HOLLANDE. La Haye, 23 août.
FRANCE. Paris, 26 août.
HONGRIE.
ITALIE.
Cet homme, dont lesintentionsétaient vraiment,
celles de l'homme de bien possédait une grande
fortune honorablement acquise, et dont il faisait
dans l'automne de sa vie le plus noble usage. C'es'
ainsi qu'il a, sur le sol natal de feu sa première
e'pouse, dame de Clercq, dans la commune d'E-
vaerde érigé un refuge pour soixante-dix pauvres
vieillards, que l'on a nommé Bogaerts-Gestichl.
A ce bienfait doit eucore être ajouté un legs a la
ville de Gand de 25,ooo fr. Ce dont n'est pas le
seul qu'il ait fait mais il est le seul que sa mémoire
nous permette de rendre public.
Sa vie n'a donc plus été infructueuse pour la
littérature flamandeet plusieurs brochures et
pièces fugitives sont dues a sa plume.
Messager de Gand.)
Un arrêté royal, en date du 23 août, porte
Lorsquepar l'absence d'un professeur qui n'aura
pas pu être remplacé dans un jury universitaire, les
membres, avec le président, se trouveront en nom
bre pair, s'il arrive qu'il y ait partage des voix sur
une question, l'avis le plus favorable au récipien
daire prévaudra. La même règle sera suivie dans le
jury central, en cas de partage des voix.
Le Moniteur publie le programme des con
cours pour l'exposition des produits de l'agriculture
de Spa.
Danssa dernière séance, le collège des bourg
mestre et échevins de Louvain a décidé que cette
année les bals publics ne seront pas permis pendant
la kermesse, et que la oloche de retraite sera son
née tous les jours l'heure ordinaire. Les réunions
publiques, autres que les bals, ne seront tolérées
qu'à charge par les intéressés d'exécuter ponctuel
lement les mesures hygiéniques que la police croira
devoir prescrire.
Le collège a ensuite arrêté le programme général
des fêtes.
On nous écrit de Vilvordeî «On citerait
peu de localités plus cruellement éprouvées par
l'épidémie que la commune de Vilvorde. La ma
ladie semblait d'abord s'être concentré dans un
tiantpan cituo oui la oLdUSacc de Vilvorde Grîlll—
berg, et elle y avait fait de nombreuses victimes,
lorsqu'elle étendit ses ravages dans l'intérieur mê
me de la ville où, toutefois, elle semble sévir
aujourd'hui avec moins d'intensité.
Avant de partir pour le camp de Beverloo,
le Roi était allé visiter M. le ministre de la guerre,
convalescent de la grave maladie laquelle il a
presque miraculeusement échappé. Voici quelques
détails qui nous sont communiqués
A huit heures du matin, M. le capitaine Prisse,
officier d'ordonnance du Roi, vint prévenir M. le
ministre de la guerre, de la visite qu'il allait avoir
l'honneur de recevoir.
A huit heures et 25 minutes, le Roi seul et en
tenue de général, arriva l'hôtel du ministère.
Mm" la baronne Chazalaccompagnée de ses trois
fils, de M. le ministre de l'intérieur, et des aides
de camp de son mari, vint recevoir Sa Majesté, au
pied dn grand escalier, et le conduisit l'appar
tement du général. Le ministre, qui était assis sur
un sopha et en habit bourgeois, se leva aussitôt
qu'il aperçut le Roi; mais celui-ci, s'avançant vers
le malade, lui serra affectueusement la main, en
l'engageant s'asseoir, et en lui exprimant dans
les termes les plus bienveillants, le plaisir qu'il
éprouvait de le trouver en convalescence.
A neuf heures, Sa Majesté fut reconduite par
Mm* la baronne Chazalet après s'être entretenue
pendant quelques minutes avec le ministre de l'in
térieur elle remonta en voiture pour se rendre
Beverloo.
VOcéanie a quitté lundi notre port (Anvers).
Mgr. le nonce apostolique a assisté l'embarque
ment bord de ce navire, de Mgr. Devereux,
évêque du Cap, et de Mgr. Pompallier, évêqne de
la Nouvelle-Zélande. Vingt-deux religieuses, parmi
lesquelles se trouvent plusieurs Belges, accom
pagnent les zélés missionnaires. Les passagers se
ront au nombre de 58, dont six jeunes gens voya
geant pour leur instruction et deux agents du
gouvernement. L'équipage se compose de 28 ma
telots, non compris les officiers.
L'Océanie se rendra d'abord au Cap, où elle
déposera Mgr. Devereux, puis la Nouvelle-Zé
lande, destination de Mgr. Pompallier. Ensuite elle
parcourra les principaux archipels de l'Océan pa
cifique, et se livrera la pêche pendant toute une
saison. Quel que soit le résultat delà pêche, le
navire reprendra le chemin d'Anvers, non sans
toncher plusieurs ports de l'Amérique et de
l'Océanieoù il tâchera de se défaire de sa car
gaison de produits belges, qu'il remplacera par des
produits exotiques. Tous les matelots sont Belges,
hormis six Français qu'il a fallu engager pour di
riger la pêche de la baleine, opération difficile et
compliquée qui est encore étrangère nos compa
triotes. Journal du Commerce.)
M. Van Den Driessche curé Sleydinghe est
décédé le i5 la suite d'une courte maladie.
