JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. NOUVELLES DIVERSES. 32me année. Vl.ltITE ET JISTK E. PRIT DE liMBOIfEMEXT, par trimestre, Ypres fr 3. Les autres localités fr 3-5o. Un n° i5. Le Propagateur parait le M4MEDI et le ni.lU RlilH de chaque semaine, (insertions 19 centimes la ligne). ???.SS, 25 Octobre. Le collège S' Vincent de Paul, vient de faire une perte douloureuse dans la per sonne de M. Jules Vanpraet, fils de M. Van- praet, conducteur des ponts et chaussées, de l'arrondissementd'Ypres. Ce jeune hom me doué de capacités rares,s'était distingué par les plus éclatants succès littéraires la dernière distribution des prix, sept fois, son nom fut proclamé lauréat; élève de Troisième, il travaillait avec ardeur, cein dre son noble front de nouveaux lauriers, de couronnes plus brillantes encore, quand l'impitoyable typhus est venu trancher ses précieuses et jeunes destinées! Samedi, 5 heures de l'après midi, le glas funèbre annonçait les funérailles la foule immense qui est venue se grouper autour du cercueil précoce, témoigne de la vive part, que prend la ville entière la perte de celui, auquel un avenir des plus riants semblait vouloir s'ouvrir. Les prières d'usage finies, les nombreux élèves de l'institut S1 Vincent, sont sortis en file de l'église de S' Pierre, accompagnant jus qu'à sa dernière demeure, leur confrère bien-aimé; dix voitures, renfermant les ci toyens les plus honorables de la cité, sui vaient le corbillard. Arrivés au champ de repos, avant de confier la terre, les dé pouilles d'un compagnon chéri, M. Eugène Struye, élève de Rhétorique, au nom de tous ses condisciples, sur les bords de la tombe, lui a dit son dernier adieu! L'émo tion visible du jeune rhétoricien, s'est com muniquée aux divers assistants plus d'une larme a sillonné les figures enfantines de la jeunesse yproise; plus d'un cœur, avec peine, a étouffé ses sanglots et caché ses soupirs! Ces pleurs, ces regrets universels n'ont rien qui étonne outre les plus heureuses dispositions d'esprit, M. Jules Vanpraet, possédait les plus belles qualités de lame; son caractère facile, son commerce agréa ble lui avait captivé l'estime de ses maîtres et de tous ses amis d'étude. D'un caractère studieux, il stimulait les efforts de ses ému les par ses travaux constants; enrichi des vertus, aussi bien que de la science de ses dignes supérieurs, il fut toujours, avec plusieurs de ses co-étudiants, un modèle de piété, de subordination, de conduite exemplaire; son absence se fera vivement sentir dans l'établissement; mais, disons- le, la grande consolation d'une famille éplorée grâce une excellente éducation, dont il a si bien su profiter, l'enfant si cher qu'on vient de perdre, vivra toujours dans le cœur de tous ceux, qui ont eu l'avantage de le connaître. (Communiqué.) On ne saurait se faire une idée de la fureur, avec laquelle certains libéraux tra vaillent faire tomber l'excellent collège de S'-Vincent de Paul, en nôtre ville. A cet effet, ils semblent multiplierleurs manœu vres infâmes, leurs moyens malhonnêtes; les efforts de ces fanatiques, augmentent mesure de leur rage outrée. Il ne sera pas inutile d'appeler l'attention publique cette matière, en citant un exemple, entre plu sieurs, comme preuve de ce que j'avance Un honnête cabaretier avait un fils au collège S'-Vincent; quelques buveurs de petits verres s'étaient permis de lui mani fester leur veto ce sujet bien des démar ches furent faites; des obsessions conti nuelles essayèrent la fermeté paternelle; ce fut en vain le brave père de famille, ne put se résoudre changer sa première résolution prise, l'égard d'un enfant qu'il affectionnait vivement. Les racoleurs de l'établissement subsidié par la ville, ne quittèrent point la besogne n'en sera-t-on pas indigné? leur impudence ne recula pas placer le brave homme dans l'alter native, ou de sacrifier sa volonté, ou d'im moler les intérêts matériels de sa famille: il lui fut