VENDIT» VAN MIUBILËN,
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- VENTE
BEESTIALEN
TE YPER,
Membres de la commission Guéneau de
Mussy, président; Martin-Solon, secré
taire; Husson, Bailly, Andral,'Gaul
tier de Claubry, Chomel, Gérardin,
Boullaud, Cornac, Isidore Bourdon.
ALLEMAGNE.
PAR AUTORITÉ DE JUSTICE.
I [Kl A M mU E G1WI (Ë1 PI F3
Le feu souterrain qui existe depuis des siècles
dans la houillère de Planitz, près de Zwickau, a
fait e'ruption au-dehors le 1er avril, par le puits
d'extration. Le bruit et la quantité de matières
enflammées qui ont été lancées faisaient ressembler
cette éruption b celle d'un volcan.
Le soir surtout, c'était un spectacle admirable.
Des millions de flammèches ressemblant a des dards,
des étincelles de toutes couleurs, remplacées de
certains intervalles par d'épaisses colonnes de
fumée formaient un tableau majestueux qui avait
attiré beaucoup de monde aux environs.
BADE.
Le jury, a Fribourg, a rendu le 3i mars
l'unanimité, un verdict de culpabilité contre Struve
et Blind, les deux chefs du mouvement républicain
tenté l'année dernière dans le grand duché de Bade.
Ils ont été condamnés a huit années d'emprisonne
ment dans une forteresse.
PIEMONT.
Une correspondance de Turin dit que les né
gociateurs piémontais,MM. La Bormida et de Revel,
qui avaient été envoyés Milan auprès du maréchal
Radetzky, auraient quitté cette ville pour se rendre
Vienne.
La Gazelle Piémontaise publie des nouvelles
de Naples du 24 marslesquelles disent que
l'ultimatum napolitain a été mal reçu dans plusieurs
villes telles que Trapani, Girgenti, Syracuse et
Catane, mais qu'b Catane il existe un parti modéré,
cest-b-dire un parti favorable la conciliation
comme il en existe un b Palerme.
On écrit de Gênes le r" avril, 10 heures du
soir, au National de Paris, qui a épousé la cause
des insurgés génois
La lutte est commencée. Ce soir vers cinq
heures le peuple s'est porté sur l'arsenal de la
marine, s'est emparé des canons et des fusils, et
s'est de Ib dirigé vers l'arsenal de terre, où s'est
retranché le général commandant la division de
Azarta avec six mille hommes.
Le combat s'est engagé par une assez vive
fusillade de la part du peuple, a laquelle a répondu
la troupe par des décharges de mousqueterie et de
canon a mitraille; vingt-cinq b trente citoyens
sont restés morts sur le coup. Du côté de l'armée,
le colonel des carabiniers et le colonel des gardes
ont péri. La position pour les Génois était des
plus mauvaises, l'armée faisant feu des casernes
sur le peuplequi se trouvait posté sur la place de
l'Acquaverde et a l'angle de la rue quide la
place du Prince Doria, monte vers l'arsenal. Après
un engagement assez vif, le combat a été suspendu.
De toutes parts, le tocsin sonne. Les croisées sont
éclairées. Vers la place Doriadans les rues
Charles-Albert, Balbi, place de l'Annonciade et
dans toutes les rues voisines s'élèvent des barricades.
Le 2 avril, huit heures du matin.
La ville toute entière est hérissée de barricades
formidables. Les meubles, les chaises, les poutres,
les bancs des églises et jusqu'aux bateaux ont été
employés b cet usage. La ville compte 3o,ooo
défenseurs.
11 heures du matin.
La victoire est au peuple génois.
Je vous disais hier que le général de Azarta
occupait, avec six mille hommes, l'arsenal de terre,
position très-importante, b l'extrémité de la ville,
vers la route de Turin. Ce matin, la garde
nationale et le peuple génois se sont emparés d'une
position appelée la Pietraminula, laquelle domine
et commande l'arsenal. Malgré l'élévation prodi
gieuse de celte position le peuple y a transporté
b bras quatre pièces de canou, en même temps que
de la partie basse de la ville, vers la piazza
deiïarquaverda se trouve organisée une défense
vigoureuse, de manière a rendre impossible toute
entrée des troupes dans la ville. A la vue de ces
préparatifs formidables, le général de Azarta a
compris que toute résistance devenait impossible.
A neuf heures les parlementaires envoyés par lui
sont arrivés au Palais-Ducal, siège du comité de
défense générale, les yeux bandés et sous l'escorte
de la garde nationale. Les conditions suivantes lui
ont été imposées
Engagement de quitter la ville dans les vingt-
quatre heures sans armes pour les carabiniers, avec
armes et bagages pour la troupe;
Livraison immédiate des forts, portes, positions
et autres défenses, b la garde nationale;
Lettre b écrire par de Azarta au général
Lamarmora, dont on a appris l'approche, lui
faisant part de la capitulation ci-dessus en lui
enjoignant de ne pas passer outre.
