BOSCHTÀILLIEN
BURGERLYKE GODSHUIZEN
PLANTSOENEN
PRUSSE.
ÉTATS ROMAINS.
ÉTATS-UNIS.
compter que comme appoint; les pièces d'or prises
isolément n'auraient plus que la valeur commer
ciale fixée par le cours de la Bourse.
Il y a actuellement vingt-cinq millions d'or dé
posés la Monnaie, et destinés la fabrication qui
est actuellement d'environ quatorze cent mille
francs par jour, (et non pas 4oo,ooo francs ainsi
qu'on nous l'a fait dire par erreur.)
Cependant on n'avait rien reçu hier a la Mon
naie que 286,000 francs; mais les dépôts se sont
aujourd'hui élevés a près n'un million.
{Bulletin de Paris.)
Mm* veuve C..., de l'arrondissement de Né-
rac, disait l'autre jour sa fille: Ma fille, va dire
a ta fille que sa petite-fille pleure. Nous souhai
tons que celle-ci puisse en dire un jour autant.
Conciliateur agenais.)
On lit dans le journal de Périgueux
Voici un haut fait gastronomique assez ex
traordinaire qui se rattache la nuit de Noël,
laquelle produit chaque année tant de merveilles
culinaires. Un de nos concitoyens, fort connu par
la position qu'il occupe, et estimé pour la douceur
de ses manières, a soutenu une gageure qui n'au
rait pas été acceptée par les femmes sauvages de
la foire. A table, chez un restaurateur, il a pris
l'engagement de manger cru tout ce que ses com
pagnons de médiauoche mangeraient cuit. II a ab
sorbé ainsi un filet de bœuf, une côtelette de mou
ton, uu filet de porc frais et une brochette de six
éperlans. On ne peut se faire une idée de l'éton-
neraent de ses partners, gastronomes émérites, mais
dont la hardiesse n'a jamais été jusque-là. Ils
craignaient de voir ce mangeur intrépide, victime
de ce qu'ils regardaient comme une forfanterie;
mais il n'en a pas éprouvé la moindre indisposi
tion.»
Tandis que nous jouissons Paris d'nne tem
pérature excessivement douce, on écrit de Laroche
(Yonne), que la navigation sur le canal de Bour
gogne est entièrement interrompue par les glaces.
{JJnion.)
Quelque temps avant le 11 novembre, épo
que où l'Assemblée devait reprendre ses séances,
uu individu se présentait dans un des riches autels
de la rue de Richelieu, où descendait d'habitude
uu honorable représentant, et s'adressant au maître
de l'établissement, il lui remit une lettre de la part
de ce dernier. Celui-ci annonçait au maître de
l'hôtel sa prochaine arrivée, et le priait de re
mettre pour lui au porteur une somme de soixante-
quinze francs. Il ajoutait, par post-criptum, qu'on
devait lui envoyer un panier de vin de Champagne,
qu'il le priait de recevoir.
Vingt lettres semblables furent successivement
présentées dans différens hôtels; presque toujours
on satisfaisait a la recommandation qui y était
faite; mais on découvrit bientôt que ces lettres
étaient l'œuvre d'un fripon.
La police, malgré les plus actives recherches,
n'avait pu parvenir l'arrêter, lorsqu'une nou
velle tentative de sa part est venue enfin le livrer
ta justice. Avant-hier, cet individu se présenta
encore dans un hôtel rue Fontaine-Molière, avec
une lettre de M. 0... L..., ancien représentant de
Maine-et-Loire. Cette lettre était datée du château
de Chollet, qu'habite ordinairement M. L... L...
Il recommandait de donner cent quinze francs au
porteur, en annonçant sa prochaine arrivée. Mais
le maître de l'hôtel eut des soupçons; il retint
sous un prétexte le porteur de la lettre, et en
voya prévenir le commissaire de la section du
Palais-National. Cet individu a été arrêté et re
connu comme l'auteur des précédentes escroque
ries. C'est un nommé D..., âgé de quarante-neuf
ans, se disant professeur de langue latine.
p.tRIO, janvier.
Le Moniteur s'abstient encore ce matin de pu
blier la démission des ministres. Ce qui a donué
une certaine consistance au bruit répandu d'un
replâtrage du cabinet.
On lit dans le Journal des Débats
Nous croyons savoir, d'après nos informations
personnelles, que M. Odilon Rarrot, mandé au
jourd'hui l'Élysée, s'y est présenté dans la soirée.
La conversation entre le président et M. Odi
lon Barrot aurait roulé uniquement sur les généra
lités de la situation.
Aucune offre de portefeuille n'aurait été posi
tivement faite M. Odillon Barrot.»
On nous assure que dans le cas ou M. Odilon
Barrot rentrerait au Ministère, la place de préfet
de police serait donnée M. Gervais de Caen.
On assurait 5 heures et quart que le minis
tère serait provisoirement maintenu. Dans ce cas
il saisirait, l'assemblée de la question de cabinet en
provoquant une enquête sur la conduite du général
Changarnier dans la séance de samedi. Dans le cas
de destitution du général Chargarnier, le ministère
resterait aux affaires.
Le troisième corps d'armée prussien, sous le
commandement du général de Wrangel, a reçu
l'ordre de se mettre en marche vers le Holstein.
On attend la proclamation des deux commissaires.
