NOUVELLES DIVERSES. Mardi 14 août aura lieu publiquement, 8 heures du matin, l'hôtel du jury, Bruxelles, le concours oral pour la classe supérieure de mathématiques dans les col lèges. Sont admis l'épreuve orale comme ayant obtenu, dans l'épreuve écrite, un chiffre supérieur aux deux tiers des points attribués un travail parfait, savoir 1" Babut (Henri), élève du Collège de Mons; 2° Timmerhans (Louis), élève du Collège de Liège; 3° Dubois (Adolphe), élève de l'Athénée de Bruxelles; 4° Wolters (Gustave), élève de l'Athénée de Gand; 5° Gary (Siméon), élève du Collège de Mons; 6° Soyez (César), élève de l'Athénée de Tournay; 7* Simonis (Albert), élève du Col lège de Liège; T bis. Bosmans (Edmond), élève de l'Athénée de Tournay; 9° Dehaes (Philippe), élève de l'Athénée d'Anvers; 10* Pollénus (Louis), élève du Collège de Liège; 41" Hannot (Alfred), élève de l'Athénée de Tournay; 12° Liagre (Charles), élève de l'Athénée de Tournay; 13° Visé (Pierre), élève du collège de Mons. Une saisie importante a été faite par les douaniers du poste d'Antoing, dans la nuit du 5 au 6 de ce mois une bande de fraudeurs français, composée de quatre hommes, dont deux étaient chargés, tenta d'introduire en Belgique des marchandises d'une valeur assez considérable, mais elle fut aussitôt attaquée par nos employés, dont un reçut une poignée de poivre dans les yeuxet tomba entraînant dans sa chute l'homme qu'il avait saisi. Bientôt une lutte acharnée s'engagea entre les deux partis, mais les douaniers parvinrent enfin ob tenir le dessus et faire un prisonnier, après avoir mis en fuite leurs autres ad versaires. Ils se portèrent ensuite dans les environs de Gaurain-Hamecroix où, aidés du chef de service des accises, Dulière, ils arrêtèrent encore un fraudeur chargé de marchandises. Libéral de Tournai.) La partie des charbonnages de Ta- mine, la Moigneléeet du Rabot appartenant M. le notaire Delvigne, vient d'être vendue un grand nombre de créanciers de celui- ci. Cette opération avancera beaucoup la liquidation. Le prix de la vente est 525,000 francs. La direction du Musée de Thordwald- sen Copenhague, mettra en vente le I" octobre, une partie des ouvrages laissés par le célèbre sculpteur. Les objets ven dre sont ou des doubles de ses œvres, ou différents objets degrandevaleurqueThor- waldsen désigne par son testament comme devant être vendus. L'entrée en vigueur de l'arrêté ministé riel du 4 juin 1849, qui soumet de nou velles conditions l'entrée en Belgique des émigranls étrangers, est prorogée au 1" avril 1850. FRANCE. Paris, 8 août. M. Armand Marrast, ex-président de la Constituante, et M. Duclerc, ex-ministre des finances de l'ex-gouvernement provi soire, sont, dit-on, poursuivis en ce mo ment par la liquidation de la liste civile, raison d'un certain nombre de bouteilles de vin provenant des caves des Tuileries, après le sac du 24 février, et dont la va leur n'aurait pas été restituée. On ajoute que la liste civile aurait fait présénler ces deux messieurs, par ministère d'huis sier, sa facture qui s'élèverait une somme de quatre mille francs, et que MM. Marrast et Duclerc se refusent péremptoiremen payer. On assure que le gouvernement a reçu par le télégraphe la nouvelle du décès de la maréchale Molitor. C'est son châ teau, près de Nancy, que la maréchale a rendu le dernier soupir. On annonce l'arrivée prochaine Montpellier du célèbre père Ventura. On croit que c'est sur les instances de M. Ray mond Thomassy, qu'il viendrait se fixer Montpellier. On lit dans VUnion médicale L'épi démie a subi une légère diminution depuis les trois derniers jours, dans les deux der niers surtout. La moyenne des entrées est redescendue 15 pour les hôpitaux et hos pices civils celle des décès 8 ou 9. Les trente-trois représentants l'é gard desquels les poursuites ont été auto risées par l'Assemblée nationale, ont été renvoyés devant la cour d'accusation. On se rappelle que les représentants contre lesquels les poursuites ont été auto risées sont MM. Ledru-Rollin, Considérant, Boichot, Rattier, Commissaire, Félix Pyat, Ferdinand Gambon, Fargin-Fayolle, Briè- ves, Deville, Beyer, Pffleger, Avril, Kcenig, Martin-Bernard, Canlagrel, Ménand, Ron- geot, Landolphe, Hoffer, Kopp, Anstett, Rolland, Heitzmann, Suchet, Maigne, Pil- hes, Boch, Vauthier, Ronjat, Daniel Des- maziers, Janot et Loriou. Parmi les membres du comité de la presse qui sont également renvoyés devant la chambre d'accusation, on cite MM Lan- elois, Thoré, Ribeyrolles, Delescluze, Paya. MM. Guinard, Forestier, Etienne Arago, sont aussi, dit-on, compris dans l'ordon nance de renvoi. Aujourd'hui, onze heures du matin, les salves du canon des Invalides annonçaient tillerie, 16" batt. de siège; De Bal, sous-lieutenant a l'école d'e'quitation. De Labit, garde du génie de 1" classe. 5* rég* de ligne Duprez, caporal-tambour Vantomme, voltigeur; et Holmao, soldat. 