NOUVELLES DIVERSES. pas se féliciter de la suppression de ces établissements si utiles, et qui jouissent de toute leur confiance; ils pourront faire un triste rapprochement, et se dire que la politique nouvelle expulse leurs enfants des établissements où ils recevaient leur première instruction, comme jadis le Koi Guillaume expulsa les pères de ces mêmes enfants des collèges où ils faisaient leurs éludes. Dans le cours de la discussion, des 1 orateurs se sont efforcés en vain de prou ver la Chambre que ces écoles n'étaient en réalité que des écoles primaires, cause de l'âge des enfants qui les fréquentent, et des matières qu'on y enseigne, que leur suppression ou leur transformation devait laisser un vide dans l'enseignement pri maire; les raisons n'étaient pas écoulées parce que nos législateurs avaient un autre but atteindreet qui le croirait?.... Ce but était de soustraire ces écoles l'in spection ecclésiastique et l'influence sa lutaire de la religion qui y règne. Ainsi c'était trop pour ces étranges sauveurs de la Belgique, de reconnaître que pour des enfants de 8 12 ans, l'enseignement re ligieux est indispensable et obligatoire, ainsi que le prescrit la loi de 1842. L'on sait que d'après le système nou veau l'enseignement de la gymnastique est obligatoire, tandis que celui de la religion et de la morale n'est que facultatif; ainsi, nous parents catholiques, en envoyant l'avenir nos enfants aux écoles, nous au rons la certitude que l'on en fera, de par la loi, des acrobates et des sauteurs habiles; mais nous devrons être fort heureux et nous déclarer fort satisfaits si l'on veut bien, avec la permission de M. le Ministre* leur enseigner un tout petit peu de morale et de religion; ce dernier point dépendra du plus ou moins de bonne volonté de M. le MinistreEt voilà où nous en som mesPères de famille, réfléchissez! tu mt-- La petite ville de Menin a été témoin d'un spectacle plus attrayant, qu'il lui était donné par un de ses concitoyens, M. Aug. C.... Ce jeune aéronaute a opéré le 24 avril sa 1" ascension, aux applaudissements d'une foule nombreuse que l'expérience avait attirée. Après avoir plané quelques instants dans les environs de la ville, une brise favorable l'a dirigé vers la ville de Roulers près de laquelle il est descendu sans accident. Les talents précoces de ce jeune homme, font espérer qu'il sera un jour digne de marcher sur les traces du célèbre Green. Un brillant concours littéraire de poésie, de prose de déclamation aura lieu Thielt, par les soins de la Société de Rhétorique, le 20 du mois de mai prochain. Il y aura ce concours de nombreux con currents, et coup sûr les premiers dé- clamateurs du pays. Gourtrai y sera hono rablement représenté, dit-on, dans toutes les branches. Ce matin est mort en celte ville, un âge très-avancé, M. De Brouekere, père de M. le bourgmestre de Bruxelles et de M. l'ambassadeur auprès du St-Siége. M. De Brouekere dans sa longue carrière, avait successivement rempli des fonctions publiques du temps de l'empire français et du royaume des Pays-Bas. Un terrible malheur vient d'arriver sur le chemin de fer; lors du passage de plusieurs waggons chargés de marchan dises pour notre Bassin, qui y sont traînés non par la locomotive mais par des che vaux, un enfant de huit ans, fils d'Emanuel Pollevyn, ouvrier du port a été écrasé sous les waggons derrière notre entrepôt; il a eu les deux jambes, un bras et la moitié de la figure enlevés; au moment de mettre sous presse le malheureux garçon n'est pas mort. D'après ce que l'on rapporte, l'enfant aurait été poussé par un de ses camarades, au moment du passage du convoi. (Pairie.) On écrit d'Anvers, 26 avril: Hier malin un assassinat a été per pétré dans la commune de Ranst sur une personne très-avancéeen âge. Le meurtrier est un homme qui passe depuis longtemps pour être sujet des accès d'aliénation mentale. Du 20 au 25 avril 1850, il est entré, au port d'Anvers, un navire chargé de den rées alimentaires. Un accident bien déplorable est ar rivé le 27 après-midi au port d'Anvers. Une partie de l'échafaudage qui supporte le mçuton servant chasser les pieux, s'est brisée tout coup et a fait trois malheu reuses victimes, dont l'une a été littérale ment écrasée, c'est le nommé Kemp, céli bataire. Deux autres ouvriers sont griève ment blessés; le premier, marié et père de famille, a eu les deux jambes cassées, l'autre a reçu de graves contusions. Il existe, le long de la chaussée ro maine qui parcourt la Hesbaye, des tombes dont on fait remonter l'origine aux temps les plus reculés. Le gouvernement, dans l'intérêt de la science, a acquis