
stantinople, assistait cetie audience. [Moniteur.)
111 l
nécrologie.
M. le baron de Gerlache, atteint déjà si souvent
dans ses affections paternelles, vient de perdre
encore l'un de ses fils, décédé dans la nuit du 16 au
17 a la suite d'une longue et cruelle maladie. Il y
a deux années-peine, le digne président de la
Cour de cassation voyait encore la mort lui arracher
un jeune homme plein d'espérances.
actes du gouvernement.
Par arrêté royal du i5 septembre, le sieur Ver-
beeck (F.-E.), professeur ordinaire la faculté de
médecine de l'université de Gand est déclaré
émériie.
guide civique. vouisatids».
Par arrêté royal du 16 septembre, le lieutenant
général Clump, J.-F., est nommé avec le même
grade, commandant supérieur de la garde civique
de Gand.
Par arrêté royal de la même date, le lieu
tenant général Nypels, Lambert,est nommé, avec
le même grade, commandant supérieur de la garde
civique de Bruxelles.
Par arrêtés royaux du 17 septembre i848,
sont nommés dans l'élat-major du général inspec
teur des gardes civiques du royaume
Colonel chef d'état-major, le sieur Thysebaert,
Eugène
Majors aides de camp, les sieurs Ketelaers,
Pierre-Joseph, et Estrix de Terbeck, François.
ÏT" --T*' il
massacre de missi#» 1aibk8 protesta ats.
Les journaux des îles Saudwich annoncent le
massacre de tout une communauté de missionnaires
protestanls fixés dans la Colombie.
Il y avait plus de dix ans que ces missionnaires
américains étaient établis, sous la direction du ré
vérend docteur Whileman, chez les Cayouses, une
des tribus indiennes les plus féroces et les plus
ignorantes de la rivière Columbia.
Quelques émigranls des Étals-Unis apportèrent
la dyssenterie h Waulatpou, chef-lieu de la tribu,
où elle fit parmi les Indiens seulement de prompts
et cruels ravages. En sa qualité de médecin plutôt
que de supérieur de la missionle docteur Wbi-
teman fut aussitôt entouré d'une foule de malades
qui le suppliaient d'employer leur guérison le
pouvoir surnaturel dont ils le disaient doué.
La maladie était sa première période d'inten
sité; presque tous les malades mouraient; et les
Cayouses de s'imaginer alors, qu'au lieu de re
mèdes, les missionnaires leur administraient du
poisin, afin de détruire la tribu et de s'emparer
ensuite de ses terres. Quelques-uns cependant,
convaincus de l'intégrité du pasteur, combattirent
cet horrible soupçon, et proposèrent d'essayer l'ef
fet des médicaments sur trois personnes, dont deux
seraient malades et une eu parfaite santé; mais
toutes les trois succombèrent au fléau, et la tribu
résolut alors de mettre a mort tous les missionnaires.
Il était six heures de l'après-midi; les Indiens
arrivèrent l'un après l'autre a la mission, d'un air
calme et sous différents prétextes, ayant des armes
cachées sous leur manteau. Le docteur Whiteman
faisait l'école aux enfants, pendant que ses collè
gues étaient occupés, ceux-ci a l'élude, ceux-là
des soins domestiques les dames et leurs familles
étaient réunies dans une grande salles où elles ap
prenaient lire et coudre aux petites fil les du pays.
Quand les Indiens se virent en nombre suflisaut,
ils envahirent toutes les pièces de l'établissement,
et, se précipitant sur leurs victimes, ils commen
cèrent le massacre. Le docteur Whiteman reçut
une balle en pleine poitrine et un coup de hache
sur la tête. Mm° Whiteman fut littéralement mise
en lambeaux. Les autres dames et leurs enfants
furent épargnés.
Ou a su depuis que la fureur de cette horde
sauvage avait été attisée, pendant le carnage, par
les aveux d'un M. Rogers, auquel les Cayouses
avaient promis de conserver la vie, s'il dévoilait
en entier la trahison de son supérieur. Effrayé par
la vue d'une port imminente, ce missionnaire ra
conta qu'en eflet le docteur Whiteman voulait
tous les empoisonner, afin de livrer leurs pays aux
Américains; que son intention, clairemeut expri
mée dans un conseil tenu la nuit, était de leur
livrer une forte dose de poison que les fît suc
comber tous a la fois; mais que, sur les observations
de M. Spalding, on avait résolu de les empoisonner
graduellement.
