TE PACHTEH EE® HERBERG ALLEMAGNE. SUISSE. AUTRICHE. ITALIE. ÉTATS PONTIFICAUX. DEUX-SICILES. m. (0 E.-J.-C. DINDORFF. HET KLEYN STADHUYS, OP DE GROOTE MARKT TE YPEREN. TE POPERINGHE. me le fait John Bull, la politique a la bouche d'une femme. (Rires nouveaux Si l'Amérique a deux Chambres, c'est parce qu'il y a des intérêts très divers, c'est que ses forêts jadis vierges, sont aujourd'hui cultivées. (Hilarité très- vive. M. le président. Attendez le silence a chaque interruption devrious-nous rester ici jusqu'à mi nuit. (Agitation.) Commeul se fait-il que parmi les républicains de la veille, on n'eu rencontre pas un seul qui veuille une Assemblée unique. (Vous vous trompez et Carrel et M. .Marrast dans le National Nous supplions les républicains du leudemaio de s'unir nous; pour voler l'Assemblée unique; sans cela nous serons obligés de renoncer leur amitié. Nous leur donnons cet avertissement, afin qu'en cas de rupture, ils reconnaissent que tous les torts ont été de leur côté. (Hilarité.) M. Thourier finit son discours en produisant deux arguments, l'un qu'il appelle un phénomène politique, l'autre un argument mathématique qui est que la ligne droite est le plus court chemin d'un pointa un autre. (Hilarité générale.) La séance est levée six heures. ftéanee du SU nepCemhrr. M. Lherbetteattend qnelesilence soit rétabli. L'orateur, après une longue pause, retrace l'his toire de tous les pays où fonctionnent deux cham bres, et il les voit partout assurant l'équilibre et donnant une sanction salutaire la législation. Le pouvoir primordial a pu être unique, inais, de nos jours, la marche gouvernementale ne peut être simplifiée ce point. Une seule chambre législa tive, outre qu'elle peut devenir oppressive, est trop sujette aux entraînements, aux erreurs. Sans une seconde chambre, l'esprit de suite, l'esprit de tra dition se perd. Quand deux chambres législatives fonctionnent simultanément, l'une représente l'esprit de progrès, l'autre l'esprit de conservation dans l'une, l'élé ment qui domine est l'imagination dans l'autre, c'est la maturité, la sagesse, une garantie de plus de lumières. Croyez-vous, ajoute l'orateur, que nous, représentants du peuple, envoyés ici pour faire une France républicaine, nous soyous bien aptes faire un Code civil, par exemple Non les lois spéciales, le Code militaire ont été l'œuvre de la Chambre des pairs. Sous le régime déchu, les députés étaient des hommes politiques, avant d'être des législa teurs, et les pairs étaient plutôt des législateurs que des hommes politiques. La commission de Constitution tout en rejetant le principe de la dualité, lui a néanmoins rendu hommage, eo sentant la nécessité de créer un con tre-poids une Assemblée unique. Elle a créé un conseil d'État, et on sait en quels termes pompeux elle a pris soin d'annoncer de quelle utilité il serait pour la pondération des pouvoirs. Et cependant, que sera ce conseil d'État Politiquement, il sera sans force administrativement, il sera faussé, car tout ce qu'il emploiera en préoccupations politiques sera perdu pour l'expédition des affaires adminis tratives. M. Clément, au nom du neuvième bureau, rend compte de l'élection récente du département de l'Yonne; le nombre des votants était de 55,ooo environ. Le citoyen Charles-Louis-Napoléon Bo- napartea réuni 45,086 suffrages; lecitoyen Rodot, 5,o59 'e cùoyen Eunt, 2,85o. En conséquence, l'élection a été reconnue régulièrement faite. Le neuvième bureau propose la validation de l'élection et l'ajournement de l'admission jusqu'à justification suffisante de l'.âge et de la nationalité. M. ivien. Le neuvième bureau,l'unanimité îles membres présents, a été d'avis de l'admission pure, simple et définitive du citoyen Louis-Napo léon Bonaparte. L élection est régulière en la forme; quant 1 âge et a la nationalité, le neuvième bureau a été d'avis que la notoriété publique pouvait remplacer les pièces. M. le président. Y a-t-il opposition (Non non Je proclame le citoyen Charles-Louis-Na poléon Bonaparte représentant du peuple pour le département de l'Yonne. M. Louis Bonaparte monte la tribune et donne lecture des paroles suivantes Citoveus représentants, il ne m'est pas possible de garder le silence après les calomnies dont j'ai été l'objet j'ai besoin de m'expliquer hautement dès le premier jour où j'ai l'honneur de siéger au milieu de vous, et de faire connaître les sentiments qui m'ont toujours animé. Après trente-trois ans de proscription et d'exil, il m'est enfin permis de revoir la France et mes concitoyens; la République m'a fait ce bonheur, que la République reçoive mon serment de recon naissance et de dévouaient. Mes généreux compatriotes, qui m'ont honoré de leurs suffrages, peuvent compter sur mon zèle travailler avec vous au développement des institu tions démocratiques que le peuple a le droit de réclamer. Jusqu'ici, je n'ai pu connaître vos travaux que par la lecture et la médiation. Aujourd'hui, nies chers collègues, je puis prendre part ces travaux m'a conduite, parmi vous, sera celle d'un homme fermement résolu se dévouer pour la défense de l'ordre et pour le salut de la République. (Appro bation.) On connaît maintenant les projets des insurgés de Francfort. Plusieurs membres du Parlement étaient voués la mort pour prix