EMPRUNT FORCIT ITALIE. DEUX-S1CILES. TURQUIE. tion, dont une partie de la population se laisse effrayer, et l'aide duquel elle devient l'instrument des menées coupables d'un parti dans lequel seul git le danger pour la véritable liberté du peuple. Les diverses provinces qui composent l'em pire d'Autriche fournissent une population de 35 millions d'habitants, sur lesquels on compte 19 millions de slaves, 6 millions et demi d'Allemands, 5 millions d'Italiens, 2 millions et demi de Rou- raans (ou Moldo-Valaques) le reste Arméniens, Juifs ou étrangers naturalisés. Cette population donne une armée de 436,000 hommes, uon com pris la landwehr, ni la levée en masse, telle qu'elle se pratique en Hongrie. En temps de paix, un tiers environ de cette armée est en congé. De 1813 1815, l'Autriche, malgré vingt-cinq ans de revers, entretint toujours une armée de plus de 4go,ooo hommes. La marine autrichienne se compose de 57 voiles, dont 3 fré gates, 2 corvettes, 3 bricks, 3 goélettes et 46 petites embarcations, armées en tout de 510 pièces de canon, et montées par envirou 2 h 3,000 matelots. Les nouvelles de Vienne vont jusqu'au 12, dans la soirée. Le général Auersperga abandonné la position qu'il occupait au Belvedère, et d'où il lui eût été très-facile de bombarder la capitale. De son côté, le ban de Croatie a fait un mouve ment rétrograde. La situation est toujours très- indécise. La Zeitungs-Halle de Berlin annonce, en date du i4 octobre Nous venons de recevoir la nouvelle, donnée comme certaine, que l'Empereur est arrivé Ollmutz accompagné de 4,ooo hom mes de cavalerie, et que Windischgralz, Wessen- berg et Jellachich y ont été appelés. Après leur arrivée, il a été décidé que les troupes de toutes les provinces marcheraient sur Vienne, où on les at tend vers le i3 de ce mois, et il a été conclu avec la Russie un cartel stipulant que, dans le cas où il éclaterait en Gallicie des troubles après le départ des régiments, des troupes russes passeraient la frontière, h la réquisition du gouvernement au trichien, et seraient mises sous les ordres d'un général autrichien. Dans la journée du 6 octobre, la place et l'église Saint-Etienne ont offert le spectacle du massacre le plus affreux. On a tiré de la tour, de la sacristie et du chœur, et si longtemps que les étu diants et les gardes nationaux exaspérés se jetaient dans l'église pour tuer leurs ennemis. Plusieurs coups de fusil furent tirés dans l'église. Plusieurs combattants ont été arrachés des autels, des prie- dieu et des confessionnaux et sacrifiés la ven geance populaire. L'église de S'-Étienne a été consacrée de nouveau et purifiée du sang qui y a coulé. On mande de Prague, le 11 octobre Hier et aujourd'hui on a arrêté plusieurs étu diants de Vienne, venus ici, dit-on, pour agiter notre Université. Nous apprenons de source digne de foi que l'armée de Jellachich près de Schweclat est forte de 34,ooo hommes, dont 7,000 screzaus. Auersperg occupe toute la ligne du palais Schwarzentey, la station de Gloggnitz, et il est fortement retranché dans cette position. Son corps, d'environ 10,000 hommes, a 45 pièces de canon; l'année qui se concentre en Moravie est destinée a cerner Vienne.» Feuille eonsit. de la Bohême.) Le soi-disant Congrès fédéral italien a tenu sa première séance h Turin le 11 octobre. Andréa Romeo, Vincent Gioberti et Mamiani ont été ap pelés a la présidence. Inutile de dire que, dès cette première séance, l'Assemblée s'est prononcée éner- giquement pour la guerre contre l'Autriche. A Naples, Ferdinand II paraît de plus en plus disposé repousser la médiation anglo-fraDçaise et a poursuivre les hostilités contre la Sicile. Le licenciement de la garde nationale con tinue dans tout le royaume de Naples. On assure qu'à Melazzo, les habitants se sont soulevés et ont massacré tous les Napolitains. On dit également que les troupes royales ont éprouvé une sanglante défaite Acircale. Mais ces deux nouvelles ont besoin de confirmation. Les nouvelles reçues des provinces danubiennes coufirment pleinement la contre-révolution surve nue Bucharest et le passage du Pruth par l'armée russe. C'est par la trahison que Fuad-Effendi, le commandant des troupes turques, est entré dans la capitale de la Valachie, où ses soldats se sont livrés h tous les excès. C'est la tête de 4o,ooo hommes que le général russe I.uders est entré en Valachie. L'irritation est très-grande dans la Valachie contre la Sublime-Porte que l'on accuse ouverte ment de trahison. Bucharest, le ?5 septembre. 