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les citoyens h s'armer les uns contre les autres,
lequel complot a été suivi d'actes commis ou com
mencés pour en préparer l'exécution; 2° d'attentat,
ayant pour but de changer ou détruire la forme du
gouvernement, et d'exciter la guerre civile en
armant ou portant les citoyens a s'armer les uns
contre les autres. Il existe des circonstances atté
nuantes en faveur des accusés Suchet, Moubet et
Fraboulet de chalandar.
Les accusés Maillard, Baune, Allyre Bureau,
Lonrion, Archintre, Delahaye, Merliot, Vernon,
Angelot, Lemaitre et Forestier colonel sont ac
quittés.
M. le président. La cour va se retirer dans
la chambre du couseil pour délibérer. Gendarmes,
faites retirer les accusés.
Les gendarmes emmènent les accusés. La cour,
le parquet et les jurés eux-mêmes quittent l'au
dience; il est huit heures et demie.
A 10 heures, les accusés sont ramenés l'au
dience. La cour rentre en séance et M. le président
donne lecture d'un arrêt qui condamne Chipron,
André, Dufelix, Lebou, Langlois, Paya, Commis
saire Maigne, Fargin Fayolle, Pilhes, Daniel
Lamazières, Boch Vauthier, Deville, Gainbon
■Guinard et Schmilz, la déportation. Suchet,
Moubet et Fraboulet de Chalendarcinq années
de détention.
La plupart des accusés se lèvent et crient
Vive la République démocratique et sociale!
L'accusé Guinard garde le silence et paraît abattu.
M. LE PRÉSIDENT. Huissiers, faites emmener les
condamnés.
ANGLETERRE. Londres, 12 novembre.
Manning a eu une dernière entrevue avec son
avocat, M. Binus, qui lui a appris que toutes les
démarches, faites auprès du secrétaire d'Etat de
l'intérieur pour obtenir une commutation de peine
en sa faveur, sont demeurées sans résultat. Man
ning, qui se promettait beaucoup de ces démarches,
a été atterré a cette nouvelle. Il a reçu dans l'après-
midi du même jour une dernière visite de son
frère et lui a dit, en prenant congé de lui, qu'il
était parfaitement résigné h son sort.
Depuis samedi, les propriétaires des maisons qui
ont vue sur la place où doit avoir lieu l'exécution,
font des préparatifs pour offrir aux nombreux
amateurs du sanglant spectacle des places réservées.
On a élevé des échaffaudages sur tous les poiDts
qui ne dépendaut pas de la voie publique ne sont
point soumis au contrôle de la police. Ainsi
l'aumônier de la prison s'étant adressé h M. Secker,
magistral de la police. Aussi l'aumônier de la
prison s'étant adressé h M. Secker, magistrat de
police de Southwark, pour qu'il fît cesser de si
scandaleux préparatifs, celui-ci lui a répondu qu'il
ne pouvait intervenir.
Dans la soirée de samedila femme Manning a
essayé de s'étrangler, en se pressant fortement le
cou avec ses ongles qu'elle a laissé croître fort
longs. Mais cette tentative de suicide a été déjouée
par la vigilance des personnes commises la garde
de cette malheureuse femme. Ordre a été donné de
lui couper les ongles et de la surveiller plus
rigoureusement encore.
Toute la journée de samedi et celles d'hier et
d'aujourd'hui, le quartier de la prison de Horse-
monger-lance a été visité par une foule de curieux
dont un grand nombre venaient louer des places
pour assister a l'exécution comme on va au spec
tacle. On cite des membres fort connus de l'aris
tocratie qui ont arrêté les meilleures places en face
du lieu même où sera dressé le gibet. La location
des places s'effectue au moyen des billets imprimés
que l'on délivre contre argent et qui sont ainsi
conçus Exécution de Manning et de sajemme,
admettez le porteur au siège... dans la maison n°...
Horsemonger-lane. Suit la signature du proprié
taire de la maison.
Vers midi on a élevé les poteaux destinés
supporter le gibet, et le sentiment manifesté par la
foule semblait être un sentiment de plaisir et de
joie a la vue de l'instrument de mort.
Le i3 novembre h 9 heures et quelques
minutes a eu lieu l'exécution des époux Manning,
une foule considérable couvrait la place de Horse-
monger-Lane. Des milliers de personnes occupaient
les échafaudages dressés sur le devant des maisons
voisines. Toutes les rues, les ruelles qui aboutissent
la place regorgeaient de monde. De fortes
barrières avaient été placées de distance en distance
pour couper les flots de la foule. Quatre cents
hommes de la police k pied ou k cheval station
naient sur divers points pour maintenir l'ordre
parmi ces masses compactes.
