GROOTE VERTOONING
DEF1MT1Y1 OYERSIM
FRANCE. Paris, 27 mars.
ANGLETERRE. Londres, 26 mars.
ITALIE.
TOONEEL VAN YPEREN.
DER BEHOEFTIGEN DEZER STAD.
Maer ingesteld fr11,000
Elle fut confie'e a deux daines religieuses du cou
vant de Panie'montprès Paris, M"" de Trélissac,
originaire de Pe'rigueux, et Mm' Sabatier.
Lorsque les couvents furent ferine's, ces deux 1
dames, accompagne'es de l'abbé de Trélissac, con
duisirent cette personne Pe'rigueux, où tous les
trois se dévouèrent a son éducation. Lorsque Na
poléon fut proclamé empereur, Joséphine fit venir
a Paris la jeune Stéphanie. Elle fut conduite par
l'abbé de Trélissac, auquel l'empereur offrit un
évêché qu'il refusa. Mlle Stéphanie devint aussitôt
princesse, et, quelques années plus lard, épousa le
grand-duc de Bade.
On écrit de Londres Une singulière affaire
de bigamie doit être jugée aux prochaines assises de
Worscester. Un cultivateur du village de Strens-
harn, nommé John Curtis, est accusé d'avoir con
tracté un second mariage du vivant de sa première
femme Maria Wilkins qu'il avait épousée en 1835
et qu'il avait quittée du consentement de celle-ci
en i84o. Après sa séparation Maria Wilkins, ayant
pris des habits d'homme, s'était rendue dans un
autre comté de Slaffordshire, où elle s'était engagée
comme valet de chambre chez un gentleman du
pays. La femme de chambre de celui-ci s'étant
prise d'une telle passion pour le faux valet, il en
résulta une intimité qui'fit quelque scandale dans
le voisinage. Pour mettre fin aux méchants propos,
les deux domestiques se marièrent et vécurent
pendant plusieurs années comme mari et feintqe
sans que le secret de cette union apparente se di
vulguât. Mais la fausse épouse s'étant enfin fatiguée
de ce mariage pour rire, alla dans une autre localité
contracter un plus réel.
Pendant ce temps John Curtis ayant voulu se
remarier avec une femme de sa paroisse,s'adressa
au curé le H. D. Grove, mais celui-ci refusa comme
de juste, la preuve de la mort de sa première femme
ne lui ayant point été admiuistée. L'a dessus Curtis
et sa fiancée allèrent se marier h Worcester où l'on
fit moins de difficulté pour les unir.
Le fait étant venu 'a la connaissance de la pre
mière épouse qui était encore dans le Slaffordshire,
elle reprit les habits de son sexe et se rendit im
médiatement Worcester, où elle fit arrêter son
infidèle sous l'accusation de bigamie.
On lit dans la Patrie:
On nous assure que le ministère présentera
demain une mesure dont on a beaucoup parlé de
puis quelques jours, et qui a été accueillie avec
faveur par toutes les nuances du parti de l'ordre.
Il s'agit du projet de loi sur le domicile politique,
Le but de cette mesure est de donner au gou
vernement le pouvoir d'écarter de Paris une des
portions les plus dangereuses de la population, et
de rendre aux élections parisiennes leur sincérité,
en soumettant le droit de voter a de sérieuses con
ditions de domicile.
108 journaux de province ont déj'a signé la
pétition contre le projet de loi sur la presse.
