I
pour éteindre l'incendie; on a eu beaucoup de peine
éteindre le feu.
Malgré tous les efforts de la population de la
ville et des environs 011 n'a pu dans le premier
moment se rendre maître du fen.
Près de Bromsgrove Woreestre-Shire An
gleterre) on voit quatre petites filles nées a la fois.
Elles ont quinze mois et elles commencent h mar
cher seules. Le père est un ouvrier nommé Ham-
bert. Sa femme, dans sa couche précédente, lui
avait déjh donné trois enfants h la fois. Tous sont
vivants. Cet heureux mari a donc en 2 ans sept
enfants. Cela promet. Morning-Post
Oo écrit de Lisbonne, le 8 <1 Charles-Albert
a beaucoup écrit pendant son séjour a Oporto; il
a scellé le tout et ordonné qu'on le remit h son fils,
le Roi Victor-Emmanuel. Il a laissé une forte
somme d'argent aux pauvres, et légué h M. Cesario-
Augusto Pinto, qui lui avait rendu de grands ser
vices, environ 3oo liv. sterl. (7,5oo fr.) et tout
son mobilier. Charles-Albert s'était gagné les sym
pathies de tous les habitants d'Oporto.
actes du gouvernement.
Un arrêté royal du 3i juillet 1849, dispose
que les commandants de détachements pourront,
en cas d'insuffisance de leur personnel en officiers,
pour former un conseil de discipline, s'adresser
an commandant de leur garnison, qui désignera
un ou deux officiers d'autres corps, h l'effet de
compléter le conseil.
FRANCE. Paris, 19 août.
On lit dans l'Estafette
Le gouvernement déploie un grand appareil
de troupes sur la frontière de Suisse, et prend
toutes sortes de précautions contre les quelques
réfugiés français et italiens qui résident h Genève.
Outre le corps de gendarmerie détaché de l'armée
des Alpes et mis h la disposition du sous-préfet de
Gex, 4oo hommes d'infanterie sont cantonnés h
Gex même, et il est probable que de nouvelles
troupes seront bientôt dirigées sur cet arrondisse
ment, ou que le fort de l'Ecluse recevra un sup
plément de garnison.
Un journal légitimiste cite aujourd'hui cette
phrase d'un banquier fort connu qui disait dans
les dernières années de Louis-Philippe, h un de
nos amis qui prenait une lettre de crédit pour
aller visiter le jeune prince en Allemagne Dites
h Monseigneur, que ma maison et moi nous serons
a son service le lendemain du jour où il sera le
plus fort.
Des renseignements qu'il n'est pas sans in
térêt de connaître résultent des travaux de la com
mission chargée de la liquidation des créances de
l'ancienne liste civile. La gestion des affaires du
domaine privé a permis de constater d'une ma
nière très-précise la valeur des immeubles et pro
priétés territoires appartenant au Roi Louis-Phi
lippe et a sa sœur M"" Adélaïde. Cette valeur peut
être estimée h z5o millions de francs.
Maisa l'égard des revenus ou rentes qni en
résultent, cette somme considérable, appliquée
des propriétés, se réduit h de fort minces propor
tions. Il a été démontré que ces immeubles et
propriétés ne rendaient en moyenne que un et
demi pour cent, ce qui constituait une rente de 5
millions de francs pour toute la famille royale. Il
est aujourd'hui constant que les dettes de l'an
cienne liste civile ne dépassent pas 3o millions.
Louis-Philippe a fait tous ses efforts pour que les
créanciers reçussent d'abord une somme en a compte
sur la totalité qui leur était due, et c'est ce qui a
eu lieu. Il a été convenu d'un commun accord
que, pour activer le paiement intégral de toutes
ces dettes, il serait fait une vente d'une certain
nombre d'hectares de bois d'un bon rapport et
d'une aliénation facile, dont le produit serait im
médiatement réparti entre les créanciers.
On se rappelle avec quelle brutalité les Sœurs
de S'-Joseph ont été chassées de l'hospice d'Avi
gnon. Cette injustice va enfin être réparée. Le
conseil municipal a fait une démarche en ce sens
auprès du préfet, qui a répondu qu'il comptait
aller solliciter lui-même l'adhésion de ces saintes
filles dont le concours est si urgent en présence des
progrès toujours croissants du choléra.
La cour d'assises de l'Aisne, séant a Bourg,
vient d'avoir h s'occuper d'une affaire de club qui
avait des ramifications avec le complot du i3 juin.
M. Jules Favre prêtait l'appui de sa parole h l'un
des accusés.
M. le Président de la République, entière
ment rétabli de son indisposition, est allé faire une
promenade h cheval au bois de Boulogne.
Les bulletins du choléra de l'Union médicale
annoncent une nouvelle recrudescence de l'épi
démie h Paris. De 23, moyenne de l'avant-dernier
bulletin; de 28, moyenne du dernier, le chiffre
des décès est de 23 ou 24.
La comtesse de Sandor, fille du prince de
Metternich, vient d'arriver 'a Paris. Elle est venue
chercher un de nos principaux médecins pour
assister h nne consultation qui doit se tenir a Lon
dres au sujet de la santé de M. de Metternich, qui
est, dit-on, dans un déplorable état.
Les journaux de l'Alsace signalent l'em
barras dans lequel se trouvent des cultivateurs du
Haut-Rhin pour rentrer leurs récoltes, faute de
bras, malgré les offres généreuses qu'ils font des
journaliers ou autres ouvriers qui prétendent man
quer d'ouvrage.
