LE MUSÉE DE LA VILLE
ADJUDICATION
SERA OUVERT AU PURLIC
pendant toute la durée de la FOIRE, com
mencer du Dimanche, 4 Mars 1849, de 2 S
heures de relevée. (3)
Mis prix séparément 3,420 francs.
Et en accumulation 3,410 francs.
3
connaître en même temps que le gouvernement
viendra en aide aux communes qui, n'ayant pas les
ressources nécessaires, ne peuvent prêter leur con
cours cette mesure.
Le conseil communal de Liège a décidé ven
dredi, conformément aux conclusions d'un rapport
Je la commission de police, qu'il sera exercé un
recours au Roi contre les réductions faites par la
Jépulation permanente, dans quelques allocations
fu budget de la garde civique.
Dans la soirée du 20 de ce mois, les nommés
Louis et Abraham Sasserath, condamnés par la
cour d'assises du Limbourg, le premier h dix années
de travaux forcés et le second cinq ans de réclu
sion, se sont évadés de la prison de Tongres.
On lit dans le Morning-Post, du 21 février:
La dignité d'abbé vient d'être restaurée en
Angleterre: un abbé vient d'être sacré an Mont-
Saint-Bernard, dans la forêt de Charnwood, di
manche dernier. Le révérend S. Palmer, autrement
Ait Père Bernard, supérieur du monastère, a été
installé dans les fonctions abbatiales; ou lui a pré
senté la crosse; l'anneau, la mitre et les gants ont
Àté bénis par le très-révérend Père Ullathorne,
«vêque catholique romain du district de Midland.
Parmi les assistants catholiques connus, on distin
guait l'abbé Bruno, de l'abbaye du Mont de la.
Meilleraie, comté de Waterford, et les abbés Au
gustin, de Bellefontaine a Maxime, de la Meileraie,
en France. L'évèque a fait une courte allocution,
félicitant les membres du clergé de ce qu'après
trois cents, ans de désolation il plaisait a Dieu de
(«mener parmi eux l'ancienne dignité d'abbé. Il a
exhorté les treateou quarante moines et novices de
l'établissement h imiter le Père Bernard dans sont
xèle et ses bonnes œuvres.
FRANCE. Paris, 24 février.
Hier, M. Trélat, représentant du peuple, en
descendant de son appartement pour se rendre h
licètre ou ses soins étaient réclamés, a fait une
chute grave. Le bras droit est fracturé en plusieurs
endroits.
Un sous-officier, secrétaire du trésorier du
il*, vient de commettre le faux le plus audacieux
ju'on puisse imaginer. Après avoir établi une
feuille de payement de la dernière quinzaine de
janvier, et y avoir apposé les signatures des mem-
jres du conseil d'administration du corps, il porta
ette feuille chez M. le sous-intendant militaire,
qui ordonnança un mandat de 12,000 francs. Dès
qu'il eut le mandat entre ses mains, il apposa, sur
la feuille de payement les signatures de tous les
membres du conseil, comme il avait fait la quit
tance, et se présenta au trésor, où il fut payé sans
difficulté. Il a fallu que les signatures lussent imi
tées avec nne incroyable adresse, puisqu'elles ont'
trompé non-seulement M. le sous-intendant mi
litaire, mais encore le trésor, a qui on a souvent!
reproché d'apporter, dans l'examen des pièces de
dépense, un soin trop minutieux; toujours est il
que le coupable a disparu avec ses 12,000 francs,
et que toutes les recherches qui ont été faites sont
restées, jusqu'à présent, sans résultat.
L'anniversaire de la révolntion de février
s'est passé avec le plus grand calme. Mais on re-
îarquait plutôt une teinte de tristesse que de
Satisfaction sur la plupart des visages; et dans la
foirée, les illuminations particulières étaient fort
rares. On pouvait compter les maisons qui avaient
illuminé. Au-dessus du passage Jouffroy, on avait
placé un transparent tricolore sur lequel on lisait
Vive la République démocratique. Il y avait quel
ques lanternes vénitienne* dans les rues S'-Denis
et S'-Martin, du Temple, et S'-Antoine. Mais on
en voyait presque aucun dans la Chaussée-d'Autin
et le faubourg S'-Germain.