On écrit de Gênes, le 2 avril:
Le général de Azarta a traité avec le comité
insurrectionnel de Gênes, avec l'intervention de
lord Hardwick commandant de la frégate anglaise
la Vengeance. Les troupes ont dû prendre la
route de Savone. On dit que le consul de France a
déclaré prendre sous sa protection la famille du
général Axarta. Il a été fait de nombreuses arres
tations b Gênes par ordre du comité insurrection
nel.
h1 Opinione, journal radical de Turin, publie
les détails suivants sur les événements de Brescia
Brescia la ville des forts, la ville hospitalière,
comptant 35,ooo habitants, après Milan la plus
belle ville de la Lombardie, n'est plus qu'un mon
ceau de ruines. Côine apprenant nos désastres a mis
bas les armes. Bergame, après une lutte de quelques
jours a capitulé. Elle a été condamné b un taxe de
2 millions de florins. Brescia a combattu héroïque
ment pendant huit jours. La citadelle, occupée par
les Autrichiens, foudroyait la ville avec des bombes.
Le général Haynau est arrivé le3o mars de Padoue.
Il a donné deux heures aux habitants pour se sou
mettre. A l'expiration des deux heures le bombar
dement devait être repris.
Le bombardement, repris, a duré six heures,
il a été suivi d'nue lutte acharnée. I.a ville était
couverte de barricades s'élevant jusqu'au deuxième
étage des maisons. Ces barricades ont été successi
vement enlevées a la baïonnette après une lutte
très-sanglante. Tout pouce de terrain a été disputé
avec rage. Le massacre a été grand de part et
d'autre. L'Autrichien a triomphé, mais il a payé
cher sa victoire. Un général a été blessé grièvement;
il a fallu lui amputer la jambe. Un colonel a été
tué. Beaucoup d'officiers ont succombé. Puis ont
commencé le pillage et la brutalité de toute espèce
des vainqueurs.
Les habitants qui survivaient a cette lutte
s'étaient retranchés dans des maisons on y a mis
le feu; ils ont péri dans les flammes. Jamais depuis
j5i2, époque où Brescia fut prise d'assaut parles
Français, sous les ordres de Gaston de Foix, on
n'avait vu un pareil désastre. Brescia est tombée le
avril, neuf jours après la signature de l'armis
tice.
L'Opinione ajoute que le vainqueur a imposé
une contribution de six millions a la ville de Brescia.
ÉTATS ROMAINS.
On écrit de Rome, le 29 mars, b VAlba
A la nouvelle des désastres du Piémont, l'As
semblée a nommé un triumvirat composé de Maz-
zini, Armelliui et Saffii. On voulait aussi y faire
entrer Guerrazzi et Montanelli, mais on a pensé
que le premier, étant chef du pouvoir exécutif en
Toscaue, ne pourrait pas accepter avant que l'union
fût accomplie. Ce triumvirat n'est donc que pro
visoire, il sera modifié aussitôt que l'union aura été
prononcée de façon b utiliser les hommes les plus
remarquables des deux pays.
Voici le décret qui institue le triumvirat
L'Assemblée constituante considérant que, vu
la gravité des circonstances, il est nécessaire de
concentrer le pouvoir sans que l'Assemblée suspen
de l'exercice de son mandat; décrète
Art. 1". Le comité exécutif est dissous.
Art. 2. Le gouvernement de la République
est confié b un triumvirat.
Art. 3. Des pouvoirs illimités sont donnés a
ce triumvirat pour la guerre de l'indépendance et
le salut de la République.
On fait savoir que le samedi t4 avril i84g,
b 10 heures du matin, commune de Wesloutre,
en la ferme occupée par le sieur Adrien-Joseph
Seingier, on procédera b la Vente des meubles et
effets saisis, consistant en Ustensiles de ménage,
BestiauxChevalPorcs, Instruments Aratoires,
Fèves, Foin, etc.
Cette Vente se fera sur le lieu manoir en vertu
de l'autorisation du tribunal de 1" instance d'Ypres,
au plus offrant et dernier enchérisseur.
(signé) LEUPE huissier.
BU1TEN DE DIXMUDE-POORT.
Op DYSSENDAG 17"" APRIL i84g, ten 9
uren 's morgens, zal'er overgegaen worden, ten
huize alwaer Pieler-Joannes De Camp voerman,
onlangs overleden is, te Yper buiten de Dixmude-
poort, lot het verkoopeu van den Huisraed, Ko-
per- Tin- Yzer en Aerdewerk Akkeralm, 2
Wagens breed beslag, 2 Wagens smal beslag, 2
Drie Wielkarren al met yzere assenEzel Karre;
2 goede Werke Peerden met hunue amasseure,
een Ezel, 2 Kalf Koeyen, eenig Strooy en Hooy;
veele stukken Hout, Pannelatten Boonpersen en
Brandhout, eene groote quantiteit Peerde Mest en
Haele met meer andere voorwerpen ten dage der
venditie aen te bieden.
Deze venditie zal geschieden met gereed geld
voor de koopen van en beneden de vyf francs
ieder, voor de gene daer boven met gewoonelvken
tyd van betaling.
('-) Elh zegge het voorts.
UL C Catiiarres, Coqueluches,
nOUllluij Grippe, Enrouemens etc.
a)® a&aâ
ET RACAHOUT DES ARABES.
DELANGRENIER rue Richelieu 26 b Paris.
Dépôt chez BARBIER Coiffeur-Parfumeur, rue
de Lille85 b Ypres. (2)
Ypres, Imprimerie-Librairie de Désiré l.ambln-viorller
éditeur-propriétaire, rue de Lille, io, près la Grand'Place.