est venu se heurter contre l'extrémité de l'estacade de l'est et s'y est perdu. Tout l'équipage a péri, a l'exception d'un seul matelot, qui est parvenu a se sauver. Quatre canots de Bredene (sas de Slykens), faisant la petite pêcbe et se trouvant déjà depuis jeudi a l'ancre le long de la côte, chassés par l'ou ragan, sont venus échouer sur la plage. Un de ces canots s'est renversé et deux hommes ont été noyés. On lit dansl'Indépendance Les journaux de Bruges prétendent que le gouvernement a pourvu aux places en ce moment vaeantes de gouverneur de la Flandre occidentale et de commissaire de l'arrondissement de Bruges et parlent des choix qui auraient été faits, les uns en les approuvant, les autres en les blâmant. Nous croyons savoir qu'il n'y a lieu, quant h présent, ni au blâme ni h l'éloge, par l'excellente raison que rien n'est encore arrêté et qu'aucun choix n'est fait. Le bilan de la Banque de Flandre sera très- prochainement présenté aux actionnaires en assem blée générale. Il sera satisfaisant. Un intérêt de cinq pour cent sera attribué aux actionnaires. Ce paiement n'avait pas eu lieu l'année précédente. En outre, une somme de ceot mille francs au moins pourra être affectée comme amortissement pour balancer d'autant le compte des affaires h liquider. Émancipation On a l'habitude dans quelques fermes de construire des réservoirs d'urine sous les écuries des chevaux. Un triste accident est résulté de cette habitude dans la commune de Maldeghemrla voûte construite sur le réservoir s'est écroulée pendant la nuit et quatre superbes chevaux de trait ont péri. Nous avons déplorer un triste accident qui a eu lieu dimanche dernier, jour du grand carnaval. Quelques campagnards de Linden se trouvaient attablés dans un cabarêt de la rue de Diest, lorsque y entrèrent plusieurs personnes masquées dont un soldat du 1" régiment de lanciers. Les campagnards s'étant moqués de ces masques, il s'en suivit une rixe dans laquelle le lancier reçut plusieurs coups de couteau dans le côté gauche. La police a arrêté immédiatement les auteurs de ce méfait et les a conduits en prison. L'état du blessé a été alarmant les premiers jours, mais aujourd'hui il est hors de danger. Courrier de Louvain.) Le bois de noyer pour futs d'armes a feu, est très-recherché, des agents spéciaux sont chargés d'acheter, faire abattre et transporter ces arbres Liège les villages proximité du chemin de fer sont particulièrement l'objet des explorations, ils jouissent du haut prix actuel de ces bois. La tempête du 28 février devait faire crain dre de nombreux sinistres en mer, nous en avons fait connaître quelques-uns; voici de nouveaux malheurs a cette liste déjà trop longue On écrit de Harwich, le 2 mars Le trois- mâts-barque belge, Dyle, c. Lams, allant d'Anvers la Havane, s'est perdu sur le Longsand l'équi page, composé de i3 hommes, est sauvé, et a été conduit ici par le Scout (r. c.) Le 3 mâts-barque américain Floridicin, cap. "Whitmore, allant d'Anvers New-York, s'est perdu le 27 février sur leLongsand; d'environ 17a hommes, tant équipage que passagers, seulement un passager et trois hommes de l'équipage ont pu être sauvés par le cuttea Petrel ils ont été débar qués ici. Une galiotte hollandaise (nom inconnu) s'est également perdue sur le Longsand on y a envoyé du secours. Ou écrit de Lomestoft, le 2 mars: La ga liotte belge Bernard, c. Brickx, allant d'Ostende Londres, a été assaillie par la tempête O.-N.-O. hier matin vers neuf heures, environ quarante milles, et a sombré vers une heure. L'équipage a été recueilli par lesmack Good Inlenl, c. Moor, et conduit dans ce port. bourse de bruxelles, 6 mars. Emprunt i84<> 5 p. °/0 89 3/8 A. i84? 5 p. 89 3/8 A. 1844 4 °/o 81 3/8. Récépissés 1848 86 1/2 A. FRANCE. Paris, 4 mars. On lit dans le Moniteur A Laugeac Haute-Loire)les adeptes de la République démocratique et sociale se sont livrés h une hideuse et dégoûtante orgie. Quatre individus vêtus de rouge de la tête aux pieds, portaient des haches et des piques. Quatre autres individus, ha billés de blanc, étaient attachés avec des cordes que les rouges tenaient la main. Ce cortège, pré cédé d'un tambour et suivi d'en viron cent personnes, a parcouru deux fois l'étendue de la ville,s'arrêtant sur les places publiques pour mener une danse infernale autour des arbres dé la liberté. Au milieu* de la danse, on traînait les blancs au pied de l'arbre, en les obligeant b se mettre a genoux pour faire amende honorable; et les rouges brandissaient leurs haches sur la tête des captifs. Puis, l'on coupait la tête des mannequins blancs, pour rendre plus frappant le simulacre. A Schirmeck (Vosges)l'appareil de terreur était encore plus complet. Vingt jeunes gens armés de sabres et de haches, dont un figurait le bourreau, ont promené dans plusieurs communes une charret te sur laquelle ils avaient établi une guillotine. Le cortège s'est arrêté sur la place publique et devant les habitations des personnes riches. A chaque sta tion le bourreau exécutait un mannequin. Avant comme après l'exécution la bande criait tout haut: Les riches crient Vive Cavaignac! nous