MINÉRAL SIMDANÉIJM,
OPROEPING
Vaderlyke Bloedverwanten,
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Avec le motu projrrio de S. S. a élé pu
bliée la notification suivante
Commission de gouvernement.
S. S. notre seigneur le Pape, ayant égard aux
circonstances qui atténuent chez un certain nom
bre de ses bien-aimés sujets la culpabilité de leur
participation aux troubles politiques qui ont ré
cemment affligé les États pontificaux; désirant
montrer de plus en plus la bonté de son coeur vrai
ment paternelet usant de son plein pouvoir en
faveur d'hommes égarés, plutôt séduits que séduc
teurs, nous a ordonné de faire connaître h son
auguste nom ce qu'il a daigné arrêter par suite de
l'art. 6 de son muta proprio souverain du 13 de
ce mois.
Nous conformant en conséquence au vénérable
commandement de S. S. nous nous empressons de
publier les dispositions suivantes, aux termes de la
pensée souveraine qui nous a été exprimée
Ceux qui ont pris part h la dernière révolution
des États pontificaux, est accordé, par bienfait
souverain, le pardon de la peine qui leur serait
due pour les délits politiques dout ils seraient
responsables.
Sont exclus de cette grâce
Les membres du gouvernement provisoire;
Les membres de l'Assemblée constituante qui
ont pris part aux délibérations de cette Assemblée;
Les membres du triumvirat et du gouverne-
ment de la République;
Les chefs des corps militaires;
a> Tous ceux qui, ayant déj'a une autre fois joui
du bénéfice de l'amnistie accordée par S. S., ont
manqué a leur parole d'honneur en participant
aux derniers bouleversements politiques;
Enfin ceux qui, outre les délits politiques, se
sont rendus coupables de délits particuliers prévus
par les lois en vigueur.
La présente amuistie n'implique pas le main
tien dans les emplois du gouvernement ni dans les
emplois provinciaux ou municipaux de tous ceux
qui s'en seraient rendus indignes par leur conduite
pendant les derniers événements. La même réserve
est applicable aux militaires et aux employés de
toutes armes.
A notre résidence du Quirinal, le 18 sep
tembre t84g.
1> Card. della g an g a sermattf.i,
card. vannigelli casoni, card. altièri."»
Nous recevons de Rome l'édit du Pape, relatif
aux institutions libérales dont le Saint-Père posé
les bases essentielles, et qu'il prend l'engagement
de compléter; nous recevons en même temps la
notification pontificale relative h l'amnistie. Nous
hous empressons de mettre ces documents impor
tants sous les yeux de nos lecteurs. Ils font faire
évidemment un grand pas h la conciliation.
Un conseil d'État pour la préparation des lois;
une consulte d'État pour l'examen des dépenses,
pour le règlement des comptes; des conseils pro
vinciaux choisissant les commissions administratives
des provinces, discutant les intérêts locaux, les
comptes des recettes et des dépenses locales; de
larges franchises municipales; la réforme du sys
tème judiciaire et de la législation civile, criminelle
et administrative, voila ce que promet le Souverain
Ponlive, et nous croyons trop a la cOrisfcience ti
morée, en même qu'à la prudence de Pie IX, pour
ne pas avoir confiance dans le sincère et le sérieux
accomplissement de ces promesses. Nons ne nous
arrêtons donc pas a ce que quelques expressions ié
l'édit ofit de vague et'de-général; nous sommes
convaincus que le chef vénéré de la chrétienté
dépassera dans l'exécution les engagements qu'il
prend aujourd'hui.
L'édit d'amnistie contient trop de catégories
d'exceptions. Il est impossible, par exemple, que
le Saint-Père entende condamner les membres de
l'Assemblée constituante qui ont pris part aux dé
libérations et qui ont volé contre sa déchéance!
Quand de telles exceptions ne sont pas nominales,
il est fort a craindre que l'étendue ne soit exces
sive dans l'application. Lesexceptionsdéterminées,
même Naples et b Milan, dans les décrets d'am
nistie, sont nominales. Que le Saint-Père consulte
son cœur, la clémence de son caractère, et il don
nera 'a son décret d'amnistie toute la portée qu'il
peut avoir.
Nous aurons, d'ailleurs, l'occasion d'examiner
ces diverses questions. Ce qui est certain, c'est que
le Pape, en obéissant aux inspirations de sa con
science, a donné déjà satisfaction la France sur
plus d'un point, et change ainsi la situation.
La publication de ces documents explique
comment les autorités françaises a Rome ont con
senti b ne point publier la lettre du Président de
la République, malgré le désir qu'en avait exprimé
le gouvernement. Ces termes employés par la dé
pêche télégraphique laissaient une certaine latitude
an général Rostolau et aux représentants de notre
diplomatie.Constitutionnel
Le Constitutionnel de Paris, répondant aux
clameurs du parti démagogique contre le mani
feste du Souverain-Pontife, s'exprime ainsi
<t La solution fut-elle satisfaisante pour le
gouvernement et la France, elle ne saurait l'être
pour les démagogues. S'ils arrivaient a être un jour
satisfaits de la conclusion des affaires de Rome, il
n'y aurait rien de plus menaçant pour l'avenir. Il
faudrait tout craindre. Si le Pape, en effet, accordait
la liberté avec toute l'étendue qu'ils souhaiteraient,
qu'en feraient-ils Ce qu'ils en ont fait partout, un
instrument d'anarchie et de renversement. Partout
ils n'ont demandé même la liberté constitutionnelle
que pour la détruire. Partout ils ont ou chassé ou
opprimé les princes qui l'avaient donnée même
spontanément. Ils s'en sont servis en Piémont
pour pousser Charles-Albert b perdre son trône
tontes les chances d'indépendance italienne. Ils
s'en sont servis en Toscane pour renverser et
pousser dans l'exil l'auteur de la Constitution. Ils
en ont fait le même usage en Allemagne. En
France même, la République ne leur suffisait pas,
et ils n'ont voulu se servir de la République que
pour édifier sur ses débris leur pandéinonium
socialiste.
