3 bourse de bruxelles, t" juin. FRANCE. Paris, 29 mai. On lit dans le Moniteur de l'Armée Des nouvelles inexactes se sont répan dues au sujet des perles éprouvées dans la journée du 50 avril par les troupes aux ordres du général Oudinot. D'après la si tuation qui vient d'arriver au ministère de la guerre, on compte 52 tués, dont 6 offi ciers. Le mouvement des hôpitaux indique l'existence de 419 malades, dont 15officiers. Il est probable que la plupart sont des blessés. Sur ce nombre, 216 dont 14 offi ciers, ont été transportés Bastia. Il est arrivé ce matin Paris 150 transportés qui ont été graciés. Le plus grand nombre appartenaient au faubourg Saint-Marceau et au faubourg S'-Antoine. Ils ont passé la journée entière fêter leur retour avec leurs amis. On assure que MM. Mercier et de La Tour d'Auverne sont arrivés hier Paris, apportant de Rome, avec des renseigne ments précieux sur l'état des choses, des dépêches importantes de M. Ferdinand de Lesseps et de M. le général Oudinot. Un grave conflit élevé entre le consul de la République française et le capitaine- général de l'île de Cuba, comte d'Alcoy, a forcé notre représentant demander ses passeports et quitter l'île. On parle d'une proposition de plu sieurs représentants, qui auraient pour but de soumettre l'élection le secrétaire gé néral de la questure. L'Assemblée paraît vouloir se ranger celte opinion. Pendant ces trois derniers jours, le choléra s'est arrêté dans sa marche dé croissante. Voici le mouvement général de l'épidémie, depuis son apparition Total du nombre des cas, 6,553; décès, 3,582; sorties, 2,050. La ville de Toulouse vient d'être af fligée, dans l'espace de quelques jours, par la disparition de trois notaires. Des faits d'une haute gravité sont, dit-on, reprochés l'un d'eux. ANGLETERRE. Londres, 30 mai. ITALIE. ÉTAT CIVIL D'YPRES, ■ombre sans autres vêtements que leurs vêtements de nnit. Une foule de ces malheureuxglissant sur la surface de la glace, furent ou écrasés par les masses flottantes ou noyés dans les flots. L'équipage fut le dernier h quitter Je pont du navire, emportant quelques provisions et quelques couvertures que les matelots donnèrent généreu sement aux femmes et aux enfants qui se trouvaient traoais de froid sur le banc. Quelques minutes après le navire sombra. Les naufragés passèrent toute la journée suspendus sur l'abîme prêt a les engloutir. Mais vers 5 heures ils apperçurent un navire qui avait mis le cap sur eux. C'était le trois ■rats le Nicarguacapitaine Maréchal allant h Québec. Deux heures après le Nicargua abordait le banc et prenait son bord tous ceux qui avaient survécu au naufrage, au nombre de 12g. Le jour suivant une partie de ces malheureux dont quel ques-uns avaient les membres gelés furent trans bordés sur le navire le Broomde Glascovvet le jour d'après les autres furent remis par le capitaine du Nicargua h bord de trois autres navires qu'il rencontra sur sa route. Le nombre de ceux qui ont péri daus ce grand désastre est d'environ 60. Emprunt 1840 5 p. °j. 88 A. 1842 5 p. «"/o 88 A. Récépissés 1848 87 3/4 1*. Emprunt 1844 4 '/v*/o 81 a. Hier, h cinq heures et demi, au moment où M. Tbiers quittait le palais de l'Assemblée pour se reodre chez lui, il fut reconnu, entouré dans la rue Nationale par la foule que les charges y avaient rejelée,et là des iulerpellationsassez embarrassantes lui furent adressées. Quelques-uns de ceux qui se trouvaient là vou lurent le forcer crier Vive la République dé mocratique et sociale! M. Thiers ne voulait pas accéder cette demande et ne savait trop comment finirait celte scène, lorsqu'une voiture attelée d'un excellent cheval passa par hasard sur le Heu du débat, et donna M. Thiers le moyen de s'échapper. Paris, 3u juin. On lit dans le Timea Nous sommes en me sure d'annoncer qu'un mariage, qui offre un intérêt plus qu'ordinaire, même sous un point de vue politique, a été arrêté entre une de nos belle com patriotes et un des personnages royaux qui ont cherché un asile en Angleterre. Le comte de Mon- temolin a offert sa main miss de Horsey, la fille accomplie de M. Spencer de Horsey, et le mariage sera célébré prochainement en Angleterre. L'état sauitaire de Londres n'a jamais été plus satisfaisant qu'il ne l'est en ce moment. Le chiffre des décès est descendu la semaine dernière 897. Depuis 1846 jamais il n'avait été aussi bas; c'est 180 moins que la semaine précédente. Le chiffre des naissances a été de i,5n. L'Irlande contenue se dépeupler d'une manière effrayante. Il n'est presque pas de jour que des centaines d'émigrants ne partent des ports de Limerick, Dublin, Cork et Liverpool. D'un autre côté, la mortalité qui décime la population des comtés du midi et de l'ouest est loin de di minuer. Ainsi nous lisons dans un jougoal de Waterford, que le nombre des décès dans le workhouse de cette ville et ses six succursales, que chaque jour plus de quarante individus sont occupés creuser des tombes et que la seule dépense des planches destinées aux cercueils est de 4 1.10 sh. (11a fr.) par