NOUVELLES DIVERSES. posle, il aurait pu aisément se convaincre des dis positions de la ville h l'égard des personnes qui comme M. Vanden Driessche, procurent le pain h de nombreuses familles, et les qualifications de mannequins. de caméléonsde renégats dont il abreuve les marchands et les industriels, se trouve raient peut-être jamais reléguées dans son ar senal de cartonDeries, de mylorismes et de sottises. Les trois fausses pièces de cinq francs saisies sont l'effigie de Napoléon Empe reur, la tête impériale n'est pas couronnée, au dessous de la tète se trouve la lettre T. au revers on lit République française, au millésime de 1806. Les marques de la monnaie sont une corbeille avec des fleurs et BB. Rien ne se trouve sur les cordons dont les bords ne sont pas unis. Ces pièces sont d'une couleur bleuâtre, d'un poids léger donnant peu de son et les empreintes ne sont pas nettes. icteon M. Charles Rogier s'est fait portraiter, par M. Guillaume Geefs. Le ministre est représenté en habit bourgeois, la tête levée et la main reposant sur les projets de sa nouvelle politique. La manie d'écrire est telle qu'en France, des individus qu'on avait privés de papier encre et plume, ont eu recours leurs ongles pour exprimer leur pensée sur les murailles: aucun remède ne se présente, jusqu'à ce jour, ces Scribophobesvoire même dans les pharmacies. Nos écrivains agricoles la nouvelle mode sont atteints du,même mal espé rons que le temps les guérira. On lit dans le Moniteur: Le gouvernemen, a reçu de M. Blondeel Van Cuelebroek, chargé d'affaires de Belgique h Constaotinople, deux rapports, l'un sur le commerce des clous et l'autre sur le commerce des pointes de Paris, en Turquie. Ces documents accompagnés de comptes de vente simulés peuvent être consultés aux secréta riats des chambres de commerce de Liège et de Charleroy ainsi qu'au ministère des affaires étran gères (division du commerce intérieur). Une ampli- cation en sera adressée aux chambres de commerce du pays qui en feront la demande audit départe ment. On lit dans la Patrie, de Bruges, le 24 décembre <t Hier nous avons été témoins ici d'un phénomène lumineux dans le ciel. Vers les six heures du soir on voyait une traînée de lainière se dessinant vivement sur un ciel serein et parsemé d'étoiles; elle partait du point de l'horizon nord- est en s'étendant vers le nord-ouest au bout de quelques minutes une autre traînée fut également visible, provenant apparemment du même point du compasmais se dirigeant vers le sud-ouest. La convergence dans le nord-est n'était qu'une décep tion d'optique, car les deux traînées étaient vérita blement parallèles l'uneb l'autre. Elles semblaient composées de vapeurs très-fines et servir de con ducteur aux fluides électriques. Pendant que ce phénomène se produisait le mercure dans le baromètre descendait et le ther momètre moutait d'un degré et demi. D'autres indications dans les instruments annonçaient encore que l'atmosphère électrique était troublée. Les deux traînées lumineuses se sont main tenues avec éclat pendant plus de deux heures, et il en est resté des traces au ciel pendant presque toute la nuit. Nous devons la substance des détails qui précèdent a l'obligeance de M. Forster. Le quartier de Sainte-Gudule a Bruxelles a été mis en émoi par la nouvelle qui s'est répandue avec rapidité que la mort venait d'atteindre en même temps le domestique de M. le conseiller Lefevre et le frère de ce domestiquepetite rue de l'Ecnyer. Mardi soir, l'un et l'autre étaient bieu portants et se sont retirés dans la chambre où ils couchent, sans que rien fil prévoir un aussi triste accident. Ou n'a pu jusqu'à présent découvrir si cette double mort est le résultat de l'asphyxie, d'un empoisonnement ou d'une mort naturelle. On lit daos le Courrier de Louvain Dimanche passé, un cours d'hygiène a été ouvert b l'école dominicale de Louvain. C'est M. Haan, professeurs l'Université catholique de cette ville, qui s'est chargé de montrer les soins que demande la conservation de notre santé et de démontrer quelle influence exercent sur l'homme la manière de vivre, la propreté et l'aerage des demeures, ainsi que les métiers et les professions auxquels il doit se livrer. On écrit de Palerme Le 27 du mois dernier, M"° Antonia, fille de M- veuve Lazzaraa été enlevée par une bande de malfaiteurs, de la maison de campagne habitée par cette dame Selvaggi, dans la province de Trapani. La mère désolée reçut le lendemain une lettre anonyme par laquelle on lui demandait 8,000 pièces dites onces d'or pour la rançon de sa fille. La pièce d'or qu'on appelle once en Sicile vaut environ i4 francs. La somme n'ayant pas été déposée au lieu indiqué, on demauda, par une seconde lettre, 10,000 onces, et par une troisième lettre, la pré tention fut élevée jusqu'il 12,000 onces (environ 168,000 fr.) On menaçait, défaut de paiemeut, d'égorger la malheureuse Antonia. Les trois mis sives avaient été communiquées au gouverneur