INTERDICTION.
TE PACHTEN
fi PACHTEN EEN HERBER&
ÉTATS-ROMAINS.
genaemd
HET KLEYN SATDHUYS,
OP DE GROOTE MARKT TE YPEREN.
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
connus. Elles ont été repoussés par des troupes
napolitaines.
On écrit deNaples,sous la date du 27 novembre,
au Journal de Débats
La ville est en émoi, l'agitation est portée son comble
chacuu ici partage, et mon oœur italien résout tout le premier
l'émotion profonde causée par cette nouvelle le Pape est
depuis avant-hier Gaëte.
u Sa Saiuteté est arrivée en compagnie du ministre de Ba
vière Rome, M. le comte de Spaur, qui a été, avec M.
d'Harcourt, l'agent le plus actif de sa fuite. Le Roi Ferdinand,
immédiatement informé par M. de Spaur, qui était porteur
d'une lettre dans laquelle le Saint-Père demandait l'hospitalité,
est parti hier matin pour Gaëte avec toute la famille royale
S. M. est de retour en ville depuis quelques heures le plus
impénétrable mystère règne sur ce qui s'est dit dans cette
solennelle entrevue.
Ou ignore donc ce que le Pape aura décidé sur le lieu de
sa résidence. La route de Naples était seule praticable. Le
chemin de Civita-Vecchia était gardé., et celte surveillance
coupait ainsi la voie de mer. Aller en Toscane u'était guère
possible, pour y trouver Guerrazzi et l'atmosphère d'agitation
et de troubles qui entoure bien malgré lui la personne du
grand-duc. Il a donc fallu prendre la direction de Terracine.
Quant la iésidence future de S. S., voici ce qu'on dit et
ce qu'on présume Le Pape serait très-mal Gaëte et ne
pourrait songer y séjourner longtemps; la ville de Bénévent,
enclave ponliticale dans le royaume de Naples, offrirait quel
ques avantages, entre autres celui d'être indépendantchez
soi, et plus convenablement sans doute que partout ailleurs
mais cette résidence a aussi le grave inconvénient d'être mal
installée matériellemeut et dans des couditious de séjour im
possibles admettre Le couvent du mout Cassin, auquel l'on
pourrait penser également, serait une sorte de désert inacces
sible, et présenterait en outre le danger de ne pas mettre la
personne du Pontife l'abri d'uu coup de main préparé sur la
fioutière romaine, qui est proche. Resterait donc, en dernière
analyse, la résideuce royale Caserte, près de Naples, digne de
reoevoir le chef de la chrétienté, et située une heure de
distance de la ville, laquelle elle est liée par un chemin de
fer; il y aurait encore la des objections faire. Resteraient
également Malle, l'Fspagne, et eutin la France.
L'arrivée du Saiut-Père cause ici une joie inexprimable,
taut parmi les amis de la religion que parmi ceux du gouver
nement auquel elle doune une grande force et un puissant
relief en Europe. On porte auz nues M. de Spaur, M. d'Har
court, M. Martiuez de La Rosa, qui sont regardés comme avant
pie un grand appui au Pape et comme ayant puisamment
coutribué son évasion. Voici les détails qui ont été répandus
sur cette évasion même chacun se les racaute dans les rues.
J'ai soin, en vous les adressant, de les débarrasser de l'exagé
ration dont nos imaginations italiennes savent empreindre tous
les récits.
u Le Pape était depuis plusieurs jours en quelque sorte gardé
vue. M. de Spaur se présente au palais, exprime vivement
le désir de voir S. S. et de l'entretenir d'une demande de
bulles et de dispenses au sujet d'un prétendu mariage entre
une priucesse de Bavière et le comte de Trapani. 11 est intro
duit dans le cabinet, mais la porte reste ouverte, et plusieurs
personues préposées U surveillance coutinueut causer et
se promener dans la salle qui précède. L'entrevue de M. de
Spaur se prolonge; au bout de quelque temps» M. d'Harcourt
se présente son tour, demande aussi être insroduit, et se
met, en attcndaut, causer avec les assistants, les occupe,
détourne leur attention de ce qui se passe dans le cabinet du
Saint-Père, et les attire peu peu dans uu coin de la salle d'où
ils ne peuvent voir ce qui se fait dans ce cabiuet.