M. Vatout étant mort sans avoir eu le temps
de faire son testament, une pauvre femme qui avait
,été sa sœur plutôt que sa domestique, a reçu de
Louis-Philippe la lettre suivante
Madame,
Vatout est mort sans avoir eu le temps de voir
pi'il mourait. Je sais tout ce qu'il vous doit de dé
vouement. Permettez h un de ses amis de faire ce
fju il eût fait lui-même. Sa perte en sera adoucie.»
Ue brevet de pension de 1,800 fr. accompa
gnait cette lelttre.
Le bruit courait aujourd'hui que la Reine
douairière d'Espagne aurait enfin accepté les offres
de la famille Bonaparte pour le beau domaine de la
Malmaison, que Marie-Christine possède depuis
sept ou huit ans.
L'abbé Châtel est toujours l'indigne apostat
dont on a si souvent entendu parler d'un bout de la
France h l'autre, Le nom de ce misérable soulève le
mépris et l'indignation. 11 n'est pas un homme de
cœur, quelle que soit sa croyance, quelque parti
qu'il appartienne, qui ne repousse avec dégoût ce
prétendu primat des Gaules.
Hier ce monsieur a saisi l'occasion qui lui était
fournie-par l'anniversaire dn 24 février pour an
noncer-la chute finale du catholicisme et le régime
de la loi du bonheur et de l'amour sur la terre. Il
a prodigué l'insulte au Pape, et déclaré dans son
ignoble argot qoe les^prêtres mentaient en con
damnant Caïu, le meurtrier d'Abel. Caïns'est-il
écrié, était le prolétaire, tandis qu'Abel était l'a
ristocrate
Les envoyés de la République romaine sont
arrivés Paris hier matin. Ils n'ont pu encore être
reçus au ministère des affaires étrangères.
On annonce que M Pierre Leroux doit saisir
l'Assemblée nationale d'une proposition ayant pour
but de déclarer que l'adultère serait considéré dé
sormais non plus comme un délit, mais comme un
crime, qui sera jugé par le jury et puni d'un em
prisonnement de trois h six ans.
Ce matin, h 8 heures, la gendarmerie h cheval
a-conduit a là Préfecture de Police deux voitures
omnibus de Passy, remplies d'une trentaine d'hom-
mesquiavaient été, disait on, arrêtés la nuit dernière
en société sécrète. La plupart étaient des artisans
bietr vêtus.
ÉTATS ROMAINS.
L'excommunication rend impossible toute con
ciliation entre le clergé de Rome et le gouverne
ment le refus de chanter le Te Deum Saint-
Pierre a été le prétexte de quelques désordres; des
bandes d'émentiers ont parcouru les rues en criant:
Mort aux noirs Mort aux prêtres
Les biens de la noblesse et des émigrés ne seront
propableraent pas plusépargnésque ceux du clergé.
Le peuple des rues s'est déjà prononcé; il ne veut
plus laisser circuler les voitures ayant des domes
tiques eu livrée.
Le nouveau ministère de la République a été
installé comme suit Intérieur, Soffi; guerre, Cam-
pello, Mezzacapo et Calandrelli; finances, Guic-
cioli; instruction publique, Muzzarelli; justice,
Lozzariui (de Forli); travaux publics, Sterbini;
président de Rome et son arrondissement, Mariani;
police, Pascoli. On 11e sait pas encore qui occupera
le ministère des affaires étrangères.
Ou lit dans VEpoca Après ses nombreux,
sacrifices pour la patrie et ses luttes constantes avec
les anciens gouvernements, après ses services com
me membre de la commission provisoire de gou
vernement, Charles-Emmanuel Muzzarelli de Fer-
rare abandonne le titre et la qualité de Monseigneur,
attachés la qualité d'auditeur et doyen délia
Rota il rentre dès présent dans la modeste pro
fession d'avocat du bureau romain.