de la province, qui a rassemblé sur-le-cbamp toutes les forces mobiles dont il pouvait disposer, et a envoyé trois délacbemens dans des directions dif férentes. Une de ces colonnes est parvenue découvrir le lieu où M11* Antonia Lazzara était séquestrée. Elle n'avait éprouvé aucune violence corporelle, mais seulement des menaces de mort si elle n'écri vait pas b sa mère pour qu'elle eût a payer sans relard une somme pour sa rançon. Cette demoi selle a été ramenée saine et sauve a Salvaggi. Elle avait été enlevée par une bande dont le chef est un nommé Vincenzo Patti. actes du gouvernement. Un arrêté royal du 24 décembre approuve l'étal dressé par la députalion permanente du conseil provincial de la Flandre occidentale, relatif aux demandes des conseils communaux de Gulleghem, Ichteghem et Ooslkerke, tendantes b obtenir l'au torisation de contracter des emprunts pour couvrir diverses dépenses urgentes et extraordinaires. Par arrêté royal de la même date, les sub sides indiquées ci-après, et b prélever sur l'avance faite en i848 pour concourir au maintien du tra vail industriel, sont accordés b l'administration communale d'Ypres. i° Une subside de 16,553 fr. pour aider l'ad ministration communale de cette ville b couvrir les frais b résulter du curage de l'étang de Zillebeke; 2° Une subside de 4,553 fr. pour l'aider b faire achever le voûtage de l'Yperlée, dans la traverse de cette ville. Le même arrêté antorise par modification aux dispositions de la convention approuvé par arrêté royal du g août 848, l'administration communale précitée b différer, jusqu'en 1802, le rembourse ment d'une somme de i5,ooo fr., b prendre sur le restant de l'avance de 60,000 fr., qui a été ac cordée b celte vil le en vertu de l'arrêté royal précité. publication d'un recueil de chants POPULAIRES. Un arrêté royal en date du 24 décembre, porte: LÉOPOLD etc. Considérant qu'il pourrait être utile de dis tribuer aux écoles, aux sociétés lyriques et aux associations d'ouvriers, un recueil de chants po pulaires b inspirer le goût des arts utiles et b ho norer les hommes qui s'y adonnent Art. 1". Notre ministre de l'intérieur est au torisé b prendre les mesures nécessaires pour la publication d'un recueil de chants populaires en français et en flamand. Art. 2. Il pourra distribuer aux auteurs des poèmes et des partitions, deux sommes de douze ceuts francs chaqpue, qui seront imputables res pectivement sur le fonds des lettres et des scieuces et sur celui des beaux-arts. FRANCE. Paris, 26 Décembre. A Hazebrouck la douane vient de faire une capture importante, qu'elle doit la sagacité d'un chien. Cet animal, sorti hier avec son maître, flaira le passage de plu sieurs charges de tabac. Celui-ci, confiant dans le bon instinct de son fidèle compa gnon, se laissa guider par lui et arriva Thiennes. Là, l'animal pénétra dans un fournil, et, appliquant les pattes de devant sur la plaque en fer qui en fermait l'ouver ture, il lit comprendre son maître que la charge venait d'y être déposée; on ouvrit et on trouva près de 600 kilogrammes de tabac provenant de la frontière. Le précieux animal méritait une récom pense on lui appliqua sur la tête un bouquet de fleurs fraîchement cueillies, et on le porta en triomphe en ville côté du butin qu'il venait de faire découvrir. Le même chien avait, quelques jours auparavant, conduit son maître dans une petite maisonnette située St-Silvestre- Cappel; plusieurs fraudeurs, qui s'y trou vaient au moment de l'arrivée de l'employé, avaient pris la fuite, laissant au nouveau venu trois belles charges de tabac. Qn a distribué b l'Assemblé le projet de loi snr l'instruction publique, examiné par le conseil d'État. Les io4 articles de cet important projet ont été presque tous amendés par le conseil d'État. La Gazelle de Lyon du 22 décembre donne les nouveaux détails suivants sur l'assassinat du jeune fils de M. le comte de Saint-Cyr par son précepteur Le meurtrier a profité dn moment où son malheureux élève écrivait, penché sur son bureau, pour lui casser le crâne d'uu coup de bûche assené par derrière, et il s'est immédiatement fait une blessure b la gorge avec son rasoir. On a reconnu, par les traces de son sangqu'il était allé porter au bûcher le rondin qui lui avait servi b consommer son crime; poussant du pied le corps de sort innocente victimequi s'était trouvé sur son chemin, il est entré dans le cabinet attenant, où, devant une glace, il a achevé de se suicider d'un second coup de rasoir pénétrant jusqu'à la colonne vertébrale. Le pauvre enfant fut trouvé presque froid par le domestique venant avertir pour le dîner; appe lée par ses cris, M"" de Saint-Cyr accourt et a assez de force pour lui douner ses soins jusqu'à l'arrivée dn médecin. L'amour maternel l'avait réchauffé; mais la tête était fracassée et il n'a survécu que vingt-huit heures. Le meurtrier a été

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Le Propagateur (1818-1871) | 1849 | | pagina 2