10° rég' de ligne; De Gheyne, sergent-major; Gettemau, sergent-major; Danis, soldat; Reyse- naere, musicien; Chevalier, idem; Schoonians, grenadier; Vanroye, id; et Desmets, soldat. Artillerie, 16" batt. de siège: Freyman, maré- chai des logis; Lonhienne, id; Cosyo, brigadier artificier, blessé; Bovrie, brigadier; Claes, trom pette; Luyk et Géné, canonniers; etTilken, con ducteur. Ecole d'équitation Laurent, Deloddre, blessé, Yerscbaere, Derbeaudringhien, et Louis, maré chaux de logis, et le lancier Gordac. Si un jour des récompenses doivent être décer nées, nous signalons ces noms qui s'en sont rendus dignes. Nos prêtres aussi se sont trouvés sur les lieux du danger pour y donner leur saint ministère en cas de besoin. Nous y avons remarqué M. Van Reninghe, vicaire de S'-Nîcolas, ainsi que M. Deman, vicaire S'-Jacques. Toute l'école d'équitation,officiers,sous officiers et soldats méritent les plus grands éloges. M. le médecin adjoint de l'hôpital militaire Duval y a fait noblement son devoir pour les bles sés militaires qui y ont été réclamer ses soins. Le médecin des pompiers arrivé vers dix heures sur les lieux a donné ses soins a une personne indis posée par la frayeur que lui avait occasionné ce sinistre. M. Ernest De Gheus a déployé les efforts les plus louables et les plus énergiques pour empêcher la destruction du mobilier d'une maison attenante, efforts qui sont loin malheureusement d'avoir ob tenu un succès nolahle. Enfin si d'autres personnes peuvent avoir été oubliées, ils n'ont qu'à se faire connaitre, nous nous ferons un véritable plaisir de les signaler dans notre plus prochain N°. or le public c'est notremaître bien que nous pa raissions être le sien, et pour plaire au public,.le proverbe dit,: fais ce qui luiplait. Ceci est vrai; tellement que nous en avons maintes preuves; depuis que l'organe de notre parti s'est rué avec trop de véhémence sur les ministres du culte, la popularité ne nous ombrage plus de ses ailes pro tectrices, et l'on nous appelle voltairiens, jésui- tophobes, fanatiques... Le grand pacha. Rien de si vrai il faut se faire tout tous; hurler avec les loups,bêler avec les moutons. C'est l'oubli de ce grand principe qui, (sois dit entre nous) nous a rendus suspects aux commerçants et aux industriels. Mylord. Le public! Je m'en moque. Quant aux commerçants et aux industriels ce sont la des mannequins. Si les marchands de dentelles ne sa vent vendre leurs marchandises, et que de ce chef ils nous en veulent, qu'ils en fourrent leurs cul Mirabeau. Je m'en passerais volontiers aussi, si je ne craignais d'avoir un jour ou l'autre, toute cette phalange sur le dos. Car, nous avons déjà les élections en perspective. 2 actes du gouvernement. Par arrêté royal du 8 aoûtle sieur N. Huyghebaert, candidat-notaire Handzaeme, est nommé notaire la résidence de Merckem, arron dissement de Fumes, en remplacement du sieur Syoendécédé. Le grand pacha el le barbu biberon. Heureux qui ne voit pendre sa positionla ficelle élecr- torale Mylord. Mais je voudrais voir qu'on me dé possédât. Mirabeau. Prenons y garde, Mylord, qu'au grand jour ils ne nous fassent descendre avec ar mes et bagages les marches du pouvoir; comme ils nous en veulent déjà! Quels traits satyriques ne nous lancent point les Caméléons et les Baziles? Le grand pacha. C'est indigne. Mylord. Qu'on m'appelle ce qu'on voudra, ils ne m'oteront point la volonté de défendre le li béralisme, et personne après tout, n'accueille les ricanneries des disciples de Loyola. Mirabeau. Malheureusement, les moqueries de nos adversaires sont relevées avec plaisir par cha cun. Le nom de Tom-Pouce n'est il point dans toutes les bouches; sur toutes les lèvres? tel point que j'oserai prédire que le règne de notre ami ne sera pas de longue durée, et qu'il ne devra jamais faire retresser sa chaise administrative. Mylord. Si l'orage pouvait se calmer en em portant le seul Tom-Pouce, il n'y aurait pas ce obsèques du maréchal molitor. semble de quoi quitter le monde. Je ne le dirai point qui veut l'entendre; mais c'est en vain que de l'étoffe de Tom-Pouce on chercherait faire le moindre Goliath. Hormis les marchands.de sifflets, personne ne pleurerait son absence. Le barbu biberon. Prenant en main un verre de Champagne, commence fredonner l'air t'es trop p'tit; t'es trop p'tity paraît que sans toi on peut faire la guerre. Mirabeau. Je n'insisterai pas tant non plus conserver Tom-Pouce, si je ne ressentais tout le chagrin qu'éprouverait sa Dame, de son élimination. Le barbu. Après avoir soufflé dans son verre, continue le gros major me la dit t'es trop p'tit pour être militaire Le grand pacha. Il importe de ne donner ja mais dans ce panneau. Il s'agit même de montrer nos moindres personnages dans un miscroscope. Car observons bien, que si un petit succombe quelque grand risque d'être entraîné dans sa chute. Le barbu biberon. Au moins on ne: risquerait point d'être écrasé sous le poids de Tom-Pouce. Le grand pacha. Point de plaisanterie. Il est plus que temps de nous assurer l'avenir; l'opinion

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2