ANGLETERRE. Londres, 6 décembre.
ALLEMAGNE.
TURQUIE.
PENSÉES ANGLAISES.
conclusion.
ÉTUDE DU NOTAIRE RENTY A
Studie van den
NOTARIÉ VANDENBOOGAERDE,
auraient adopté une organisation semblable celle
du carbonarisme. Quinze arrestations ouj été opé
rées, le 3, a Toulon. Il paraîtrait que cette ville est
le siège d'une succursale importante dans le midi.
Les individus arrêtés ont été renfermés au fort
Lamalgue.
Un archéologue paléographe vient de décou
vrir, dans les archives de Chartres, 92 lettres ori
ginales des Rois de France, depuis François 1"
jusqu'à Louis XVIII.
On mande de la Corrèze Comme, aux
époques qui précédèrent les plus mauvais jours de
i848, dit un journal d'un département voisin, on
voit circuler sur les routes de notre département un
grand nombre de ces prétendus ouvriers sans ou
vrage, figures sinistres, dont il serait désirer
que la gendarmerie surveillât activement les al
lures.
Le 2 de ce mois, Lyon, les agents Laurent
et Besineau amenaient devant M. Devaux, commis
saire de police du troisième arrondissement, un
grand criminel qu'ils venaient d'arrêter dans un
magasin de la rue centrale, et qui était parvenu
se dérober depuis cinq ans aux recherches de tou
tes les polices de France, auxquelles il avait été
signalé. C'était le nommé André Gros, du Puy,
condamné par contumace, le 6 février i845, la
peine de mortpar la cour d'assises de la Haute-
Loire, pour crimes de volassassinat et incendie,
auxquels avaient pris part comme complices, la
femme Chanal, sa maîtresse, et son frère.
La femme Chanal, condamnée également la
peine de mort par l'arrêt du 6 février, a été exé
cutée. Quant au frère d'André Gros, il subit en ce
moment au bagne une condamnation de 20 ans de
travaux forcés. André Gros était parvenu s'évader
de la maison d'arrêt du Puy, le 10 mai 1845, trois
jours avant de passer aux assises, où il devait pur
ger sa contumace.
Au moment de son arrestation, André Gros
était porteur de deux cents francs en pièces d'or et
de faux papiers délivrés par les autorités suisses,
ce qui fait supposer qu'il a commis bien d'autres
crimes depuis le jour où la police esta sa recherche.
Conduit devant M. Devaux, ce magistrat lui a fait
subir un interrogatoire préalable dans lequel cet
homme n'a pas cherché nier son identité. Ses
réponses sèches et brèves devaient faire supposer
qu'il venait d'arrêter l'énergique résolution que
quelques heures plus tard il devait mettre exé
cution.
En effetdéposé provisoirement les caveaux de
l'Hôtel—de—VilleAndré Gros a trouvé le moyen
de se donner la inort en se coupant successivement
les veines des bras et du cou avec un sangfroid
incroyable. Transporté dans cet état la prison de
Roanne, il a rendu le dernier soupir.
Il n'est bruit au palais que de l'exécution de
la loi qui soumet les avocats la patente, et qui a
été promulguée en mai dernier.
M. le directeur des contributions prétend déjà
diriger des poursuites contre les retardataires. Les
avocats prétendent n'être assujettis qu'à partir de
l'année 1801. La loi n'a pas d'effet rétroactif. Les
stagiaires pensent aussi que la loi n'est pas encore
faite pour eux.
On écrit de Périgueux:
La quantité des truffes du Périgord est de beau
coup supérieure cette année celles des truffes de
l'année dernière. Elles se vendaient hier, sur notre
marché, 10 fr. le kilogramme. C'est le chiffre le
plus élevé qu'elles aient atteint depuis leur appa
rition.
On lit dans la Gazelle du Midi, de Mar
seille
On remarque dans le port de la Joliette un
magnifique yacht anglais, d'une construction ex
cessivement élégante. Ce yacht est la propriété par
ticulière du riche lord anglais sir Ellesmere. Sa
Seigneurie, voulant se rendre Naples, a fait venir
son navire dans le port de Marseille, où il est lui-
même attendu aujourd'hui par la voie de terre, et
où il s'embarquera pour l'Italie.
Lord Ellesmere, héritier des immenses do
maines du comte de Bridgewater, est un des plus
riches propriétaires anglais. L'entretien seul de son
yacht lui coûte de i3o i5o,ooo fr. par an.
Le comte de Bridgewater dont il est ici ques
tion était, sous le nom de Francis Egerton, un des
plus excentriques gentlemen de son époque. Des
cendant d'un chancelier d'Augleterre sous Jacques
xer, il écrivit beaucoup et finit par se fixer Paris,
après de longs voyages sur le continent. II y tenait
table ouverte pour les littérateurs, mais ne recevait
jamais un Anglais. Ses dîners étaient magnifiques,
mais il affectait de faire servir toujours, comme plat
d'honneur, ur, plat de grosses pommes de terre
l'eau, et, avant le dessert, cinq plats de fromage.
Il avait attaché sa chaise un affreux chien noir,
retenu par une chaîne d'argent fixée un collier
d'or aux armes des Egerton. Si la bêle aboyait, elle
était soudain enlevée en l'air, pendue la chaîne
et secouée avec une violence qui pouvait faire
craindre pour l'étranglement.