autres, nous crions Vive Robespierre! vive la guilloti- ne! et si les riches ne sont pas contents, nous leur en ferons autant M. Thadée Ornao, inspecteur des forêts vient de trouver la mort sur le chemin de fer de Saint- Étienne, pour s'être penché imprudemment hors de la voiture l'approche d'un des tunnels voisins de Givors. Sa tête fut frappée a la partie supé rieure par la voute^ La mort fut immédiate. A côté de lui se trouvait sa belle-sœur. Un sinistre épouvantable a jeté le deuil et la consernation dans la ville de Boulogne-sur-Mer. Le 28 février, un terrible coup de vent a jeté la côte, vers une heure après-midi, huit bateaux de pêche et caboteurs de ce port; les derniers sont tous brisés, des équipages entiers ont péri. On lit dans la Presse Voici des bruits qui couraient dans les couloirs de l'Assemblée, mais dont nous ne garantissons l'exactitude: Dans un conseil tenu ce matin a l'Elyséeil aurait été décidé que la France interviendrait di rectement, avec le concours des autres puissances catholiques, au premier appel du Souverain-Pon tife. Des ordres auraient été donnés immédiatement de grouper des troupes sur Toulon et Marseille pour cette éventualité. Une escadre serait dirigée dans les eaux de Civita-Vecchiaoù elle se tiendra en observation suivant ce qui sera arrêté avec le gouvernement napolitain qui réclame l'appui moral de la France pour mener b bien ses affaires de Sicile. On attend des dépêches importantes de Gaëte. Le mouvement électoral se propage déjb rapidement sur toute la France de toutes parts les comités s'organisentles manifestes se lancent ou se préparent, les listes commencent b circuler. La formation des listes de candidatures des montagnards et des socialistes est, dit-on, déjà très-avancée; d'après les bruits les plus répandus et en attendant les listes des départements, il pa raîtrait que celle de Paris serait déjb même arrêtée comme suit: MM. Ledru-Rollin Lagrange La mennais, Félix Pyat,Caussidière,Kersausie, Albert, BarbèsLouis BlancBauneDupolyMartin Ber nard, Perdiguier, Lacambre, d'Alton-Shée, Prou- dbonPierre LerouxGreppoRaspailCabet Esquiros, Pierre Dupont, Nadaud, Tonssenel Thomassin, Lachambaudie, Thoré, Pierre Vinçard. Ce matin, vers 3 heures, aoo hommes de gendarmerie mobile, en tenue de campagne, sont arrivés a la garde du chemin de fer d'Orléans. A trois heures et demie, un officier de paix avec trente sergents de ville, portant le nouvel uniforme, est venu annoner l'approche des accusés devant être transférés b Bourges. A quatre heures et demi, la première voiture cellulaire, venant de Sainte-Pélagie et renfermant deux accusés, Degré et un autre, est entrée dans la gare, accompagnée de M. Hanchard, commissaire de police du quartier Saint-Marcelsous l'escorte d'un escadron de dragons puis une grande voiture cellulaire, venant de la conciergerie et contenant cinq accusés, parmi lesquels était l'ex-général Courtais. Mme Courtais, qui avait obtenu l'autori sation d'accompagner son mariétait placée dans le couloir de cette voilure, escortée par un escadron de lanciers. A cinq heures, est arrivée une troisième voiture, sous l'escorte d'un escadron de lanciers: elle ren fermait Barbès, Albert, Blanqui, Sobrier, Raspail, Quentin, Flotte et autres détenus a Vincennes. En montant dans cette voitnre, Raspail a pro testé en termes violents contre ce mode de transport. Sobrier a ajouté: Si j'avais fait coffrer tous ces bourgeois pendant que j'étais préfet de police, nous n'en serions pas lb aujourd'hui. Un de ses co-accusésaurait répondu: Patience,ça reviendra. Nous aurons notre tour. Avec quelques cris de: Vive la République démocratique et sociale! ces mots sont les seuls qu'aient proférés les accusés. Barbès et Albert étaient fort abattus. Arrivés b la gareces trois voitures ont été pla cées sur des turcs de diligences, et le signal du départ a été donné b cinq heures. A huit heures et demie, le convoi était b Orléans. Il a été rendu b Bourges b huit heures après-midi. Les membres de la haute cour nationale et M. le procureur-général Baroche, sont partis par le convoi de midi. Les magistrats seront logés dans l'antique hôtel Panette où a habité Don Carlos. Les membres du Parquet logeront au palais archipis- copal. M. Mie (Louis)maire de Pérîgueuxa été suspendu de ses fonctions par arrêté du préfet de la Dordogne La Révolution démocratique et sociale nous apprend que les républicains français réfugiés b Londres ont célébré par un banquet fraternel l'anniversaire de la révolution de Février. C'est M. Louis Blanc qui présidait ce banquet, auquel assis tait M. Caussidière. Voici les différents toasts qui ont été portés A la révolution de février! Au peuple! Aux martyrs de la liberté! A l'organisa- tion du travail A la Montagne de 93 A la République universelle A l'abolition du prolétariat! A l'accord de tous les intérêts! Aux délégués de Luxembourg Le banquet s'est terminé par une opposition en faveur des déportés, c'est-à-dire les insurgés de juin c'est M. Louis Blanc qui a proposé une sous cription en leur faveur

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2