Voici un petit épisode du séjour du Roi au
camp de Beverloo
Contre l'usage et pour la première fois, S. M.
est allée aussi au quartier occupé par les militaires
formant la compagnie de discipline et elle a daigné
adresser des paroles bienveillantes ces hommes
que les fautes, la plupart peu graves, ont fait punir
de l'envoi dans ses compagnies. Ces pauvres
soldats vivement impressionnés de cette auguste
visite ne purent assez exprimer leur profonde
reconnaissance S. M. et les cris de Five le Roi!
vive la Reine vivent les princes se faisaient
eecore entendre longtemps après le départ de S. M.
Le Roi a promis sa royale protection aux
disciplinaires que le repentir et leur bonne conduite
Beverloo rendent digues de sa sollicituda pater
nelle.
On voit en ce moment, dans la commune de
Vollem, un phénomène fort singulier et digne de
fixer l'attention. C'est une Sainte Vierge parfai
tement dessinée par la nature sur l'écorce d'un
peuplier. Ce phénomène attire de nombreux visi
teurs sur les lieux. On parle d'une chapelle que
ferait bâtir cet endroit, le propriétaire du terrain
Sur lequel se trouve le peuplier en question.
Gazette de Liège.)
On écrit de Pologne, le 17 août:
Voici quelques détails sur la mort de la
femme de Garibaldide cette amazone venue de
Montevideo pour partager avec son époux les
dangers de la gloire dans cette guerre pour l'indé
pendance de la nation italienne ces détails sont
donnés par le journal officiel la Gazette de
Bologne
Le 10 août, quelques enfants out remarqué
une main qui sortait d'un monceau de sable
situé dans une grande ferme du marquis Guiccioli
aux Mandrioles, éloignée d'une demi-lieue du pont
de Primaro, et trois lieues environ de Comacchio.
L'autorité judiciaire ayant été informée de ce
fait, est venue sur les lieux pour y rédiger un
procès-verbal. Il en résulte qu'on a déterré le
cadavre d'une femme arrivé l'état de putréfac
tion c'était le corps d'une femme de 3o 35 ans,
dans un état de grossesse de six mois environ
cheveux bruns la purataine cette malheureuse
était habillée d'une chemise de baptiste blanche,
d'un burnous également de baptiste, fond violet,
semé de fleurs. Les pieds étaient nus et semblaient
appartenir une personne d'une condition aisée.
Les doigts, les oreilles, le cou, ne portaient aucun
ornement. Beaucoup de personnes sont accourues
de Mandriole, de Primaro, de St-Albert, etc.
mais aucune d'elles n'a pu reconnaître ce cadavre.
Ces différentes circonstances prouvent que
c'est le cadavre de l'épouse de Garibaldi, qui l'a
conduite, dit-on, dans la soirée du 4 courant, dans
une ferme du marquis Guiccioli, aux Mandrioles,
où elle a expiré anssitôt qu'elle y est arrivée, et
après avoir bu quelques gouttes d'eau.
M. Van Zuylen Van Nyevelt a été nommé
chambellan de la Reine.
M. Van Hoytema n'a pas accepté le mandat
de député pour le district de Zalt-Bommel où il
avait été élu en remplacement de M. Van Dam
Van Ysselt.
Le Staats-Courant publie la liste des mi
litaires morts ou blessés le 15 et le 16 avril dans
l'expédition contre l'île de Bali. Nous y remarquons
plusieurs Belges parmi lesquels le lieutenant-adju
dant de Rouveroy, Van de Plas, caporal; Bosman,
sergent; Colsen, sergent; Flamand, soldat; Van
Dorselaar, etc.
Le bruit court ce matin Paris que le mariage
du Président de la République avec une princesse
royale de Suède est décidé. On ajoute que cette
union sera célébrée aussitôt que la santé de M. le
Président sera complètement rétablie.
Du 27. Le Président de la République a,
dit-on, demandé et obtenu la main de la princesse
Amélie-Albertine de Suède, dont la mère est la
petite-fille de la Reine Hortense et la fille d'Eu
gène de Beauharnais.
La Reine de Suède, mère de la princesse Amélie,
est sœur du prince de Leuchtenberggendre de
l'Empereur de Russie.
Paris saura ce que coûtent les révolutions.
En ce momentil y a peu de ses grandes voies de
communication, rues, places, boulevards, dont le
pavage ne soit presque entièrement renouvelé. De
tous côtés, on pave et l'on remet en ordre tout ce
que les émeutiers de toutes les dates ont remué et
dérangé. Et Dieu sait s'il y a de besogne Le budget
de la ville de Paris, l'article Pavéoffrira un
curieux chiffre.
Les nouvelles de Hongrie sont de plus en plus
favorables l'Autriche. Ses armes triompheot par
tout. Les troupes magyares se débandent. Un grand
nombre de soldais jettent leurs fusils, ou passent
l'ennemi. Beaucoup aussi tombent aux mains des
Autrichiens ou des Russes.
Il est maintenant hors de doute que, si Goergey
s'est rendu, c'est qu'il était entouré de toutes parts
et que son corps d'armée était menacé d'une des
truction complète.
La Gazette de Bologne dit que les auteurs de
l'incendie du Collège romain ont été découverts et
arrêtés.
Le président de la commission provisoire
municipale de Rome, prince Odescalchi, a publié
un avis par lequel il est demandé pour le service
des troupes françaises 10,000 lits, suivant échan
tillon déposé au Capitole. Les objets de toile de
vront être de préférence cousus par les familles
romaines ayant besoin de travail. Il est donné trois
jours pour soumissionner.
Dans la séance du 22 de la Chambre des
Députés de Turin il a été donné lecture de l'A
dresse en réponse au discours du Trône. Ce docu
ment n'offre rien de remarquable.
Rien n'est décidé encore au sujet du traité avec
l'Autriche.
Garibaldi n'est pas au bout de son rôle. Il est