On assure que c'est M. Schwarzenberg dans son
entrevue avec le Roi de Prusse qui a déterminé ce
dernier 'a envoyer 25,000 hommesdaus le Holstein.
On écrit de Rome VArmonia de Turin
Cicerttacchio et le Carbonarello, principaux
auteurs des scènes scandaleuses du mois de mai
i84g, dont le résultat fut la destruction des con-
fessionaux des églises voisines de la place du Peuple,
ont été condamnés quinze ans de travaux forcés;
leurs complices dix, cinq et deux ans.
II vient de se passer Philadelphie une scène
nocturne dont les annales de la police n'offrent
peut-être pas de précédent. Vers quatre heures du
matin, un porteur du journal le Ledgeran mo
ment de glisser cette feuille sous la porte d'un
abonné s'aperçoit par hasard que cette porte est
ouverte. Soupçonnant un vol, il s'empresse de
chercher un watchman auquel il fait part de cette
circonstance, et bientôt tous deux, appuyés d'un
officier de police nommé Young, reviennent vers la
maison indiquée. Ils commencent par sonner, mais
impatients et craignant de laisser aux malfaiteurs
le temps de s'échapper, ils péoètrent dans le cor
ridor. Au bout de quelques pas faits dans une
obscurité profonde, ils trouvent l'escalier et mon
tent jusqu'au premier sans trop savoir où ils vont;
puis, parvenus là, Young tire un coup de pistolet
pour donner l'alarme. En une minute la maison
est en émoi seulement, au lieu de s'ouvrir, les
portes se barricadent l'intérieur et les locataires
s'empressent de sauter par la fenêtrè dans la cour,
pour se soustraire plus vite l'attaque dont ils se
croient l'objet.
Les malencontreux visiteurs se décident alors
gravir un autre étage et, une fois au second, Young
tire de nouveau deux coups de pistolet. L'effet est
le même que la première fois chacun s'enferme
la hâte et se prépare la résistance. La terreur est
son comble. La police arrive en forcecroyant
trouver la maison au pillage; mais quelle est sa
surprise de n'avoir arrêter que trois individus
fort paisibles, et en chasse eux-mêmes de malfai
teurs imaginaires
Cet étrange quiproquo serait seulement risible
s'il n'en était résulté des malheurs trop réels. Sur
cinq jeunes femmes qui se sont précipitées par les
fenêtres du premier, deux se soot blessées d'une
manière tellement grave que leurs jours sont en
danger. Une d'elles surtout a reçu de fortes lésions
dans la colonne vertébrale. Ce triste dénoùment
donné l'affaire une toute autre tournure. Young
et ses deux compagnons ont été arrêtés et ont dû
fournir caution de 1,000 dollars chacun.
der
SCHOONE
MET GETEEKENDE
©PHINll&IEfô TI KOQPIE'NI
BINNEN YPRE.
Op ZATERDAG 11" JANUARY i85i, ten
een ure précis na middag ter Zitting van het
Bestuer der Burgerlyke Godshuizen in het
Belle Godshuis in de Rysselstraete binnen Ypre,
zal er door het ambt van Meester VANDER-
MEERSCHNotaris residerende tôt het zelfde
Ypre, worden overgegaen tôt de openbaere Ver-
kooping van de BOSCIITAILLIEter oude
van zeven jaeren, staende op 24 hectaren 91
aren o3 centiaren met 2,333 PLANTSOENEN
toebehoorende de Godshuizen voornoemd, gelegen
in de gemeenten BoesingheFlamertinghe
fVytschaete, Zandvoorde en Zillebcke, by plak—
brieven verdeeld in 29 koopen.
Ten zelfden dage en plaetse, ten drie uren
na middag zullen 00k Verkocht worden door het
ambt van gemelden Notaris VANDERMEERSCH,
43 koopeu BOOMEN waer van den aerd en
gelegenheid hier nevens is omschreven, te weten
9 Abeelenstaende op de landen gebruikt door
Joseph Verbrugghe, langst den steenweg naer
Pilckem gemeente Boesinghe.
7 Iepen en 2 Esscheo, staende in de garzingen
gebruikt door Louis de Bandt, digt by het
Wielkeu gemeente S1 Jan.
3 Iepen en 1 Abeel, op de landen gebruikt door
Emmanuel Dochy Burgemeester te dito S1 Jan.
1 lep en 1 Popelier, staende in de garzingen
der hofstede gebruikt door Joannes-Baptistk
Bossaert, digte tegen den steenweg naer Zon-
nebeke, te Sint Jacobs buiten, gehugte Krui-
pendaerde.
6 Abeelen en 2 Iepen, staende op de landen
gebruikt door Karolus Delbecque langst den
steenweg naer Zillebeke.
28 Iepen, staende in de garzingen der hofstede
gebruikt door Pieter-Joannes Szwyngedauw,
langst den steenweg naer Poperinghe, SNi-
colaus buiten).
21 Beuken, staende in den bosch genaenid
Hoogeudorp, te Zillebeke en Zandvoorde.
1 Beuken, staende in den bosch geuaemd den
Schoenlapperte Zillebeke.
8 Eiken, staende in den bosch genaemd den
Belle Acker, te fVytschaete.
21 Eiken, staende in den Schoolbosch, gelegen
in den Brandhoekte Flamertinghe.
Jacques Delbecque, toezieuer der Eigen-
dommeu ten platten lande, behooreude gemelde