enjoint, de tirer son fils du collège épiscopal, sous peine de voir une bonne partie de ses habitués, quitter l'estaminet, et ne plus jamais y mettre le pied. Celte menace a produit son effet voulu le besoin a imposé au père un bien rude sacrifice; grâce aux recruteurs de la clique, l'établis sement des 18,850 FRANCS, peut compter un élève de plus! Communiqué Il y a au château de Kemmel une CI TROUILLE pesant G7 i/a kilog'. Elle a un périmètre de 2 mètres 25 centimètres et a pris cette croissance en neuf semaines. On lit dans le Journal de Commerce d'Anvers Rome 5 octobre. M,r Boussen évêque de Bruges, accablé d'infirmités avait demandé depuis quelque temps au S' Père, que Mr Malou professeur de théologie l'université de Louvain fût nommé son coadjuleur avec droit de suc cession au trône épiscopal de Bruges. Le S' Père ayant égard la demande de ce respectable prélat, donné l'ordre depuis quelque temps, d'instruire l'affaire de M' Malou, qui doit être préconisé au premier consistoire. Si la mort n'était pas venue enlever ce vénérable évêque, il aurait eu la consolation de voir ses cotés, l'homme qu'à de bien justes titres il croyait digne de l'aider dans les fonctions du Saint Minis tère et de le remplacer un jour. LISTE DES JURÉS pou 7- 8. 14. 5. 16. •7" 18. 34. 35. *7 a8. On s'abonne Y près, rue de Lille, 10, près la Grande Placeet chez les Percepteurs des Postes du Royaume. Un journal libéral de Bruges, l'Impartial, s'est permis d'élever la voix en faveur du maintien de l'évèché de Bruges. 11 a été l'objet, cette occasion; d'insinuations qui ne nous semblent pas méritées. Un de ses abonnés lui demande s'il est déjà arrivé l'âge où le diable se fait hermite. Ces attaques ne doivent pas émouvoir l'Impar tial, et surtout l'engager modifier ses opinions. Ne nous a-t-on pas accusés aussi d'être des mixtes et même des cléricaux, parce que nous avons cru que Pie IX est un Pontife vénérable, et que nous avons pris acte des déclarations par lesquelles le Journal de Bruxelles et le Journal de Com merce d'Anvers promettaient leurs concours au gouvernement. Observateur ir la 1re série du quatrième trimestre de 1848. J.-B. Nevejan, chirurgien West-Roosebeke. P. Duthoy, chirurgien Oost-Nieuwkerke. J. Vau Isacker, conseiller communal Hooglede. U. Spruylte, chirurgien Eessen. F. Calleux, bourgmestre a Aeraeele. F. l.oeue, écheviu Oedelem. G. De Vreese, carossier Courtrai. Guilliodls-De Witte, rentier Bruges. L Vau Isacker, greffier de la juslice-de-paix Ostende. Piesseus-Taffiuagent de change Bruges. J. De Pré, conseiller communal Oedelem. R. Lagae, médecin Courtrai. A. Forrest, secrétaire communal Wervicq. P. Van Dromine, propriétaire Dixmuude. E. Goormouhtigt, notaire Dottiguic. Vau der Hofstadt-Goddyuécheviu Bruges. Ch. Stevens, écheviu Thielt. N. Verliude, savonnier Loo. H. lsenbraudt, bourgmestre Thielt. E. De Peellaert, propriétaire Sainte-Croix. Verbrttgghe-De Lea, cultivateur Wervicq. J. Goethals, conseiller communal Meulebeke. J. Coeuc-Vaudamme, brasseur Oedelem. A. Hotiman, marbrier Bruges. P. Van der Elst, fabricant de tabac Bruges. F. Van der Meersch, négociant Iseghem. J.-D. Nevejan, artiste vétérinaire Langemarck. R. Van Oyechirurgien Thuurout. J, Satire, conseiller communal Mouscron. Nuylen-De Sloovere, brasseur Courtrai. JURÉS SUPPLÉMENTAIRES. J. Dierick, major pensionné Bruges. A. Mazemauébéniste Bruges. A. Beaucourt, avoué Bruges. P. Morceuw, loueur de voitures Bruges. On lit dans le Journal de Bruges La députation que notre conseil communal a envoyée Bruxelles pour réclamer près du Roi une augmentation de garnison, est de retour de puis hier. D'après ce que nous avons appris, le résultat de celte démarche serait peu satisfaisant: le ministre de la guerre se serait moDtré inflexible, le retrait de la garnison étant motivé par des consi dérations stratégiques. i. 3. 4- 5. 9- o. i. 13. 3. »9- 30. 31. 33. a3. 36. 29- 3o.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 1