jour Le ao, le général Oudinot se disposait attaquer Rome. L'escadrechargée de l'expédition espagnole qui doit coucourir la restauration du Papea quitté le 2a le port de Barcelone. Ou écrit de Rome le 2a mai, au Stalulo de F lorence Vers six heures et demie on porta sur la place du Peuple les coufessiounaux et les pupitres des églises pour les briser et les brûler. Sterbini arriva temps pour empêcher qu'on les biûlâteu disant que cela pouvait avoir des inconvénients et qu'il valait mieux les porter sur les bords du'Tibre pour faire des barricades. On écrit de Rome au Moniteur toscan Vous voulez que je vous parle de la situation de cette ville Je ne puis vous rien dire que de lamentable. Le parti modéré, quoique le plus nombreux, est par terre sous l'oppression. La craiutedes vengeances particulières et du poignard toujohrs menaçant l'empêche de réagir. La popu lace se meut au gré du gouvernement actuel, qui en a fait son esclave prix d'or. Les continuelles harangues des démagogues servent merveilleu sement maintenir cette partie du peuple dans la soumission la plus abjecte aux volontés de ces gouvernants. 11 ne manquait que le socialisme pour achever notre misère et le socialisme règne déjà comme principe dans beaucoup d'esprit; bien plus, le principe est souvent mis en pratique. Figurez- vous quelle vie mènent ceux qui ont conservé quelque chose en propre Le nombre de ceux qui ont éprouvé les effets de ces perverses doctrines est déjà grand. On lit dans le Morning Chronicle Une lettre de Florence fait la description sui vante de la situation de Rome: La ville est dans un triste état. La populace ne rêve que pillage, et le massacre commencera lorsque les défenseurs de la ville auront été battus sur les murailles. Toute l'argenterie des particuliers a été empruntée... de force. Dans les hôtels même, il n'y en a plus. Ou s'oppose au départ des Anglais, sous prétexte qae leur disparition démoraliserait les Romains; mais le but réel, c'est le pillage. Garibaldi est un bandit très-pittoresque; il est très-beau avec sa blouse rouge, ayant des pistolets sa ceinture et chapeau noir, larges bords, surmonté d'une plume verte. A la date du 24 mai, le corps expéditionnaire français n'avait encore ^it aucun mouvement con tre Rome. Néanmoins, on s'attendait toujours une attaque de sa part. Le triumvirat excitait, par tous les moyens en son pouvoir, le peaple la résistance. On répète que le Roi de Naples est rentré Gaëte? Pourquoi ce qu'on ignore. Car jusqu'ici nous ne savons rien dé positif sur les causes de la retraite opérée par son armée. On lit dans le Contemporaneo, sous la date de Rome, le 21 mai Un grand nombre de Français sur l'invitation de leur Ministre se sont réunis ce matin au palais Colonna. Un secrétaire de la légation a cherché les engager demander leurs passeports pour la France. Beaucoup d'eotr'eux sont sortis avec uu air d'indignation et aux cris de Vive la Répu blique romaine! bas le Pape, etc., etc. Le général Mezzacapo est nommé provisoirement an commandement de la garnison de la capitale et chargé de diriger la défense en l'absence du général en chef Rosselli. VItalia del Popolo du 21 mai est plus belliqueuse que jamais: «Tant que l'on vivra, dit ce journalil faut Dcpas céder. Si l'ennemi entre en ville, que l'on recommence la bataille dans les rues, par les toits. La guerre dans les campagnes, sur les monts dans les vallées, partout Mort l'ennemi Depuis l'artillerie jusqu'au couteau, tout est bon pour s'en défaire. Que celui qui pourra toucher un ennemi, le tue. La guerre que nous font de lâches ennemis est une guerre d'extermination. Si nous sommes vaincus, nous avons la ressource de l'incendie; mais jamais de capitulation. M Mal I Juin Indu-. - NAISSANCES. 3 Du «exe masculin, ,r 5 Du «exe féminin, Tolal' 8' MARIAGES. 1. Gbesquière, Frédéric, âgé de 29 »ns, meunier, et Cat- leeuw, June-Sophieâgée de 3o ans, dentellière. DÉCÈS. I. Porture, I.éopoldâgé de 3a ans, tailleur, décédé a Chalou-sur-.-aouele t,r Décembre i848. Schaitlie, Jean, âgé de 48 ans, barbier, époux de Victoire- Cécile Piereurue au Beurre. 3. Gouwy, Jean-Damas, âgé de 85 ans, constructeur de mouliu, époux de Rose Bouchaert, rue des Cbieua. 4- Oreel, Rosalie-Amélie, âgée de 14 ans, dentellière St-Jean lez Ypres. 5. Rallendux, Tbéodore-Aloïseâgé de 18 ans, éladiant célibataire, rue du Quartier-neuf. Percque, Louis-Frédéric, âgé de 16 ans, sans profession, rue de Lombard. j. LecompteCatbérine-Joséphineâgée de 8a ans, jonrua- lière veuve de Lambert Bernier, rue des Veaux. 8. Durye, Victoire-Colette, âgée de 74 ,ns» domestique,' veuve de Joseph Hoedt, enclos des Riches Claires, g. Dehaerne, Pierre-Autoine-Adrien, âgé de 69 ans, rece veur des accises, pensionné, veuf de Sopbic-Calbériue Vanderghote rue de l'Étoile. 10. Depledt, Pierre-Jacques-Josephâgé de 83 ans, saas profession, époux de Barbe-Thérése Males/a, rue de Lys. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin 2 5 remimu. 3

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 3