11 y a quelque temps un fonctionnaire selon
le cœur des républicains de la veille, M. Coquet,
préfet de l'Allier, fit signifier la menace suivante h
l'imprimeur, propriétaire d'un journal modéré de
Moulins, le Mémorial de F Allier
Si une ligne de critique ou dé blâme contre
ma personne ou mon administration est insérée
dans les colonnes du Mémorial, je vous retire les
impressions préfectorales.
Le journal n'ayant pas tenu compte de cette
menace, M. le préfet s'est vengé, il a fait ce
qu'aucun préfet de la monarchie ne s'était jamais
permis, et a retiré la clientèle de la préfecture h
l'imprimerie du Mémorial.
Le Quimpérois annonce que la semaine
dernière, une dame qui voyageait, tomba subi
tement malade Carnoët (Finistère), et le mal fit
des progrès si rapides, que le lendemain elle ex
pirait. Quand on fiten présence des autorités, la
visite de ses effets, 00 trouva dans sa malle un tes
tament dont la clause principale était ainsi conçue
Comme je voyage beaucoup, et que je ne sais
pas où la mort peut me surprendre, je lègue pour
le soulagement de ses pauvres, 6,000 fr., au curé de
la paroisse sur le territoire de laquelle je mourrai.»
ANGLETERRE. Londres, 18 août.
Le choléra est depuis quelques jours h peu près
stalionnaire h Londres, tandis qu'il diminue dans
les provinces. D'après le bulletin d'hier, il y a eu
dans la capitale et les faubourgs 385 nouveaux cas
et 17g décès et dans le reste de l'Angleterre 3i5
cas et i3o décès.
Un officier général de l'armée britannique
le lieutenant-général sir Richard Bourke, est mort
subitement Dublin, presque au sortir du grand
levé tenu par la Reine.
SUISSE. Berne, 15 août.
Des essaims de fourmis ailées ont paru dans
notre canton et dans ceux d'Uri, de Zurich, de So-
leure et de Fribourg. Il en a été de même du côté
de Bàle et dans le Wurtemberg. De nombreux
orages détruiseot nos espérances d'une abondante
moisson.
Environ vingt caisses d'armes destinées pour
la Suisse ont été saisies h Mannheim par le com
mandant prussien.
ALLEMAGNE.
La Gazette allemande, qui avait annoncé l'ac-
cessioD de la Hesse-Darmstadt au traité des trois
Rois, déclare aujourd'hui que cette nouvelle était
prématurée.
Bonig, condamné h la peine capitale le 16,
a été fusillé le lendemain matin h Rastadt.
Hofer, condamné également h la peine capitale
le 16, Mannheim, a été fusillé dans cette ville le
jour même, sur sa propre demande.
On écrit de Rastadtle 16 août Bonig a
été condamné aujourd'hui la peine capitale par
le conseil de guerre. Fils d'un hprloger de Wis-
baden, Bonig aujourd'hui âgé de 6t ans, a pris une
part active la guerre de l'indépendance de i8i3
h i8i5 en qualité de lieutenant de la landwher au
service de Nassau. Il a été en Grèce depuis >821
jusqu'en 1827,6! depuis son retour jusqu'en i848
il a vécu'a Wiesbaden en rentier. Réfugié en Suisse
en i848 il prit part li la révolution badoise de
i84g, dans nn corps de fugitifs qui étaient l'effroi
de Carlsruhe. Pendant le siège de RastadtBonig
se prononça jusqu'au dernier moment contre la
la reddition de la place.
AUTRICHE. Vienne, 16 août.
On dit que l'Empereur partira aujourd'hui pour
Ischl.
La Gazette de Silésie annonce en date du
i3que la forteresse d'Ollmiits a été mise en état
de siège trois jours auparavant. Cette mesure sem
ble avoir eu pour motif la craime que cette place
ne fût inquiétée par un corps hongrois.
La garnison autrichienne de Cracovie va
être remplacée par des troupes russes.
Des troupes venant de la Bohême et de la
Moravie oDt traversé Ganserndorf, près de Vienne,
le iâ, se rendant en Hongrie. On dit qu'une partie
du corps du maréchal Radetzky sera pareillement
dirigée sur ce pays. La garnison de Vienne est
maintenant au complet.
A l'occasion de l'anniversaire de la naissance
de l'Empereur, un Te Deum sera célébré le 18
dans l'église métropolitaine. Au lieu des fêtes qui
ont lieu les autres années cette occasionle
conseil communal a décidé qu'il serait simplement
fait une collecte en faveur des blessés de l'armée
impériale qui se trouvent ici. Il a cru le mieux
de cette manière au désir de S. M. dans les
circonstances actuelles.
L'illumination de la ville intérieure et des
faubourgs n'aura donc pas lieu cette fois-ci
HONGRIE.
Des nouvelles dignes de foi, dit la Réforme al-
lemagne, confirment que le général Luders, après
la victoire de Schafsbourg, a pénétré jusqu'à Ma-
ros-Vasarhely et opéré sa jonction avec le général
Grotenjelm. Le général Moller a déjà franchi la
frontière de Transylvanie par le défilé de Roskios.
Le feldzeugmestre Haynau a adressé un or
dre du jour h son armée, en date de Temeswar lé
10; il y dit que le siège de cette forteresse, bou
levard principal de la Hongrie méridionale, a été
levé la veille après nn combat de 12 heures.
On lit dans fcle Moniteur prussien du
1 g août
On a reçu de Vienne, par voie télégraphique,
la nouvelle que Goergey a déposé les armes, le 15
dans la contrée de Vilogos, avec ses 3o ou 4o,ooo
hommes, et qu'il s'est rendu merci.