20,000 hommes de troupes turques s'avançaient sur Bucharest marches forcées mais leurs inten tions véritables étaient inconnues. Les Valaques les croyaient amis, aussi ne se défiaient-ils nullement de leur approche. Arrivé en face de Bucharest, Fuad-Effendi fait entourer la ville par ses troupes et invite tous les notables se rendre son camp pour leur commu niquer les instructions qu'il avait reçues de son gouvernement. Les principaux chefsdu mouvement valaque, se fiant la parole de Fuad-Effendi et ses protestations d'amitié,se sont rendus sans armes sous sa tente mais là, loin d'être traités comme des sujets dévoués du Sultan, ils se sont vus tout coup cernés comme des rébelles et mis en arrestation. Pendant ce temps, les troupes turques commen çaient bombarder la ville de tous les côtés et se précipitaient dans les rues,où s'engageait une lutte acharnée entre elles et une population privée de ses chefs et complètement désarmée. Aux coups de canon et la fusillade de l'armée turque, les habi tants ne pouvaient opposer que leur courage et leur désespoir. Le carnage a été affreux. Les Turcs ont parcouru les quartiers de la ville en se livrant tous les excès mais bientôt, arrivés près de la caserne où les soldats valaques attendaient vainement des ordres, ils ont été arrêtés dans leur course par une grêle de balles. Ici a commencé un combat véritable qui a duré plusieurs heures. Les soldats valaques, cernés de toutes parts par des milliers d'ennemis et exposés au feu d'une nombreuse artillerie, ont fait une résistance héroïque; mais bientôt leur caserne s'est écroulée sous les boulets, et eux-mêmes ont suc combé sous le nombre des assaillants, aux cris de Vive la Constitution Les Turcs sont maîtres de la ville. La loi martiale a été proclamée par Fuad-Effendi le gouverne ment institué par Soliman-pacha a été dissous et remplacé par une nouvelle lieutenance ou kaïma- kamie composée du général russe Duhamelde Fuad-Effendi et Kastaki-Kantakuzéno, candidats la dignité d'hospodar. La Constitution a été abolie, et l'ancien règlement remis en viguenr. En un mot la réaction a triomphé. Le Notaire FORREST de résidence Wer- vicq, vendra publiquement par le ministère de son collègue M* DELEFORTRIE Notaire Ghe- lnwe Un fort bel ÉTABLISSEMENT étant la BRAS SERIE de feu Mr Deleu-Bertf.n en pleine activité et très bien achalandée, sise Wervicq, au centre de la ville; 16 beaux CABARETS situés Wervicq, Confines, Menin et Zantvoorde; plusieurs autres MAISONS, TERRES A LA BOUR et BOISsitués Wervicq. Le tout amplement désigné par affiches. SÉANCES MISE-A-PRIX: le MARDI 3i OCTOBRE i848, l'auberge du Pied-de-Bœuf Wer vicq. ADJUDICATION le MARDI i4 NO VEMBRE 1848l'auberge de la Demi-Lune audit Wervicq. Pour tons renseignements s'adresser au même Notaire FORREST Wervicq. (1) ABSOLUTEN ÛVERSLAG, ZONDER VERDERE* ÏITSTEL. Den NotarisFEYS, resideerende le Rousbrugge op Haringhe, Zal op Donderdag i6en November i848, om 2 uere naer middag, in d'auberge den Anker, bewoond by sieur Stekelorumte Hoogstaede, (gehugte Elzendamme) overgaen tôt de DEFI NITIVE VERKOOPING, van eene schoone Pairimonieéle HOFSTEDE, bestaende in alder- beste Zaeylanden, Bedryfgrasen, Weyden en Maey- grasengestaen en gelegen binnen de gemeente van Noordschoote(wyk Poesel), en deel der Maeygrasen in de gemeente van Merckem, in het geheele groot h. 30-87-00 (g. 70-00), paelende voornaementlyk aeû de propriéteyten van MM. Henri Carton-Vandenpeereboom, François Iweins, Jacq.-Emm. Carpentier, Auguste Struye, Charles VandenpeereboomBruno Vanderslichele, Ver- schaeve, Jean Hendrykx, de douarière Merghe- lynck, Mad° de weduvve en kinderen Comynen Mad11* Mathilde Devloo, aile te Yperen, Mynheer den ridder Théodore Deconinck, te Gend, Mynheer Louis De Robiano-De Borsbeke, te Therveuren Mynheer Francies Danniaux te Ryssel, Mynheer Isenbrandt, Mad" de De Blauwe, en Mad" de wed° en kinderen Vanderraeersch, te Brugge, Mad" de weduvve Syoen, te Merckem, Mad" de weduvve Vandernreersch, te Dixmude, en meer andere. De voormelde Hofstede en Landen, by vooren aengekondigde affichen verdeeld in 17 koopen zal op het aenzoek der gadinghebbendesepara- telyk of in masse, te koopen geveild worden. Bewoond en gebruykt dezen Eygendom, door sieur Bernardus Vandevoorde, om door de koopers aen ailes vryen handslag te hebben, met den i"n October, van den jaere i84g. De veylings voorwaerden, titels en bewysen van Eygendom, met de kadastraele plans dezer Ver- kooping, berusten ten kantoore van den voormelden Notaris FEYS, te Rousbrugge, Haringhe. 1 Elk zegge het voorls. Achat AU COMPTANT des Quittances des Emprunts forcés. S'adresser chez M. Braem, rue de Cassel, N° 4, h Ypres. (1) BEBIGT. De Generale Associatie voor de aenmoediging van den Militairen dienst te Brnssel opgerigt onder de bescherming van Z. M. den Koning, en waer van de agenten zyn De heeren Joos- Verschaeve, gemeente secre- taris tôt Ypre, Inghels de Thilly tôt Brugge, Mestdagh, gemeente secret' tôt Iseghem Paret agent van affairens tôt Dixmude, Morael, avoué tôt Veurnen Hammangemeente ontvanger tôt Ostende, Vandenberggemeente secretaris tôt Thielt, ontvangt by voortduring de inschryvingen in de kas van voorzienigheid of assurantie voor de jongelingen die lot den Militairen dienst der mili— lie knnnen geroepen worden. Geinelde Associatie steld 00k plaetsvervangers by de uiilitie, voor de militiens die tôt den dienst goedgekeurd zyn, dit op de voorwaerden welke bovengenoeinde agenten aen de belanghebbende zullen mede dcelen. (70)

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 3