Mais pourquoi chercher des souvenirs en
dehors de Rome? Ce qui s'est passé dans la capitale
du monde chrétien peut-ilet c'est la l'immense
difficulté de la négociation, peut-il n'être pas
présent au souvenir de Pie IX Quel souverain a
élé plus victime de sa propre générosité
Un correspondant de Rome du Constitutionnel,
jetant un coup d'oeil sur les tristes événements qui
ont précédé la fuite de Pie IX de sa capitale, se
demande si le peuple romain a su se montrer digne
de la liberté politique, s'il était mûr pour les
institutions qui lui avaient été données.
Un ministre réformateur est assassiné au seuil
du palais de l'Assemblée, l'Assemblée ne trouve
pas une parole d'indignation contre les meurtriers.
Les assassins vont vociférer des chants de canni
bales sous les fenêtres d'une -veuve. La garde
nationale reste muette. Le Pape est forcé de fuir
pour épargner b des misérables le meurtre sacrilège
du Vicaire de Jésus-Christ. Le Transtevère ne
remue pas. Toute la population se rend complice
par son indifférence ou par sa faiblèsse de la plus
indigne des révolutions. Des élections souillées
souillées par la fraude enfantent une Assemblée!
constituante, jouet docile, organe complaisant
d'une faction. Un gouvernement, hypocrite autant
que pompeux dans ses discours, violent et odieux
dans ses actesstipendie l'enthousiasme d'une
cohue d'ambitieux, achète le silence des masses,
fivreRotne b des aventuriers politiques. Des prêtres
sont égorgés des citoyens sont mis b mort par des
sicaires. On pille les églises les palais les maisons.
La population subiten le délestantle joug de ce
gouvernement sans qu'un effort virilsans qu'un
acte de dévouement signale sa désapprobation et
présage sa délivrance. Je le demande b tous les
hommes de bonne foi est-ce Ib un peuple qui ait
élé b la hauteur même des institutions constitution
nelles qu'il avait reçues de l'initiative du Pape?
La Patriejonrnal senti officiel, tout en regar
dant les concessions du S' Père comme insuffisantes,
ne déclare pas moins que pour le moment on doit
s'en tenir pour satisfait et tout attendre de l'avenir.
Il parait a peu près décidé que Pie IX reviendra
dans ses Etals vers les premiers jours d'octobre, et
fera nue halle plus ou moins longue b Bénévent,
d'où il s'achemenerait vers Loretto.
Le Pape a visité, le i3 septembre, le grand
hôpital de Naples, connu sous le nom à'Albergo
de Poveri.
Deux jours après, il s'est rendu par mer b l'église
de la Sainte-Vierge de Pie-di-Grottaet ensuite
au monastère de Saint-François, qui est sous la
juridiction du Nonce apostolique, et au couvent de
Sainte-Thérèse b la Chiaja. Une foule immense
n'a cessé d'accompagner le Saint-Père.
POUR TAMPONNER LES DENTS CREUSES,
POSE DE DENTS OSANOUES
SANS LIGATURES,
M. JOHN MALLAN, Dentiste, N° ig, rue de
la Régencea Bruxelles, continue b tamponner
les dents gâtées b l'aide de son célèbre SUCCE
DA NÉ UM-, il pose des dents osanores et sili
ceuses 'sans aucune ligature ni fil de métal;
raffermit également les dents ébranlées.
Ou peut consulter M. Mallan b l'hôtel de la
Tête d'Or, b Ypres, b dater du 28 septembre, où
fl restera quelques jours. (3)
VAN
Van Jouffrouw JOSEPH1NA LIEMover-
leden te Poperinghe, dea 3t"° Maert i84g,
dochter van Pieter-Jacobuszoon van Pieter-
Jacobus en vatt Francisca-Leocadia-Barbara
Leniere.
De zelven Pieter-Jacobus Liem, 'soverledens
grootvader, (geboren te Watou) was zoon van
Jacobus en van Cornelia-Jacoba Ferrou (uit
Bambeke) dochter van Joannes-Livinus en van
Pieternelle- Therese Vanlerberghedito Ja
cobus Liem, zoon van Jacobus, filius Jan.
En de gezeide Leniere, 's overledens groot-
moederwas dochter van Ambrosïus en van
Catherina-Therisia Rosseeu, dochter van Va-
lentin en van Maria Melsu. De zelven Am
brosïus Leniere, zoon van Franciscus en van
Pielernella Jacob.
Deze oproeping geschied tôt bekendmaking
aen de rechthebbende tôt het legaet door ge
zeide Jouffrouw LIEM, gedaen aen hare va-
derlyke vrienden, de naeste in graed, die htln
zullen aentoonen en bewyzen van hunne rechten,
binnen het jaer van haer overlyden ter exclusie
van de geene, die naer het jaer, zouden konnen
regt prétendereD.
Zich te begeven met bewys stukkèn, ten kan-
tore van den Notaris BERTEN, te Poperinghe,
uilvoerder van het Testament.
(1) *Brieven franco.
Ypres, Imprimerie-Librairie de Désiré Lambin-Mortier,
éditeur-propriétaire, rue de Lille-, ïo, près la Graud'Place.