Après quelques minutes de conversation, on jette par la
porte un coup d'œil inquiet, on entre: le cabinet est ride. Le
Pape avait disparu par uue porte du fond, il était parti vêtu
d'une simple soutane et passant pour le chapelain de M. de
Spaur. En franchissant la frontière napolitaine, une difficulté
apparente surgit le commaudaut de la place, homme rigide,
apiès avoir examiné le passeport du ministre de Bavière, in
sista pour voir celui du chapelain M. de Spaur se pencha
l'oreille de l'onicier, lui dit quelques mots, et c'est en voyant
le digue commandant se jeter geuoux pour baiser sa mule,
que les assistants apprennent la préseuce du Saint-Père. S. S.
est arrivée dans uu déuûment complet le Roi a amené hier
avec lui une partie de sa maisou et tout le matériel nécessaire,
M. d'Harcourt n'est arrivé qu'hier 26 Gaëte sur le Tênare
qui était stationné Civita-Vecchia. On est ici sans nouvelles
de l'ambassadeur d'Espagne, M. Martinez de La Rosa. Les
nouvelles de Rome sont assez confuses; le bruit court toutefois
que la légation de Bavière aurait été pillée, puis incendiée, en
haine de la part qu'a prise la fuite du Pape le ministre ba
varois, dont le projet, quoique resté secret, était du reste conçu
l'avance. Les mesures de toute nature avaient été prises avec
uu admirable sang-froid par divers membres du corps diplo
matique. Le cardinal Antonellireste sevl auprès du Pape
depuis la journée du 16, l'avait précédé de vingt-quatre heures
Gaëte.
L'Estafette donne de son côté sur la fuite du
Pape les détails suivants, qu'il dit tenir de bonne
source, et qui nous semblent, toutefois, moins
exacts que ceux donnés pari e Journal des Débats:
C'est M. d'Harcourt, ambassadeur de France
Rome qui le Pape est redevable de sa liberté. C'est
sous le costume d'un valet qu'il a pu échapper a la
vigilance de ses gardiens; pendant qu'il revêtait la
livrée d'un des domestiques de M. de Spaur, am
bassadeur de Bavière, M. d'Hacourt haranguait le
peuple du côté opposé a celui par lequel le Pape
devait s'échapper.
C'est dans une des voitures de l'agent diplo
matique dont il avait endossé la livrée que le Pape
est parvenu jusqu'à deux lieues des frontières na
politaines. La voiture n'a pu continuer son chemin,
des bandes de volontaires italiens parcouraient la
campagne et rendaient dangereuse la position des
voyageurs. Pie IX a été obligé de mettre pied terre
et de gagner par des chemins détourner le sol na
politaine.
Deux fois les baudes de volontaires ont pénétré
a main armée dans les États de Ferdinand, aussitôt
que la fuite du Pape et son lieu de refuge ont été
connus. Elles ont été repoussées par les troupes
napolitaines.
D'après les dernières nouvelles de Rome, la
ville était assez calme, la Chambre des Députés,
réunie le lendemain du départ de Pie IX, s'est
déclarée en permanence etvu les circonstances
graves où se trouvait la patrie, elle a décidé que
les résolutions qu'elle prendrait seraient valables,
quoiqu'elle ne se trouvât pas en nombre. Il n'y
avait que 4g députés présents. Cinq commissaires
ont été nommés pour dériger une adresse h l'Etat
et au peuple romain. Le comte Mamiaui a montré,
dit-on quelque hésitation h accepter le ministère
après le départ du Saint-Père, mais il s'y est décidé.
Le mouvement se propage, du reste, dans l'Italie
qui menace de se retrouver tout entière en feu.
Voici quelques détails donnés par le Spectateur
du Midi sur le départ du Pape de Rome, il y a
lieu de croire qu'il les tenait de quelques-uns des
compagnons de voyage de Mgr Piccolomini et Mgr
Délia Porta; prélats romains attachés h la maison
du Souverain-Pontife, et débarquée Marseille:
Vendredi soir, 24 novembre Pie IX, après avoir appelé
près de lui quelques uns de ses plus fidèles amis, et leur avoir
recommandé de quitter Romeétait descendu par uu escalier
détourné daus la cour du Quiriualoù il avait trouvé une
voiture de simple appareucedans laquelle l'attendait M.
d'Harcourt, ambassadeur de France.
Cette voituie put sortir par la porte principale du Quirinal,
sans être l'objet d'aucune visite, et elle conduisit hors de Rome,
fugitif et désolé, celui que toute l'Italie appelait naguère son
Régénérateur.
ce inotneu de suprême angoisse de préoccupation si grave,
le Pape peusait encore la France et aux évêques qu'il con
naissait plus particulièrement; et, Deu de minutes avant son
départ, il chargea deux prêtres qui partaient pour Marseille de
porter notre digue et vénérable évêque l'expression de toute
sou affection et sa béucdictiou toute spéciale pour lui et son
diocese.
11 parait certain que dans la journée du 16, le peuple a
tiré des coups de fusil sur le palais de l'ambassade de France,
et que la plus affreuse auaicbie a régué daus Rome.
Quaut au Pape, on n'a aucun renseignement positif sur
la route qu'il a prise. Ou est porté croire qu'il s'est embarqué
bord ds TénareCivita-Vecchia, qu'il est toujours acoom-
pagué de M d'Harcourt, et qu'il s'est dirigé sur Naples, soit
pour se réfugier auprès de l'amiral baudiu, soit pour se rendre
malle, où le Sacré-Collége serait convoqué.
