NOUVELLES DIVERSES. adversaires, nous réduisent jamais garder le si lence! Convaincus que nous Sommesavec Séné que, qu'il n'y a plus de remède a espérer, quand ce qui est vice et désordre, devient mœurs dans une so ciété. Nous pourrions en dire davantage k nôtre ho norable contradicteur, sur l'importante question de l'enseignement primaire 5 nous nous bornons a ces peu de mots: toutefois, avant de finir, nous croyons utile, d'adresser encore quelques lignes a l'écrivain du Progrès qu'il cesse désormais de poursuivre les prêtres de ses crachats, de ses souf flets; le jour peut-être n'est pas éloigné, où l'un de ces hommes volera a son domicile, le cœur bondissant de tendresse, pour lui offrir toutes les consolations possibles en retour de son mépris et de ses sarcasmes. Qu'il ne veuille plus porter de nouvelles morsures la vertu, de nos jours si peu commune; qu'il s'abstienne de ronger les marches de l'autel; les bêtes féroces, la mort y ont perdu leurs dents, il y perdrait infailliblement les siennes. Agréer, etc. UN yprois. Le lieutenant en non-activité Pype, condamné a la peine de mort par la haute cour militaire com me coupable d'assassinat, vient de recourir k la clémence royale. Lundi un accident très-grave est arrivé Tournai sur le terrain des manœuvres des chas seurs k cheval. En pleine évolution, un cheval a jeté bas son cavalier et est tombé sur lui. Comme le choc partait du premier rang, plusieurs chutes ont suivi la première. L'un des cavaliers a une cuisse fracturée ou plutôt complètement fracassée. Il y a quelques jours des brigands out pé nétré dans la maison du garde de Ranst, et après avoir lié sur leur lit le malheureux garde et sa femme, ils out tout dévalisé. Quatre de ces mal faiteurs sont aujourd'hui entre les mains de la justice. Encore un accideut dît a une coupable im prudence est arrivé a Bruxelles. Samedi dernier, un jeune enfant de trois ans, laissé seul dans une chambre, accrocha avec sa blouse et renversa un grand coquetnar rempli d'eau bouillante. Ce petit malheureux, horriblement brûlé, a succombé quel ques heures après, au milieu d'atroces souffrances. Deux repris de justice, réclus k la Chambre ont tenté, samedi dernier, d'assassiner l'un des contre-maîtres de l'établissement; ils lui ont porté plusieurs coups de couteau k la gorge, et sans l'arrivée de secours il eût été tué. La justice s'est transportée ce matin sur les lieux. Lundi dernier, un père de quatre enfants en Las âge est tombé k Duffel, près d'Anvers, sur les rails du chemin de fer au moment du passage d'un convoi il a eu la tête écrasée et a expiré sur-le- champ. Jamais autant d'étrangers ne se sont établis k Bruxelles pour y passer l'hiver que cette année. Les maisons des quartiers les plus salubres, où l'on n'a signalé aucun cas de choléra lors de la dernière invasion, ont été spécialement recherchées. Aussi n'y a-t-il plus une maison meublée inoccupée au boulevard du Régent, et c'est k peine si l'on en rencontre encore quelques-unes, non meublées, k louer au boulevard de Waterloo ou au quartier Louise, boulevard extérieur de Waterloo. On lit dans le Handelsblad Il est entré dans l'hôpital des cholériques jusqu'k ce jour 42 malades. Il en est mort i5 5 sont rétablis, 8 ont été transportés ailleurs comme n'étant pas atteints de l'épidémie et 16 restent en traitement. Les heures comparées. Voici le tableau des heures comparatives de tous les points du globe. Quand le cadran marque midi k Paris, il est dix heures huit minutes k S'-Pétersbourg, midi vingt- deux minutes k Madrid, six heures seize minutes a Calcuta, onze heures vingt minutes a Rome, onze heures trente minutes k Gœttingue, cinq heures vingt-quatre minutes a Quito, onze heures cin quante-sept minutes k Alger, onze heures vingt- trois minutesk Munich, midi dix minutesk Londres, trois heures a Rio Janeiro, onze heures trente neuf minutes k MuDster, quatre heures vingt-quatre minutes k Pékindix heures quatorze minutes k Constantinople, onze heures dix-neuf minutes k Copenhague, cinq heures cinq minutes k New- York, onze heures quatre minutes k Vienne, six heures quarante-six minutes k Mexico, ouze heures seize minutes k Berlin, midi trente-cinq minutes k Dublin. On parle de l'excentricité de certaines an nonces des journaux anglais. Nos voisins du Pié mont ne le cèdent en rien, sous ce rapport, k tout ce que Y humour britannique peut produire de plus extravagant et de plus incroyable. Qu'on lise l'an nonce suivante, que nous trouvons dans la Con- cordia de Turin du 7 octobre, et que nous tradui sons fidèlement. on demande une nourrice. La signora marchesa Siffanti di San-Bar- tholomeo désire une nourrice jeune, saine, et afin d'éviter toute future perte de lait, non mariée, pour élever une petite famille de cinq chiens anglais pur sang. La signora marchesa exi gerait, pour condition exclusive, que la nourrice résidât dans la maison de Son Exellence, et fixerait le salaire k 100 fr. par mois. Chocolat le matin, déjeuner avec la marquise, dîner avec les domestiques et coucher avec les