Avant-hier, un pauvre ouvrier socialiste qui
n'avait rien payé de son loyer depuis i848, reçut
son congé pour le terme d'avril. Il s'en vint trouver
le propriétaire et le supplia de lui laisser emporter
son miuce mobilier et de permettre que sa créance
demeurât hypothéquée sur sa parole.Emportez
vos meubles, mon ami, dit le propriétaire, vous
n'avez point travaillé, il y a force majeure, je vous
tiens quitte de tout ce que vous me devez Ah
monsieur, s'écria avec attendrissement le pauvre
ouvrier, combien je suis reconnaissant! Allez,
bientôt, quaud je serai propriétaire et que vous ne
le serez plus, je m'en souviendrai Historique
Il y a quelques jours, l'arrestation de deux
malfaiteurs a rais en émoi le quartier de la porte
Saint-Martin. Deux voleurs de profession appar
tenant h la classe des roulotliers, venaient de faire
un coup l'étalage d'un épicier de la rue Phélip—N
peaux et se disposaient a prendre la fuite, lorsqu'ils
se virent subitement poursuivis par des agents du
service de sûreté qui les atteignirent sur la place
Nationale Saint-Martin. Les deux malfaiteurs vou
lurent se défendreet afin d'ameuter les passants
se mirent a crier qu'on voulait les ariêter pour délit
politique. Déjà plusieurs personnes du quartier
semblent vouloir les aider dans leur résistance,
lorsqu'un agent saisit sous la blouse d'un des récal
citrants un énorme pain de sucre et montra la
foule le véritable corps du délit.
Les deux roulotliers ont été immédiatement
conduits h la préfecture.
La maladie qui menace d'enlever l'Eglise
de France et, on peut ajouter a la chrétienté, un de
ses plus éminents prélats, Mgr. Giraud, cardinal-
archevêque de Cambrai, est une affection du cœur.
Le cardinal est atteint depuis, longtemps. Il y a
deux mois déj'a, le docteur Fournet fut appelé en
consultation auprès de l'illustre malade. Rappelé
ces jours derniers, il obtint la permission de s'ad
joindre M. le professeur Récamier et une consul
tation a été faite vendredi. Elle laisse malheureu
sement peu de place l'espoir.
La circulation du sang est presque entièrement
arrêtée, i'hydropsieest générale, et la v ie s'est déj'a
retirée des extrémités inférieures.
Mgr. Giraud conserve toute la plénitude de ses
facultés, et sa grande âme ne s'est jamais montrée
plus belle qu'au moment où elle semble prête
quitter son enveloppe périssable.
Le prince et la princesse de Joinville qui sont
en ce moment en Espagne auprès du duc de Mont-
pensier, reviendront en Angleterre vers le milieu
du mois prochain.
Le marquis de Clauricarde, directeur général
des postes, est parti vendredi pour Paris. Son voyage
a pour but une uotivelle convention postale avec la
France par laquelle les droits de poste, pour les
correspondances entre les deux pays, seraient con
sidérablement réduits.
Le paquebot a voiles le Pelrel, arrivé samedi
a Falmouth venant de Rio Janeiro, a apporté la
nouvelle de la mort du piince Don Alphonse, hé
ritier présomptif de la Couronne du Brésil. Ce
jeune prince est décédé le 9 janvier.
On écrit de Rome, le 20 mars, au Journal des
Débats
Le retour de S. S. semble de plus en plus
certain. Le pape partirai^ de Portici du 3 au 10
avril, et rentrerait dans ses Etals par la route de
Terracine. Le Roi de Naples l'accompagnerait
jusqu'à Velletri, dit-on, peut-être même jusqu'à
Rouie; cependant le jour précis de l'arrivée dans
la capitale n'est point encore connu. Et pourtant,
malgré ces données officielles, ce retour trouve en
core des incrédules dans uue assez grande portion
de la population. Cette incrédulité est fort conce
vable: tant de fois déjà on a été deçu dans des cir
constances presque semblables. Espérons que cette
fois-ci il en sera autrement.
Les difficultés qui s'étaient élevéesà propos de
l'enrôlement des huit mille Espagnols paraissent
aplanies. Le gouvernement consent considérer
comme détachés.en service extraordinaire les offi
ciers passant au service du Saint-Siège, et leur
conserver sur les cadres de l'année nationale leurs
titres et leurs droits l'avancement. Ce corps et
celui des vélites pontificaux (gendarmes), élevé h
un égal chiffre de huit mille hommes, formeraient
peu près tout l'effectif de la force militaire, soit
que les deux ou trois régiments indigènes fassent
partie de la nouvelle création des vélites, soit,
comme la pensée en existe, qu'on les licencie.