Le Spectateur ajoute
Au moment de mettre sous presse, nous recevons de nou
veaux détailset uous avons la douleur d'annoncer qu'on est
daus la plus grande iucertitude au sujet du Souverain-Pontife.
Il paraît établi qu'il n'était pas bord du Ténare quand ce
bâtiment a quitté Civita-Vecchia et que si Pie IX a pu s'em
barquer, ce qu'on iguoreil n'a pu le faire qu'à Ostieoù le
Ténare aurait relâché, a
Te bekomeo by de weduwe
M* E.-A. COMYN koopvrouwe
te LaDgemarckaile slag van
schoone en volwassen Plant-
Boomen, bestaende in
Iepen (holanders, witte en
roode klimmers), witte en roode Popelieren
Abeelen Appel- Noôt en Peêr-Boomen voorts
Doornen, Elzen en meer andere, al staende in de
Kweekery van gezegde weduwe COMYN, digt
by de dorpplates van Langemarck. (18)
T iR HOBÎU) M
DE PREMIÈRE INSTANCE D'YPRES.
A la requête de Mansuet Duriez, cultivateur
domicilié 'a Reninghelstpar Jugement, rendu
par défaut faute de comparaître, le Tribunal
de première instance séant 'a Ypres a prononcé
1'in Ter diction de Jacques- François Duriez
sans profession, domicilié S'-Jean-lez-Ypres,
le premier du mois de Décembre mil huit cent
quarante huit. Pour extrait, l'Avoué du pour
suivant (signé) L. COMY'N Avoué. Enregistré
avec un renvoi a Ypres le sept Décembre 1800
quarante huit, volume dix-sept, folio vingt-un
recto, case six, reçu deux francs vingt-un cen
times, additionnels compris. Le Receveur (signé)
H. Nagels.
Pour copie conforme
(1) L. COMYN Ar.
Oin met i*n Januarius t84g in gebruik te treden:
een HUIS dienende voor Winkel met Bakkery
en 11 aren 4o centiaren Grond daer medegaende,
gestaen en gelegen ter Nederplaets in de gemeente
Reninghelst, langst den steenweg, toebehoorende
aen Mynheer Huyghe-De Schodt, eigenaer tôt
't zelve Reninghelst en thans gebruikt door Sr
Charles Liebaert.
Deze Bakkery en Winkel zyn zeer voordeelig
gelegen ont veel nering te behoudeD.
Voor deze Verhuring zich aen te bieden by F.
Camerlynck, Gemeente-Secretaris te Renin
ghelst. (1)
Du 3 Décembre au O Inclus.
NAISSANCES.
n Du sexe masculin,
5 Du sexe féminin, ToUl I3*
Un mort-né du sexe féminin.
DÉCÈS.
I. VerbekeMarie-Dymphne-Susanueâgée de 77 ans, ren-
tiere, veuve de Jean-Jacques Lambiu, rue de Bailleul.
2. Claeys, Ive, âgé de 24 ans, journalier, célibataire, rue de
Meuin.
3. Sent, Marie-Thérèse, âgée de 28 ans, dentellièrecéliba
taire, Marché aux Bëtes.
4. Clarebout, Ange, âgé de 65 ans, journalier, époux de
Marie-Thérèse Blauckaert, rue de Menin.
5. Ferné, Isabelle-Coustanceâgée de 86 ans, dentellière,
célibataire, rue de Meniu.
6. Vansteene, Pierre-Jacques, âgé de 57 ans, journalier, veuf
d'Eugénie-Coustance Verhaege, époux de Nathalie-Eu-
géuie Verschaeve, rue du Verger.
7. Wallaert, Julie-Virginie, âgée de 4» ans,sans profession,
épouse d'Adolphe-Joseph Boyaert, rue de Menin.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin 3
FémininTotal- 4-
MARCHE D'IPRES. Du 9 Décembre.
NATURE
DES GRAINS, LÉGUMES, VIANDES
ET PAIN.
Froment, par hectolitre
Seigle, par idem,
Feves, par idem.
Avoine, par idem
Pommes de terre, par idem
Id. blanche
Beurre frais, le kilog
saler, par idem
Bœuf, par idem
Vache, par idem,
Veau, par idem
Mouton, par idem,
Porc, par idem
Pain, par idem
2 w
00
c
i
u
s
Prix
MOYEN.
PAC
Kilog.
FR. C.
FR. w
5l2
l6 OO
90
10 00
81
9 60
28
6 a5
10
5 67
M
H
5 34
a
I 46
M
M
l
x 00
I 10
1 10
I 10
M
19
Ypres, Imprimerie-Librairie de Désiré Lambin-Mortier»
éditeur-propriétaire, rue de Lille, 10, près la Grand Piac€'