Après cette triste déposition, M. Rogers fut
laissé libre; mais un Indien survenu depuis, i'ayaut
aperçu dans un coin, déchargea sur lui sa carabine.
Un autre missionnaire fit des aveux semblables,
ajoutant que madame Whiteman était complice de
son mari. Les Cayouses demandèrent encore a ce
malheureux s'il était de leur parti ou du parti des
Américains Je suis pour vous, répondit-il je
déleste mes compatriotes. Eh bien prouvez
que vous dites vrai, reprit un Indien en tuant
le fils de votre ancien chef que voilà. Et il lui
mit en main un pistolet chargé. Il y eut un mo
ment d'hésitation, mais le coup partit, et le jeune
Whiteman tomba roide mort aux pieds de l'a
postat
Quinze membres de la mission furent ainsi mas
sacrés. Aussitôt que M. Abernethy, gouverneur de
la Colombie, reçut la nouvelle de cet affreux évé
nement, il adressa un rapport au conseil législatif
de l'Orégon, et obtint, par un bill d'urgence, l'au
torisation de faire une levée de 5oo volontaires
pour aller châtier la sanguinaire tribu des Cayouses.
La Compagnie de la baie d'Hudson a envoyé, de
son côté, un reufort considérable sur Walla-Walla.
FRANCE. Paris, 17 septembre.
Paris avait repris samedi un peu de cette agita
tion fiévreuse qui lui était familière avant l'état de
siège. Les rues regorgaieut de groupes animés.
La caudidattire de MM. Thoré, Cabet et Raspail,
qui devait se discuter au soir, au club du bazar
Bonne-Nouvelle, avait attiré sur ce point de la
capitale plus de quinze dix-huit mille personnes,
dont deux ou trois mille au plus ont pu pénétrer
dans la salle des concerts-spectacles.
Les autres n'en sont pas moins restés sur le
boulevard pendant toute la soirée. Entre dix et
onze heures, la circulation était devenue impossible.
Les voitures étaient obligées des détours et l'air
retentissait des chansons révolutionnaires du temps
de la Terreur de 1793.
A l'intérieur, le bruit était devenu un vacarme,
on se heurtait, on se bousculait, les cris, les im
précations, les interpellations se croisaient en tout
sens, et pendant que le président agitait violern-
meutsa sonnette pour rétablir le calme, de hardis
voleurs arrachaient les boulons des portes et toutes
les garnitures de cuivre qui se trouvaient leur
portée.
Les gardiens de Paris sont enfin venus bout de
cette foule, mais ce n'a pas été sans peine. Après
la clôture du club, arrivée, disait-on, par ordre de
l'autorité, la masse des curieux s'est lentement
écoulée, et vers onze heures et demie la circulation
et la tranquillité se sont trouvées rétablies.
Le i5, deux soldats ivres rencontrèrent un
ouvrier et sa femme la promenade, une querelle
surgit, et des injures on en vint aux coups. L'ou
vrier ayant lancé des pierres aux agresseurs, l'un
d'eux, échauffé par le vin et la colère, arma son
fusil, coucha l'ouvrier en joue, et l'étendit sur le
terrain privé de vie. Les deux soldats ont été
arrêtés.
Il est arrivé d'Aubusson (Creuse), des nou
velles graves et alarmantes. Cette ville manufac
turière et centre industriel pour la grande tapisserie,
est, en quelque sorte, sous le coup de l'émeute qui
n'a pas éclaté encore, mais qui semble chaque
instant devenir plus menaçante. Trois ou quatre
mille ouvriers sout sans travail toutes, ou presque
toutes les fabriques sont fermées, et la misère, si
mauvaise conseillère, commence troubler les
esprits.
arrivée de louis-napoléon en france.
Le prince Louis Bonaparte escompte son élec
tion. Il n'a pas pu se résoudre attendre Londres
le résultat du scrutin. Le Sun d'hier annonce que
le priuce, parti de Londres, est arrivé jeudi
Southampton, où il s'est embarqué sur le steamer
le fVouderpour le Hâvre.
On a distribué le rapport de M. Labordère sur
la proposition de M. Louis Blanc, tendant a inter
dire aux journaux la publication des actes d'accu
sation avaut leur lecture eu audience publique.
Le comité de législation a approuvé le principe
de la proposition, et a soumis la sanction de l'As
semblée un projet de décret rédigé en ces termes:
Art. ier. Il est interdit aux journaux et écrits
périodiques de publier les actes d'accusation et