de leurs convic tions, entre autres presque tous les membres catholiques. La défaite des bandes républicaines qui avaient envahi le grand-duché de Bade sous le commandement de Struve, ainsi que la capture de ce chef sont pleinement confirmées. Cependant il semble résulter d'une note que publie la Gazette de Carlsruhe, qu'il n'aurait pas été fusillé immé diatement comme les journaux l'ont annoncé. Dans la séance du 21 septembre, la Diète suisse a discuté le parti prendre au suget des mesures mises exécution par le feld-maréchal Radetzky, savoir, le renvoi de la Liombardie de tous les Tes- sinois. Une commission nommée pour donner un préavis concluait: 1° A ce que le Directoire fédéral écrivit au cabinet de Vienne pour protester contre ces mesures et demander leur révocation 20 A ce que deux commissaires fédéraux fussent envoyés dans le Tessin pour sauvegarder les intérêts de la Confédération; 5° A ce que deux bataillons d'in fanterie et une compagnie de carabiniers fussent immédiatement dirigés sur ce même canton. Cet avis a prévalu. Les propositions de la Diète fédérale suisse (relatives aux mesures ordonnées par Radetzky concernant les Tessinois) ont été adoptées, la majorité de i5 172 18 1/2 voix, mais avec les amendements suivants Les commissaires fédéraux oot le droit de ren forcer et licencier la troupe; si la réponse de Vienne n'est pas satisfaisante, le Directoire convoquera immédiatement la Diète dans le cas où elle serait ajournée. L'on doit presque s'attendre a voir la guerre civile qui existe entre les Hongrois et les Croates, gagner les autres provinces de l'Empire. On ne peu, se dissimuler qu'il y a quelque chose de bizarre dans la neutralité du gouvernement central qui reste impassible pendant que plusieurs provinces se font la guerre, qui n'intervient pas au milieu de l'anarchie, qui a l'air de leur dire: Arrangez-vous entre vous, cela ne me regarde pas. Les Hongrois, après avoir été battus plusieurs fois par les Croates, viennent enfin, paraît-il, de remporter leur tour une grande victoire. L'Autriche a transmis aux gouvernements fran çais et anglais une nouvelle note, dans laquelle elle déclare persister dans sod intention de ne rien céder du territoire lombard-vénitien, et elle provoque la formation d'un congrès européenqu'elle vou drait voir tenir Inspruck, pour régler les affaires d'Italie. La Russie a promis l'Autriche son concours complet, pour maintenir les droits de cette dernière puissance sur ses provinces italiennes. On écrit de Rome, 17 septembre, au Journal des Débats La composition du ministère Rossi a subi quelques modifications; la voici telle qu'elle a été publiée officiellement hier soir Le cardinal Soglio, secrétaire d'État, Ministre des affaires étrangères, président du conseil Le comte Rossi, Ministre de l'intérieur et par intérim des finances Le cardinal Vizzardelli, Ministre de l'instruc tion publique L'avocat Cicognani, Ministre de grâce et de justice Le professeur Montanari, Ministre du com merce Le duc de Rignano, Ministre des travaux pu blics et par intérim de la guerre; Le comte Guarini, Ministre sans portefeuille M. Righetti, substitut»pour les finances. Vous remarquerez qu'il n'est point question de la police. Il avait été proposé de réunir ce dé partement celui de l'iutérieur» On paraît avoir renoncé ce projet, et probablement ce portefeuille sera donné comte Guarini si l'ancien Ministre Galletli, en ce moment Bologne, refuse d'entrer dans la nouvelle administration. On écrit de Messine, le i3 septembre Lipari a fait sa soumission. La communication par voie de terre a été rétablie entre Malazzo et Messine. J-.es villes de Nolo et de Girgenti ont envoyé, comme Catane, des dépiitations Messine pour faire leur soumission. A Palernie il règne un grand mouvement. M. de Gassibile a été élu syndic de Messine. Au nom du commandant général, il a publié un bando accordant pleine et entière am nistie, sont seuls exceptés, les chefs de la révolte. La ville et les bourgs sont déclarés ports francs. Il paraît qu'à Messine, les troupes royales ont perdu 45o artilleurs, 600 Suisses, 1,200 Napolitains, 1,000 blessés portés Reggio; 700 a Naples. Du côté des Siciliens, il y a eu un millier de morts, outre un grand nombre de femmes, d'en fants et de vieillards. La perte totale, dit-on, est de 7,000 personnes, dont goo appartenant aux troupes royales. La médiation de la France et de l'Angleterre, dont l'initiative a été prise par M. l'amiral Baudin, a été acceptée par le Roi de Naples pour le règle ment des affaires de la Sicile. J'ai l'honneur de vous informer que le deux Octobre prochain mon bureau sera établi rue au Beurre N° 57 Ypres. Agréez Mr mes salutations. L'.%gc»t (le lu llnnque (le Flandre) gen'aemd STUDIE VAN DEN NOTARIS T 1T D 31T 2 C C 3-.L 2 2 2 VRY'DAG 20"n OCTOBER 1848ten 3 ueren naemiddag, in d'afspanning den Gouden Appel, te Poperinghe, zal den Notaris VANDENBOO- GAERDE, resideerende binnen de zelve slad Poperinghe, procedeeren tôt de DÉFINITIVE TOEIVY ZING van eene Behuisde en Beplaute HOFSTEDE te Watou, digt aeD de Cnppelle- straet, groot 4 hectaren 5o aren (10 G. o L. 10 R.) gebruikt door sieur Joannes Billiaf.rt tôt ien October 1854, aeu 273 francs by jaere. (2)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 3