chiens. Le portier, signé andrea picardo. IVECKOI.OCIE. M. Vervisch, curé k Wielsbeke, y est décédé le 25, k l'âge de 83 ans. Le 25 au matin k dix heures est mort k la suite d'une longue maladie, M. Jean Peelers, avoué a la cour d'appel de Bruxelles. Le service funèbre a eu lieu vendredi, 11 heures, en l'église des Sablons. M. Mayer, peintre, dont plusieurs ouvrages figuraient au Salon, vient de mourir k Paris. Le docteur Wellesley, frère puiué du duc de Wellington, recteur de Bishopwarmouth et cha noine de Durhaui, vient de mourir k Durham k l'âge de 78 ans. Un journal de Linterick annonce qu'on a reçu la nouvelle de la mort du patriote irlandais John Milchell, qui subissait aux Bermudes la peine de la déportation. BOURSE DE BRUXELLES, 27 OCTOBRE. Emprunt 1840 5 p. °i„.78 173 1843 5 p. »/0 78 i;s A. 1844 4 '/a<7° >4 A* i83<> 4 P- 0/67 A. Récépissés 1848 76 3;4 A. FRANCE. Paris, 25 octobre. Il se signe en ce moment une singulière pétition dans tous les quartiers de Paris. Elle est relative aux ramoneurs dont on a pu remarquer l'absence depuis les approches de l'hiver. Ces pauvres diables attendent dans la Savoie, leur patrie, que le gou vernement français leur permette le passage de nos frontières. On sait qu'il avait été pris des mesures pour défendre l'entrée de notre territoire aux in digents étrangers. M. de Larochejacquelein a présenté aujourd' hui un amendement k l'Assemblée sur le projet de décret relatif a l'élection du Président de la Ré publique. Cet amendement porte que la nomination dn Président aura lieu le dimanche 26 novembre, au lieu du 10 décembre, époque fixée par le décret déposé dans la séance d'hier. D'après les renseignements produits par le liquidateur général de la liste civile, le revenu du domaine privé s'élève a 3,200,000 fr.celui des biens de la reine k 200,000 fr.; celui des biens de Mm° Adélaïde k 1,5oo,ooo fr.; total, 4,900,000 fr. Les dépenses d'administration, d'entretien, d'assu rances, s'élèvent k million 900,000 fr., reste net 3 millions. Ce revenu suffirait k peine k payer l'intérêt des créances. La Gazelle de France qui avait pris le titre Étoile de la France a reparu hier soir sous son premier nom après une éclipse de soixante jours, dit-elle. Il paraît que Louis-Napoléon Bonaparte a l'intention de faire paraître une sorte de profession de foi dans laquelle il se tracerait une ligne de conduite. Ce manifeste doit, dit-on, paraître sous peu de jours. Un incident a provoqué l'hilarité générale au banquet de Passy. Le président d'Alton-Shée, l'ex-pair de France, impatienté de plusieurs inter ruptions, s'est élancé k la tribune Citoyens, a- t-il dit, je déclare que le premier interrupteur sera regardé comme un ami du gouvernement. Les journaux du Midi annoncent une certaine reprise dans les affaires. On disait hier dans la salle des Pas-Perdus que le ministre de l'intérieur, eu présence de l'agi- tation qu'entretient, dans les provinces, l'organi sation des banquets démocratiques, avait écrit aux préfets une circulaire confidentielle et pressante pour les engager k s'opposer énergiqueraent aux manifestations de ce genre. M. le ministre de la justice aurait écrit dans le même sens aux procureurs généraux. Une violente tempête vient d'éclater sur Cherbourg. D'épouvantables rafales n'ont cessé de souffler, emportant les toits des maisons et brisant les cheminées. Plusieurs habitations ont été enva hies par les eaux et par la pluie torrentielle qui pénétrait k travers les fenêtres défoncées. Cette inondation a été surtout désastreuse pour le fau bourg du Roule, où 80 familles se voient aujourd' hui dépourvues de leur mobilier que l'ouragan a emporté. Plusieurs maisons se sont écroulées, et dans la campagne des arbres énormes ont été dé racinés. Pendant cette furieuse tourmente, la mer était horriblement agitée, et ses lames écumeuses se brisaient en déferlant sur le môle. Depuis 1808, disent les journaux de la localité, jamais on n'avait vu semblable tempête. Le conseil municipal a voté un secours de 1,000 francs pour les victimes de ce désastre. La tempête qui a été si funeste pour Cherbourg a également sévi sur Valonnes. Pendant soixante heures, des pluies torrentielles ont inondé la ville. La force des eaux débordées a emporté plusieurs ponts. Au milieu de la tempête, la Ville de Bar fleur, capitaine Loir, venant de Rouen, a péri corps et biens sous le cap Levi. On a recueilli le lendemain le cadavre du mousse, le couronnement et les papiers du navire. Un grand trois-mâts, supposé Danois, a aussi fait naufrage près d'Omonville. Eufin un bateau chargé d'huîtres s'est perdu dans la baie de Sainte-Anne; mais l'équipage heureu sement a pu être sauvé. Voici un des tableaux de la situation reli gieuse chez nos voisins du midi La commune de Mormoiron (Vaucluse), vient d'être le théâtre de quelques troubles k l'occasiot de la réintégration du curé JoanDis, que les habi tants avaient expulsé dans le mois de mars dernier

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Le Propagateur (1818-1871) | 1848 | | pagina 2