133 JKDH3 M13M EMPRUNT FORCÉ. PARTIE DE LABOUR SITUÉES A NEUVE-ÉGLISE, On lit dans YUnivers Le Temps annonce que M. le comte Mamiani vient d'arriver Paris. Ce journal assure que M. Mamiani est chargé d'une mission qui se rapporte la situation des affaires étrangères de Home. Chargé par qui? Ce n'est pas, assurément, par le Souvérain- Pontife, ce n'est pas non plus, sans doute, par la République romaine. Par qui donc? Le Temps rappelle que M. Mamiani n'a pas voulu prendre part aux travaux de la Constituante romaine et la déchéance du Pape. Le Temps devrait rappeler aussi que M. Mamiani, Ministre de Pie IX, l'a indi gnement trahi, enlevant au Souverain- Pontife le libre exercice de sa souveraineté jusqu'au jour où le Saint-Père recouvra assez de puissance pour le renvoyer. M. Mamiani est un des principaux auteurs des malheurs qui accablent Rome. Nous espérons qu'il aura la sagesse de s'en sou venir et qu'il laissera d'autres la mission difficile de travailler réparer le mal qu'il ALLEMAGNE. HONGRIE. ITALIE. états romains. IMMEUBLES PATRIMONIAUX. ET UNE BONNE Ih ^71 [MM 1 Avec Gains de Mise Prix et d'Enchères. DÉSIGNATION DES DITS BIENS. Le nombre des victimes que le choléra a faites Paris en 18^9 est jusqu'à présent de a5,333. On lit dans le Courrier de Loir-et-Cher le fait suivant quien prouvant que l'épidémie sort de Paris, prouverait aussi malheureusement qu'elle commence sévir dans les départements voisins. Le fait raconté par le Courrier de Loir- et-Cher rappelle les funestes erreurs déjà accrédi tées en i832, et contre lesquelles nous ne saurions que trop engager les populations déparmentales se prémunir. Plusieurs nouveaux cas de choléra se sout déclarés avec violence, vendredi dernier, plusieurs décès ont eu lieu dans la malheureuse commune de Villexanton. Le désespoir s'est emparé des survivants; persuadés qu'on les empoisonnait, ils ont chassé, dit on, coups de fourche le curé, les sœurs infirmières et les médecins. Jamais situation pareille ne s'est vue; il faudra faire de la médecine sous la protection de la force armée. Jusqu'à ce jour, trente individussur cent vingt habitants, ont été frappes du fléau, sans distinction d'âge ni de sexe. Ce matin, 10 heures, a eu lieu Notre- Dame, le service du bout de l'au de l'archevêque de Paris. Tout le clergé de Paris assistait cette triste cérémonie. On a remarqué avec surprise qu'aucun personnage officiel n'était présent. Un seul repré sentant M. Larabits'était fait un devoir de se joindre la famille du prélat. Mgr. Sibourarchevêquea officié pontificale- raent. La messe a été chantée en faux bourdon. Sur les quatre instituteurs primaires nommés membres de l'Assemblée législative, trois, MM. Avril, Malardier et Rolland, sont déjà l'objet de poursuites. De plus, l'un des représentants mis en cause pour l'affaire du i3 juin, M. Landolphe, est un ancien maître d'étude. Les Montagnards ne peuvent plus trouver de propriétaires qui consentent louer Un local pour servir de siège leurs conciliabules. Il en est de même, dit-ondes amis de la Constitution. Un service funèbre anniversaire a été célébré hier Gentilly en mémoire de la mort tragique du général de Bréa et du capitaine Mangin. Au nombre des assistants se trouvaient les deux officiers qui accompagnaient le général et qui n'ont échappé la mort que par une sorte de miracle. La scission depuis longtemps annoncée dans la Montagne vient de s'opérer. Les dissidents qu'on peut appeler le parti des parlementaires prennent le nom de réunion de l'extrême-ganche. On a parlé l'Assemblée de détermination importantes prises par le cabinet anglais, qui se serait décidé intervenir dans les affaires de Rome, par l'envoi d'un commissaire spécial. Il paraît que des négociations suivies ont été entamées entre les gouvernements de France et d'Autriche, afin de décider quelles seront les villes que devront occuper provisoirement les troupes des deux nations dans les Etats romains jusqu'à ce que le Pape soit définitivement replacé sur son siège pontifical. Le bruit court l'Assemblée que M. Ledru- Rollin est enfin arrêté. Il est question de lois fiscales sur la presse, qui viendraient en aide aux lois de répression M. Passy proposerait le rétablissement du timbre, sous le titre de droit de circulation. Nous apprenons que, par ordre du grand-duc de Bade, une somme de plusieurs centaines de mille thalers, que les chefs de l'insurrection ba- doise envoyaient en Amériquea été saisie Hambourg. Le bombardement de Nensatz par les Hongrois est confirmé par un rapport officiel; huit cents maisons y ont été incendiés. Les Magyars, en détruisant cette ville, ont détruit leurs