Vers la fin de sa vie, Francis Egerton fit rire
tout Paris propos d'un procès qu'il soutint contre
son dentiste pour un faux râtelier. Comme il était
devenu très morose, les littérateurs et artistes, ses
commensaux habituels, avaient fini par le délaisser;
pour les remplacer, il entourait sa table de chiens
habillés la française et figurant sur des chaises
comme des convives ordinaires. Ces favoris du
-vieux maniaque étaient promenés sur les boule
vards ou au bois de Boulogne dans une élégante
voiture aux panneaux armoiriés mollement étendus
sur de magnifiques coussins, traînés par des che
vaux de race jiure et servis par des laquais grande
livrée. Infirme et presque impotent, le comte de
Bridgewater, recherchant au moins l'image des
plaisirs de la chasse, faisait lâcher dans le jardin
de son hôtel plusieurs douzaines de lapins, pigeons
et perdrix, et soutenu par ses valets, faisait feu sur
ce gibier qu'il se plaisait voir servir sur sa table.
Il laisse un testament fort étrange, où entre autres
bizarreries, on remarque qu'il avaitoublié ses chiens
favoris. Il jouissait d'un revenu de 70,000 livtes
sterling (1,785,000 fr.)»
intronisation du Cardinal Wiseman.
Les cérémonies prescrites par l'Église catholique
pour l'intronisation d'un Archevêque ont été ac
complies ce matin la cathédrale de Saint-Georges,
avec une solennité inaccoutumée. On pouvait s'at
tendre quelque agitation, mais tout respirait au
tour de l'église le calme et la tranquillité ordinaires.
La sombre architecture de Saint-Georges s'ac
croissait encore de l'obscurité d'un épais brouillard.
Le Cardinal eu robe rouge, sortit de la sacristie
onze heures et demie, et le chœur salua son entrée
par l'Alléluia du Mont des Oliviers de Beethoven.
Le prélat était précédé de la croix, et suivi de tout
le clergé catholique en grand costume. Il marchait
laraître en tête, sous un dais magnifique franges
d'or. Les prêtres étaient au nombre de deux cents
environ.
A la fin du cortège marchait le révérend D.
Doyle et le révérend M. Daniel, diacre et sous-
diacre. Arrivé devant l'autel, le Cardinal fut con
duit une place réservée appelée la chapelle de la
Ste.-Eucharistie. Là, il s'agenouilla puis monta le
degré assisté du diacre et du sous-diacre. Après les
prières d'usage, le Cardinal reçut officiellement la
mître et la crosse. Il alla s'asseoir ensuite sur le
trône épiscopal où tout le clergé vint baiser sou
anneau. Alors eut lieu la célébration de la messe
après laquelle on lut la bulle papale qui nomme
Mgr. Wiseman Archevêque de Westminster. La
cérémonie se termina par une exhortation dans
laquelle le prélat rappela son clergé les devoirs
de sa sainte mission.
La messe était de Haydn et a été exécutée avec
un admirable ensemble. Le plus grand ordre a
régné pendant toute la cérémonie.
Les préparatifs de guerre ont déjà cessé dans
plusieurs États. Le commissaire de la Diète dans
l'électorat de Hesse, comte de Rechberg, a publié
un décret qui déclare les membres des tribunaux
hessois, qui ont refusé de coopérer la perception
de l'impôt du timbre, responsables sur leurs biens
privés, du préjudice que pourra souffrir le trésor.
Trois quartiers musulmans qui étaient Alep, le
foyer de la révolte, ont été détruits, 1,800 rebelles
ont été tués, le reste a pris la fuite devant la cava
lerie.
Les troubles de la Bosnie sont aussi terminées.
Les insurgés ont mis bas les armes.
On lit dans le Temps, Journal anglais:
Jeunefille qui ne rêve que bal et spectacle, est
un vin que tout le inonde veut goûter, mais dont
personne ne veut faire son ordinaire. Avis aux
jeunes filles.
Jeune fille qui ne rêve que bal et spectacle, est
une marchandise, dont le crédit est de peu de
durée. Avis aux jeunes filles.
Jeune fille qui ne rêve que bal et spectacle, est
un hameçon sans apprêt. Avis aux jeunes filles.
Jeune fille qui ne rêve que bal et spectacle, est
une fleur qu'il est dangereux de cueillir, car elle
ressemble la rose, surtout parce qu'elle a clés
épines. Avis aux jeunes gens.
Le vieux lord Coxcombd, ayant épousé uue
jeune fille des colonies qui ne rêvait que bai et
spectacle, s'en consola un peu tristement, en disant
ma femme est colonelle. Avis aux jeunes gens.
Le Journal le Temps4 décembre »S5o.
YPIBiia
LUNDI 6 JANVIER i85t midi très précis,
sur la ferme et terres occupées par le sieur Bruno
Dierycksituée le long du chemin de S1 Éloi
Voormezeela, et peu de distance du pavé d'Ypres
Lille, il sera procédé une vente de 102
marchés de très beaux ARBRESconsistant en
ORMES, CHÊNES, FRÊNES et BOIS
BLANCS.
Cette vente se fera avec terme de paiement
moyennant caution solvable. (1)
RÈfelDEERENDE te PoPEIUNGïIE.
MAENDAG 23en DECEMBER i85o, ten 11
ueren voor middag precies te beginnen, op de
Vettevveide toebehoorendeaen Mr Vanalleynes -
Schockeel, huidevetter te Yperen, gelegeu tôt
het zelve Yperen, op 1 kilométré afstand van de
stadlangs de Meenen calchiedeby d'herberg