DILIGENCE MISE A PRIX. MEUBIUi, AMERALM, 3 DÉPARTS, EN VRUGTEN TE ELBE ESPAGNE. Madrid, 14 septembre. AUTRICHE. ITALIE. ÉTATS PONTIFICAUX. SARDAIGNE. DEUX-SICILES. ÉTAT CIVIL D'YPRES, A a.aa.a.a» i° Une MAISON sur 2 ares o4 centiares de fonds situés k Voormezeele près de l'Église appartenant k M. le baron De Joigny de Pamele. 2" Une parcelle de BOIS k Voormezeele le long du chemin dit Kriekstraet, contenant 3t ares 10 centiares. VERKOOPING TE E„ (2) Men maie het rugtbaer. retrouvé. M. Heckscher, insulté a Soden, n'a dû son salut qu'a la protection des autorités. D'heure en heure ou apprend de nouvelles scènes d'horreur. Je ne puis les regarder comme vraies, elles sont trop affreuses. Hier soir legénéral Cordova est parti avec ses aide- de-camp et ses lieutenants pour la Catalogne. Si les opérations que l'on va activer le plus possible contre Cabrera et ses bandes, ne réussissent pas au gré du gouvernement, le général Narvaez lui-même ira prendre le commandement supérieur de l'armée de Catalogne. Le duc de Valence s'occupe en ce moment de réunir tous les éléments indispensables pour la prompte destruction des factieux de Catalogne; il a envoyé dans la province de la Manche un général et quelques officiers qui connaissent parfaitement le terrain et les habitudes des factieux. DIITi: lOSSTITI ISTr. Hénnce du 13 mept". 1/Assemblée, restée en permanence, s'était seulement retirée dans les pièces voisines de la salle pour attendre de nouveaux rapports sur l'état de la ville. Vers huit heures, M. Lohner reçoit la nouvelle que la troupe maiche contre l'Université, qu'on commence dépaver lis rues et construire des barricades. On reçoit ensuite du ministère la communication que les étudiants vont proclamer la république, et que le ministère, qui agira avec ménagement mais avec énergie, compte sur l'appui-de la Chambre pour l'exécution de ses mesures. Ou apprend peu après que ces rapports sont exagérés, et que tout s'est borné aux préparatifs de la construction d'une barricade. M. Smolke propose d'inviter le ministère faire retirer immédiatement les troupes. Adopté. La séance est levée 10 heures; elle eu a duré douze. Le Corriere mercantile dit qu'il est certain que l'amiral Albini ne s'est retiré des eaux de Venise que sur l'assurance positive qu'il ne serait rien entrepris contre cette ville. Suivant une lettre reçue de Corfou h Trieste, les membres du gouvernement provisoire de Ve nise, se sont pour la plupart embarqués pour l'A mérique. Les nouvelles de Rome annoncent que la tran quillité la plus parfaite continue régner dans cette ville. Le 8 septembre, jour de la nativité de la Vierge, le Saint-Père en se rendant a l'église Santa-Maria del Popolo, a été applaudi par une foule immense. Sept bataillons de la garde civique et de la légion romaine étaient sur la place. Les militaires ont fait retentir l'air de bruyants vivats sur le passage de Sa Sainteté. On lit dans le Conciliatore de Florence du 9 septembre Nous recevons de Rome, en date du 7, les nouvelles iinportantessuivantes: «Les négociations, quant a la ligue politique, sont suivies avec tant d'activité qu'on peut la regarder comme conclue. Les pouvoirs nécessaires pour y adhérer ou y sous crire au uom de leurs gouvernements respectifs ont été envoyés h Pareto, Rosmini, ainsi qu'au minis tère toscan. Jusqu'ici elle ne comprend que Rome, Florence et Turin. La Diète est constituée sur les bases les plus larges. Les protecoles sont restés ouverts afin de laisser le temps aux autres gouver nements italiens de se joindre a la ligue, qui est une véritable confédération des différents peuples et princes de 1 Italie. La Diète décidera si nons aurons la paix ou la guerre. Le Pape se décharge ainsi d'une responsabilé qui pesait beaucoup sa conscience. On écrit de Bologne, le 12 septembre, que les Autrichiens ont jeté sur le Pô deux nouveaux ponts volants. Avec ces ponts il leur sera facile de jeter une forte armée dans notre État. Charles-Albert est, comme on pouvait aisément le présager, revenu sur sa résolution de recom mencer la guerre immédiatement après l'expiration de 1 armistice. La trêve est prolongée de cinq se maines. Après avoir pris Messine, les troupes du Roi de Naples ont occupé successivement Catane et plu sieurs autres villes du littorial sicilien. A la date des dernières nouvelles, elles se disposaient marcher sur Syracuse. Malgré leurs revers, les Siciliens ne sont pas encore découragés, et ils se préparent activement a une résistance désespérée. La lutte menace de de venir une véritable guerre d'extermination. DÉTIII.S DE 1.1 PRISE DE V1ESS1VE. L'escadre napolitaine, composée de vingt bâtiments vapeur, deux frégates et quelques chaloupes canonnières, était mouillée au sud de Messine sous la protection des batteries de la ci tadelle, depuis le 1" du mois, et l'attaque n'a commencé d'une manière sérieuse que le 3. Au feu bien nourri de la citadelle, les forts dominant la ville, au pouvoir des assiégés, ne répondaient qu'assez