propres ressources, et des milliers d'habitants se sont enfuis Kovild'où le Ban les a fait transporter Carlowits par bateau vapeur, Le 21 juin les insurgés, au nombre de 3o,ooo hommes, avec 80 canons, commandés par Georgey en personne, ont été repoussé de Pered par le corps de réserve, sous les ordres du lieutenant général Wohltgemuth, et opérant conjointement avec la division russe Paniutine. Ils ont été poursuivis jusqu'à Farkasd. Les troupes russes ont rivalisé d'ardeur avec les nôtres. Le combat n'étant pas terminé huit heures du soir, les détails ne pourront être donnés que plus tard. Presbourg 22 juin. Signé, baron haynaitgénéral en chef. On écrit de Sandez, le 18 juin, la Réforme allemande Le 17, deu* heures du main, 24,000 Rosses, sous les ordres du général Lavencorsont entrés en Hongrie par Igby avec 60 canons. Le même jour 120,000 Russes sont entrés par Grab, Kouieua et Dukla. Le gouvernement soi-disant romain a décrété une nouvelle émission de quatre millions d'écus en bons de la prétendue République. On imagine facilement ce que ces bons peuvent valoir dans la situation des choses. Une seule puissance euro-r- péenne s'est laissé marcher sur le ventre impuné ment par le despotisme mazzinien, savoir la Belgique dans la personne du respectable vieillard M. Verstappen, peintre belge. Le cabinet de Bruxelles u'a obtenu aucune réparation de l'atten tât commis sur cet homme vénérable. On ne voit pas non plus quelles mesures ce cabinet a pris pour sauvegarder le collège belge de Rome et la fondation de Bologne qui appartient cette nation catholique. On lit les passages suivants dans une lettre datée de la Maglianella, près de Rome, le 22 juin Enfin nous voilà dans Rome du moins dans un coin de Rome, celui de l'angle de la porte San-Pancrazio. C'est le 21, dix heures du soir, que l'assaut a été tenté par les 48 compagnies d'élite de nos douze régiments de l'armée expéditionnaire, les compagnies de grenadiers et de voltigeurs com mandées par le colonel le vieux, suivant un usage militaire qui lui concède ce dangereux honneur. Nous sommes en possession du point culmi nant de la ville de la rive droite. Ce qui va nous soumettre le Château-Saint-Ange, les boulevards du Vatican la Lortgara. a Une fois maîtres de ces points là et du pont Saint-Ange, on s'avancera vers la ville de la rive gauche. Pendant l'assaut les assiégés ont fait peu de résistance, soit qu'ils fussent fatigués de plusieurs jours de combats, soit que la dépêche de M. Filoppanti eût découragé les Romains par l'échec des tentatives de Paris. On leur a fait 70 ou 80 prisonniers dans la Caserne, et une trentaine vers San Pielto de Monlorio. Nous sommes établis dans l'une des trois enceintes. Il est vrai que nous dominons toute la ville. Avec Saint Pierre de Monlorio, nous pou vons maîtriser; tuais il faut encore faire la guerre des barricades, et il y a une multitude de strata gèmes préparés par les assiégés. Chez BRAEM, rue de Cassel, n° 4, Ypres on acheté au comptant les récépissés non convertis, les borderaux et les obligations sur l'État de l'em prunt de i848. (i) Premier Lot. Rue de Bailleul. Une jolie MAISON composée de Corridor, Cuisine, 5 Chambres et une Relaverie au rez-de- chaussée avec un are 80 centiares de FondCour et petit Jardin Potager en dépendant section D, N°* 22 et 23 du cadastre, aboutissant d'est et midi le sieur Basil-Modeste Vaudewybaeghede cou chant le sietir Chrétien Ente et du nord la rue de Bailleul. Cette Maison était ci-devant occupée par Aune- Françoise Vandewyhaeghe et est actuellement iuhabilée. Deuxième Lot. Section dite Kauwakkers. Une partie de LABOUR de la contenance d'un hectare t3 ares 48 centiares, connue sous la section A, N° 479 du plan cadastral, s'étendant du midi au nord, aboutissant de levant M. VanEecke-Zyde, M. Derobiano, Philippe Hoet, Constance Budin, le bureau de bienfaisance de Neuve-Église et M. Thery, fossé exclus, de midi la veuve et les enfants Pierre-Jean Trioen, fossé compris, d'ouest le petit chemin dit Kauwaklerstraele et du nord la veuve et les enfants Petipas, fossé exclus. Occupée par le sieur Pierre 2?acquaekt- Louf, avec droit de bail jusqu'au 1" Octobre i855 au fermage annuel de 125 francs i5 centimes et l'impôt. Cette dernière partie sera aussi présentée en deux Lots Celte Vente aura lieu l'Estaminet la Belle Vue au bourg Neuve-Église en deux séances La MISE A PRIX le Mercredi i i Juillet i84g et VADJUDICATION Mercredi 18 du même mois, chaque fois quatre heures de relevée. Les Notaires VERMEERSCH Neuve-Église et GOKELAERE Nieppe sont chargés de cette vente. (1)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2