Des commissions populaires sont chargées
d'établir l'inventaire de tous les biens, revenus,
immeubles ou effets mobiliers des églises, couvents,
congrégations, hospices, évêchés, presbytères et
autres fondations pieuses de toute nature.
Le i4 au matin un petit avis sur papier bleu
invite le clergé ne plus sortir en costume, parce
que ce costume rappelle trop l'obscurantisme des
années passées. Les pensions alimentaires qu'on lui
promet en échange de ses biens ne seront peut-être
pas toujours exactement payées. O11 parle de fon
dre les cloches des grandes basiliques, afin de les
convertir en canons et en numéraire. Le clergé est
le vaincu; or l'histoire des vaincus se résume tout
entière dans le mot de Brennes, dit aussi entre le
mont Palatin et le Capitole Vvictis
Le prince Canino perd chaque jour de sa popu
larité. VEpoca et le Conlemporaneo l'attaquent
avec une vive acrimonie. Trois représentants se
sont présentés l'Assemblée en bonnet rouge. Ce
signe ne prend pas. Toutefois il continue toujours
dominer la ville dn haut de la tour du Capitale et
du haut de l'obélisque de la Place du Peuple. Les
armes pontificales sont enlevées des établissements
publics et des palais des princes. Ou les laisse aux
églises et aux palais des ambassadeurs, tous absents.
L'aigle va remplacer les clefs, et les faisceaux con
sulaires la tiare.
On écrit de Gaëte VAlba de Florence, du 17
Des personnes ordinairement bien informées
affirment que, dans le Consistoire du 9 février, le
Pape a déclaré aux cardinaux qu'il aimerait mieux
abdiquer que de faire un appel l'intervention
armée de l'Autriche. Alors le cardinal Macchi se
serait exprimé en ces termes:
Saint-Père, vous ne pouvez ni ne devez abdi
quer qu'après avoir recouvré votre puissance; alors
vous pourrez la remettre votre successeur comme
elle vous a été remise vous-même.
Alors le Saint-Père adopta la proposition du
cardinal et signa la demande formelle de l'inter
vention de l'Autriche, en déclarant qu'il étaitidé-
cidé abdiquer.
La nouvelle de la proclamation de la Répu
blique Florence est aujourd'hui un fait certain.
Livourne a suivi cet exemple.
Il est question de constituer une République de
l'Italie centrale, dont Rome serait la capitale.
A la date du 17 février, le Saint-Père était
toujours Gaëte.
Le 16, Sa Sainteté a protesté contre l'établis
sement de la République Rome.
Le comité exécutif a nommé, comme on sait,
plusieurs chargés d'affaires l'étranger. On re
marque que, sous prétexte de leur confier des mis
sions délicates, il,se débarrasse de révolutionnaires
les plus embarrassants. Ainsi, dans la dernière
fournée figure le nom de M. de Boni, rédacteur du
Tribunojournal peu bienveillant pour le gou
vernement, qu'il trouve trop modéré. M. de Boni
est envoyé en Suisse.
Le JEUDI 8 MARS 1849 4 heures de
relevée au cabaret la Belle Vue Messines, il
sera procédé par le ministère de M* NEVEJAN
Notaire résidant audit Messines Y ADJUDI
CATION d'une belle et bonne petite FERME
de la contenance suivant titre de 1 hectare,
5i ares 52 centiares et suivant le cadastre de
1 hectare, 28 ares 65 centiares située en la com
mune de Wytschaete au sud de l'église ayant
une issue jusqu'au chemin dit Toereloerestraetjen,
tenant aux propriétés de MM. Pierre Logie a
Messines, Russchaerl-Dubar Bruges, le comte
Detheux, Ferricx-Delbeque Ypres et des frères
Liebaert Kemtneloccupée avec droit de bail
jusqu'au ier Octobre (856 par le co-vendeur
Augustin Bouche au prix annuel de 120 francs
par dessus l'impôt et l'entretien des bâtiments
de toutes réparations, divisée d'après les affiches
en 2 lots.
Les conditions, titres de propriété et plan ca
dastral sont déposés en l'étude dudit Notaire
NEVEJAN.
(1) Qu'on se le dise.