faiblement. Jusqu'au 6, rien de bien dé cisif n'eut lieu; les vapeurs napolitains croisaient et le canon grondait. Cinq cents Suisses environ, jetés sur la plage, parvinrent s'emparer d'une petite redoute située a l'entrée de la ville; mais ils furent forcés de l'abandonner, laissant une soixantaine de morts. La petite colonne se retira néanmoins en bon ordre. En ce moment, l'enthou siasme des Messinois n'avait plus de bornes; les cris de victoire arrivaient jusqu'aux bâtiments mouillés en rade. Plusieurs chefs se rendirent bord du vaisseau français Y Hercule, et leur exal tation fit supposer qu'une lutte terrible allait s'engager. Pendant la journée du 6, la canonnade était plus vive que jamais; la citadelle ne cessait de lancer sur la ville des bombes incendiaires qui faisaient de grands ravages, et les moins exaltés des Messinois commençaient a se laisser aller au découragement; dès le soir, les bâtiments de guerre anglais et français avaient déjà bord un certain nombre de réfugiés. Le 7 au matin l'ordre et la confiance man quaient la cause de l'indépendance succombait. Une capitulation fut proposée; M. le capitaine de vaisseau Nonay, commandait le vaisseau Y Hercule, et M. Roob, officier du même grade, commandant la frégate vapeur anglaise Bulldogs'empres sèrent d'offrir leur médiation; mais ils ne purent parvenir mettre d'accord le général en chef na politain Filangieri et les délégués de la population de Messine. La canonnade, un moment interrom pue, recommença aussitôt plus terrible que la veille; l'armée fut jetée terre, et les bâtiments k vapeur entrèrent dans le port pour seconder les opérations. Peu d'instants après, les Napolitains étaient dans Messine, et s'emparaient de tous les forts sans coup férir. Le 8, la fusillade avait cessé, tout était calme; le pays offrait l'aspect de la désolation plusieurs quartiers de la ville étaient en feu. Une notable partie de la population (plus de dix mille per sonnes de tout âge et de tout sexe) avait cherché un refuge sur le vaisseau Y Hercule et a bord des frégates k vapeur le Panama et le Bulldog. De nombreuses familles s'étaient dirigées vers l'inté rieur de l'île. La plume se refuse a tracer les horreurs qui ont été commise de part et d'autre; il y a eu des scènes de cannibales des cadavres ont été coupés par morceaux rôtis et mangés. C'est ainsi qu'ont été traités par les Siciliens une cinquantaine de prisonniers suisses ou napolitains. Une dépêche télégraphique de Messine, en date du 9, porte que le feu qui dévorait la veille encore plusieurs quartiers de la ville a été éteint. Du 17 au 23 Septembre Inclus. NAISSANCES. a Du sexe masculin, a 6 Du sexe féminin, ioUI> 8- Deux mort-nés du sexe masculin. MARIAGES. 1. Hoevenaeghel, Charles-Louis, âgé de ans, domestique, et Durncz, Colette-Sophie, âgée de 36 ans, domestique, a. Cortciu, Henri-Louis-Josephâgé de 5o ans, cordounier, et WaeghebaertLéouie-Frauçoise, âgée de 38 ans, jour nalière. 3. Dcgroote, Théodore-Jean âgé de a5 ans, cordonnier, et De Cortellermanie-Victoire, âgée de 24 ans, deutelliere. DÉCÈS. i. Kesteleyn, Ange-Joseph, âgé de 4' ans, décédé Padang Sidampocang (iudes orientales) le 14 juillet 1846. Roos, Martin, âgé de aa ans, soldat, célibataire, roe des Bouchers. 3. Guyson, Rosalie, âgée de 27 ans, couturière, épouse de Benoit Detboor, rue des Recollets. 4. GhyselenPierre-Louis, âgé de 48 ansjournalierépoux de Barbe Verguldesoone, me de Mcnin. 5. BossaertFrançois-Xavier, âgé de il ans, S'-Jean lez ïpres. Quintyu, Julienne, âgée de i5 ans, dentellière, rue de Menin. ENFANTS AC-DESSOl'S DE 7 ANS. Masculin ToUl 3. reuiiinn. 2 A dater dtt premier Octobre prochain a 6 heures du malin, et 3 heures de relevée de YHôtel de la Téte d'Orrue de Lille, a Ypres. (t) Le JEUDI 28 SEPTEMBRE i848, h trois heures de rélevée a Voormezeele, au cabaret occupé par le sieur François Dieryck, le long du pavé Keramel, il sera procédé par le mi nistère du Notaire RENTY a Ypres, la MISE A PRIX des Biens dépendants de la succession de Jean-François Desmet, décédé k Voor mezeele, consistant en Et 5° Deux hectares 44 ares 65 centiares TERRES, JARDIN, PRÉ et BOIS k Voorme zeele, partie du Bois nommé Brykeboscli, divisés en 6 Lots. Pour plus amples renseignements s'adresser au dit Notaire RENTY. (2) van WOENSDAG 27" SEPTEMBER i848, ten 9 uren 's morgens zal'er overgegaen worden ter hofplaets en medegaende landen der hofstede gebruikt geweest door de weduwe van Carolus Pannecoucke te Zandvoorde tusschen de Bas- seville en de Vodde, tôt de verkooping der MeubelenAkkeralm; 4 Melkkoeyen, 2 Veersen, 2 drinkeling Kalvers en 2 Zvvynen; voorts eene hoeveelheid Hooy en Strooy, Tabac, Bitrapen Caroten en de Aerdappels op ontreut 44 areu lauds. Met tyd van betaling voor de koopsommen van en boven de zes francs mits stellende goede en bekeude solidaire uiedekoopers en overigens voldoende aen de voorvvaerden ten dage der verkooping vooren te lezen.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 3