Mauning a monté les dégrés de l'échafaud d'un
pas ferme et assuré. Sa femme, au contraire,
semblait avoir perdu toute l'énergie de caractère
qu'elle avait montrée depuis la condamnation. Il
a fallu la porter en quelque sorte sous la fatale
corde. Elle paraissait tout k fait indifférente k ce
qui se passait autour d'elle. La condamnée était
vêtue avec une certaine recherche, elle avait une
robe de satin noir et sa tête était couverte d'un
voile de dentelle. Manning était en habit noir.
Lorsque les deux condamués ont paru sur la
plate-forme, des clameurs scandaleuses se sout
élevées du milieu de la foule.
Quelques secondes ont suffit pour les derniers
apprêts, puis au signal donné par l'exécuteur la
trappe sur laquelle étaient placés les deux con
damnés s'est abattue et quelques secondes après ils
avaient cessé de vivre.
Suivant l'usage, les deux corps sont restés
suspendus pendant uue heure k l'instrument du
supplicepuis l'exécuteur est veuu couper les
cordes et les cadavres ont été transportés dans
l'intérieur de la prison pour y être enterrés con
formément au prescrit de l'arrêt de condamnation.
Manning a montré avant de mourir des senti
ments religieux, il a accepte avec recounaissance
les secours spirituels qui lui ont été prodigués par
l'aumônier de la prison. Mais sa complice a refusé
jusqu'au dernier moment de se réconcilier avec
Dieu. Avant de mourir elle a maudit son époux
dans les termes les plus violeuls. Comme lui elle
a persisté a se déclarer innocente du meurtre
d'U'Connor.
AUTRICHE.
Le Lloyd annonce que des mandats d'arrêt
vieunent d'être lancés de nouveau contre sept
individus soupçonnés d'avoir pris part l'assassinat
du comte de Lamberg sur le pont de Peslh,',
l'année dernière. Parmi ces sept individus, figurent
J. Bailogh, avocat et député G. Holssyétudiant
en phylosophie; L. Denes, instituteur adjoint k
l'institut des aveugles de Pestb.
On écrit des confins militaires croates que la
peste orientale règne sur le territoire turc voisin.
Une vingtaine de personnes y succombent chaque
jour k Kladus et k Sturlic. 5 k 6 soldats des confins
meurent aussi par jour k Slungk Blogag et k
Primisselj (régiment d'OgulenJ. Ceux qui sont de
garde près de Kladus rapportent qu'on y jette les
cadavres k l'eauparce qu'on ne pourrait creuser
assez de fosses. Toute communication avec le
territoire turc est interrompue.
Réjorme allemande.")
ÉTAT CIVIL D'YPRES,
Du 11 Novembre au 19 inclus.
NAISSANCES.
2 Du sexe masculin, T i K
3 Du sexe féminina
MARIAGES.
i. JoosDésiré-Amandâgé de 27 ans, écrivain, et Plaltceu,
Fidèle-Joséphineâgée de 29 ans, bouliquière.
Rosseel, Félix, âgé de 24 ans, militaire pensionné, et
Depaepe, Silvie-Virgiuie, âgée de 23 ans, dentellière.
Rabau, Eugène-Louis, âgé de 38 ans, journalier, et Ma-
hieu, Reine-Rosalie, âgée de 5? ans, journalière.
Dause, Liévin-Françoisâgé de 5o ans, maçon, et Spey-
brouck, Isabelle-Reine, âgée de.45 ans, dentellière.
DÉCÈS.
Marichal, Rosalie-Octavie, âgée de 7 ans, rue de Plats.
Caesteker, Dorothée-Thérèseâgée de 80 ans, sans pro
fession, veuve de Pierre-Jean Delraaere, rue de Lille.
Bouchery, Ernest-Lous-Joseph, âgé de 83 ans, particulier,
veuf de Sophie Montigny, et de Cathérine-Cécile Fertein,
rue de Tourhout.
Justens, Françoise, âgée de 76 ans, sans profession, veuve
de Jean-François Masselis, épouse de Jean-Baptiste De
"Waele, rue de Dixmude.
Verdoeue, Jacqueline-Françoise, âgée de 85 ans, céliba
taire, Béguinage.
Vandenbroucke, Jean-François, âgé de 54 ans, m^çon,
époux de Marie-Thérèse Verleure, rue de Meuin.
Six, Louis-Pierre-André, âgé de 38 ans, tailleur, céliba
taire, rue de Menin.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin
Féminin.
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Studie van den Notaris fottf^rt te
ZONNEBEKE.
DINSDAG 20'» NOVEMBER i84g, om 5
urea ua middag, in de herberg gebruikt door
Jan Santy ter plaetse van Zonnebeke, zal den
Notaris POUPART aldaer residerende voorlgaen
tôt den INSTEL, op gewin van 1/2 p. °/t,
van 4 bectaren 27 aren 5o centiaren GRAS en
7.A1LAND tôt het zelve Zonnebeke gelegen
verdeeld in 5 koopen by de plakbrieven met
kanten en abouten uitgedrukt.
By den zelven Notaris POUPART is 'er
Geld in leening te belomen mils goed bezet.