de plusieurs communes celles qui se trouvent sur leur territoire. Mardi dernier on a commencé Omal, près de Waremme, les fouilles dans les tombes dépendant de celte commune. Ce enre de travail, poussé avec activité, est irigé par M. Schayes, directeur du musée d'anliquilésde Bruxelles, accompagnéd'un ingénieur, du commissaire d'arrondisse ment et de M. Sélys. On espère que ces recherches, conduites avec intelligence, donneront des résultats qui jetteront quel ques lumières nouvelles sur l'histoire de notre pays. Une correspondance de Madrid rap porte un bruit qui avait cours dans cette capitale et suivant lequel la reine aurait voulu confier, pour le temps de son ac couchement, l'autorité royale au roi, son époux, lequel l'aurait refusé, ne voulant pas gouverner avec le cabinet actuel. On rattache ce bruit le départ subit du roi pour Aranjuez. On écrit de Raguse, le 16 avril Un tremblement de terre, qui a eu lieu le 14 Ruguse, a dépassé, par la violence et la durée même, celui de l'année 1843, et a frappé d'épouvante les habitants. Il a com mencé dix minutes avant une heure par un mouvement ondulatoire. La catastro phe n'a été procédée que d'une lueur écla tante, qui a bientôt disparu. On avait fait ouvrir les portes de la ville pour que les habitants pussent au besoin se retirer. Les gros murs et les toits de beaucoup de mai sons ont été endommagés; des meubles ont été brisés. Presque au même instant il y a eu Jara une secousse de tremblement de terre qui a duré plusieurs secondes. On dit que plusieurs maisons se sont écroulées Stagno. L'apparence des arbres fruitiers est magnifique dans tous nos environs. Rien de pittoresque comme les vergers de Sal- zinne et de La Plante. Vus de loin il sem ble qu'une nuée neigeuse ail semé en pas sant, ses légers flocons sur leurs arbres. Si nous n'avons pas de gelée en mai, la récolte des fruits noyaux, qui a été plus que médiocre l'année dernière, sera, cette année-ci, des plus abondantes//, de Namur.) Vendredi, dans l'après-midi, au vil lage de Wierde (Namur), sur la route de Luxembourg, un ouvrier, occupé l'ex traction de la terre plastique dans une bure de 60 pieds de profondeur, a été recouvert par un éboulement de sable; quatre ou vriers habitués ce genre de travaux se sont mis la besogne avec une ardeur in croyable établir une bure égale profon deur, creuser une galerie souterraine, pour arriver au lieu du sinistre, parer aux dangers de nouveaux éboulements qui les menaçaient chaque instant, toutes ces difficultés furent levées après 27 heures de travaux inouïs. Leur courage se raidis sait en entendant les cris de leur malheu reux camarade. Cependant plus ils approchaient de l'en droit présumé, plus la voix s'éteignait; enfin ils arrivent et peuvent saisir une jambe. Là, les difficultés grandissent: on Voici la liste des évêques qui viendront a Bruges, peudaut le jubilé du Saint-Saug, avec désignation de leur logement Son Em. le cardinal archevêque de Matines, a l'évêché de Bruges. Mgr. Van Bomtnel, évêque de Liège, chez M. Van H.irmne. Mgr. De Heselle, évêque de Namur, chez M. Ryelandt. Mgr. Labis, évêque de Tournai, 'a l'évêché de Bruges. Mgr. Delebecque, évêque de Gand, au sémi naire. Mgr. Zwysen, évêque de Guerra, au couvent des Capucins. Mgr. de Garsignies, évêque de Soissons, chez M. Van Mooreghem. Mgr. Wykersloot, évêque de Curium, chez Mm> Van Zuylen. Mgr. d'Argenteau, évêque de Tyr, chez Mmo Van Tieghem. Mgr. Wiseinan, vicaire apostolique de Londres. Mgr. de Sl-Marsan, nonce apostolique Brux elles, chez M. le gouverneur. Mgr. Belgrade, nonce apostolique h la Haye, chez M. le bourgmestre. Mgr. Geissel, archevêque de Cologne, chez M"" Van Damme. Mgr. Gonsset, archevêque de Reims, chez M. Pecsieen. Mgr. de Salinis, évêque d'Amiens, chez Mm* Van Basseghem. 2 Mgr. Du Panloup, évêque d'Orléans, chez M. d'Idewalle. N'ont pu accepter l'invitation de Mgr. l'évêque de Brnges: Mgr. Fornari, nonce apostolique k Paris; Mgr. Sibour, archevêque de Paris; Mgr. Parisis, évêque de Langres; Mgr. Arnoldi, évêque de Trêves; Mgr. De Dreux Brézé, évêque de Mou lins; Mgr. Gillis, coadjuteur d'Edimbourg; Mgr. Paredis, vicaire apostolique de Ruremonde; Mgr. Laurent, vicaire apostolique de Luxembourg; Mgr. Van Hoydonck,-ficaire apostolique de Breda. Ainsi il y anra t y évêques an jubilé, y compris Mgr. l'évêque de Bruges. Neuf prélats invités ne pour ront s'y rendre. Ces chiffres sont exacts en ce mo ment. Toutefois il est k espérer que quelques uns des illustres invités, viendront Bruges ne fut ce que pour deux ou trois jours.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1850 | | pagina 2