Hier, cinq six mille hommes de l'armée fran
çaise, infanterie, cavalerie et artillerie, ont exécuté
de nouvelles manœuvres'a feu dans la campagne
de Rome. Cette fois l'action se passait entre Rome
et Tivoli, et avait pour but l'attaque et la défense
de la traversée de i'Anio. Ces manœuvres, très-
savantes et très-habileinent exécutées, avaient at
tiré douze ou quinze mille spectateurs.
On attend la monnaie quelques-uns des
lingots envoyés Portici par la maison Rotschild.
Jusqu'à présent on ne frappe guère dans cet éta
blissement que des pièces de cuivre depuis 1 jus
qu'à 5 bajocchi.
On parle du départ du général Baraguay-
d'Hilliers pour la première quinzaine d'avril.
On lit dans le Coslituzionale de Florence:
Nous disions, il y a quelques jours, qu'il avait
été présenté au ministère toscan par le cabinet an
glais, une note contenant demande d'indemnités
pour dommages éprouvés par des négociants an
glais dans les événements de Livourne. Le minis
tère toscan a répondu la note anglaise, exprimant
son opposition, faisant des rectifications, démon
trant enfin qu'il n'était pas responsable de ce qui
était arrivé Livourne.
Lord Palmerston a répiqué, établissant les
principes du droit international et faisant ressortir
la protection que le gouvernement toscan devait
douueraux sujets anglais. Le ministère toscan est
en conséquence tenu d'indemniser les sujets anglais.
Nouvelle réplique du Ministre des affaires étran
gères de Toscane, qui a fini par proposer un moyen.
Il a expédié Londres uue dépêche proposant de
confier une médiation (ou arbitrage), la décision
de la question controversée. Le ministère toscan
laissait en blanc le nom de la puissance qui serait
choisie pour arbitre. Lord Palmerston a accepté ce
parti il a rempli le blanc qui avait été laissé dans
la dépêche toscaue, indiquant le gouvernement
sarde comme puissance laquelle il déférait le
droit de juger la question.
Nous ne savons rien de plus. Toutefois, nous
ferons remarquer qu'un grand pas est fait ici dans
le sens de la doctrine de la nationalité, attendu que
dans une question entre un Etat étranger et ua
Etat italien, on fait choix d'un État italien pour
arbitre et pour médiateur. C'est la première puis
sance du monde, aujourd'hui, qui rend hommage
notre nationalité.
MET TOELATING DER PLAETSELÏKE OVERDEID.
ten voordeele
De Maetschappy van Rhetorika, te Yperen,
voerende voor kenspreuk de kunst is ons ver-
maekheeft de eer het Publiek aen te kondigen
dat zyop stads Schouwburg, eene lnisterryke
Vertooning zul uitoefenen, Maendag toekomende
eersten April, i85o.
programma
|Q Mu2.iek.stuk Ouverture de la Barcarolle.
a° On fait ce qu'on peutnon pas ce qu'on veut(comédie.)
3° Muziekstuk: Ne touchez pas la Reine
4° De Dronkaert, blyspel, ia 3 bedry veo.
5* Muziekstuk.
6° De Familie Wilberstonblyspel, met zang.
Het Bureel wordt ten 5 uren geopend, om ten
6 uren aen\>ang le nemen.
INGANGPRYZEN
Eerstb plaetseni 5o
Tweede plaetsen1 00
Derde plaetseno 5o
TE
i* Van eene Behuisde en Beplante HOF-
STEDE, gelegen binnen de gemeenten Pope-
ringhe en Westvleteren, by de herberg de
Coppernolle, langst de Woestenstrate, groot
hectaren 20 aren 27 centiaren onder Gras, Zaey-
land en Bosselken, verdeelt in zeven koopen
Gebruikt door Franciscus Delbare, teu
pryze van 45o francs 's jaers, boven de con-
tributien.