EEKEN BOOHEN, DANEMARK. ITALIE. EXTRA SCHOONEN KOOPDAG VAN 98 KOOPEN ZKLLEBEKE. suite de recherches, les commissionnaires chargés de transporter les bagages furent retrouvés, et l'on apprit d'eux que le-domestique accompagnant les malles les avait menés au chemin de fer d'Orléans, où il avait fait inscrire la plus forte malle pour être expédiée a Chàteauroux, et que ce domestique, conservant avec lui les deux autres malles, avait retenu son départ pour un port de mer. Sur ces indications, le procureur de la République Chà teauroux fut invité faire rechercher cette malle dans la ville. A la suite de perquisitions dans les divers bureaux de la localité, une malle semblable celle indiquée fut retrouvée dans un bureau d'expédition, adressée un nommé X..., bureau restant. Le procureur de la République procéda l'ou verture de cette malle, dans laquelle fut trouvé le cadavre de l'infortuné M. Poirier-Desfonlaines. Le corps était plié en deux. Des médecins furent appelés, et après l'examen qui en fut fait, il fut reconnu que la mort de la victime était la suite de violens coups portés la tête avec une arme con tondante; la mort avait dû être immédiate, par suite de la fracture des os du crâne. Après procès-verbal, le corps a été replacé dans la malle comme pièce de convictionet expédié Paris, où il est arrivé. A ces faits, que nous empruntons au Droit, la Gazette des Tribunaux ajoute Le bruit s'était répaudu au palais que la police avait découvert une concubine de l'assassin entre les mains de laquelle on .avait saisi une lettre de celui-ci, timbrée de La Haye (Hollande); qu'en conséquence un officier de paix et des agens avaient été immédiatement expédiés par la voie de fer pour s'assurer de sa personne et demander son extradi tion. Nous ne croyons pas que cette nouvelle ait aucun fondement, et c'est sans y ajouter créance pour notre part que nous la rapportons, tout en désirant qu'elle se puisse trouver justifiée, et qu'un crime si horrible ne reste pas impuni. Un journal de Lyon signale l'existence, dans la commune de Verizet (Saône-et-Loire), de plu sieurs individus d'une même famille qui sont frap pés de cécité pendant le jour et ne recouvrent la vue que la nuit. Ces hommes exercent la profes sion de couvreur. Ils quittent toujours leur ouvrage avant l'heure où le soleil apparaît sur l'horizon et ne le reprennent que lorsqu'il est couché. Par suite d'un affreux accident, M. l'abbé Hardy, ancien directeur du séminaire du Saint- Esprit, est mort le-2 de ce mois au matin a l'in firmerie Marie Thérèse, rue d'Enfer, a Paris. Ce pieux ecclésiastique, allant rendre visite le jour précédent dans la soirée l'un des Prélats logés rue des Postes, a été broyé par une énorme voi ture, au moment où il sonnait h la porte d'une communauté ecclésiastique. On a relevé le pauvre prêtre dans un état désespéré, et on l'a transporté l'infirmerie Marie-Thérèse, où il est mort après d'indicibles souffrances. M. l'abbé Hardy avait été missionnaire des colonies; il avait composé quel ques ouvrages religieux l'usage des noirs. Le roi de Bavière vient d'accorder le brevet de chanoinesse du très noble chapitre de Sainte- Anne k M118 Marie Virginie-Albertine Mac-Sheehy, Paris. Cette jeune chanoinesse est la fille unique du colonel Mac-Sheehy, le vaillant porte-drapeau de l'Union, dernier survivant en France de cette branche de Kerry, qui, depuis 1688 a donné au roi des sujets fidèles la France, des serviteurs éprouvés; l'armée, des officiers brillans. Un au teur contemporain a dit de cette famille qu'il en était peu, de même origine, qui eussent mieux payé l'hospitalité reçue, et ipieux justifié leurs let tres de naturalisation. Ajoutons que de tels dé fenseurs des justes .pauses ont partout une patrie; et ainsi se motive le témoignage que notre excel lent auxiliaire, le colonel Mac-Sheehy, vient de recevoir du roi de Bavière. [Union de Paris.) Eu i85o, le produit des douanes, entrées et sorties des marchandises, a été de 124 millions 67^,683 fr. c'est 8 millions de moins qu'en i84g, mais près de 35 millions de plus qu'en 1848. Le 28 janvier, dit le Journal de I Aisne, on a trouvé, affiché la porte de l'église de Ces- sièresun placard représentant une guillotine peiute eu rouge, et ayant pour inscription Guil lotine des blancs Viveut les rouges On lit dans le Courrier de Lyon Nos lecteurs auront sans doute de la peiue h croire la réalité de l'épitaphe que nous allons re produire, après l'avoir relevée dans le cimetière d'une ville de 2â 5o,ooo âmes, contiguë la se conde ville de Frauce. Ou se souvieul que, dans le temps, nous avons annoncé le décès d'une femme phénomène, dont le public était admis contem pler les charmes, moyennant la bagatelle de dix centimes, deux sous, pour tout le monde! Cette femme fut inhumée dans le cimetière de la Croix- Rousse, où, par les soins plus affectueux qu'éclairés d'une maiu amie, uue pierre blauche a été élevée sa mémoire sur uu terrain réservé. Cette pierre, d'uu mètre environ de hauteur, est surmontée d'une croix également en pierre, sur laquelle on lit A Rose. Au-dessous de la croix figurent deux mains entrelacées; puis vient l'inscription tumulaire sui vante, que nous avous transcrite saus rien changer l'orlographe, la ponctuation et la disposition des mots, et tout en nous demandant s'il est loisible la douleur des vivaus de s'exhaler en des termes si peu en harmonie avec la gravité de l'asile des morts a mon amie ici repose ianne agathe rose âgée de 5o ans née a t1le dép1 (l'aUBe) DIEU A DÉPLOYÉ LA TERRE D'UNE DE SES PERFECTION BELLE ET GÉNÉREUSE ELLE PESAIT 44o SON POIDS N'GALAIT EN RIEN SA BONTÉ ET L'ESTIME QU'ELLE A LAISSÉ POUR SES AMIS DOULEUR UNIVERSEL SON AMI VÉRITABLE NE SE CONSOLERA JAMAIS UN DEPROFUND1S. On écrit de Montpellier, le 27 janvier u Avant hier au soir un affreux malheur a jeté la consternation dans le village de Pignau. Une maison où l'ou faisait des travaux souterrains pour y construire des caves s'est écroulée dix heures et demie. Cette maison, située sur la place derrière la mairie, appartient la famille Romieu; elle était habitée par M. l'abbé Romieu, M11" Romieu, les dames Estival, Chambaud, etc. Ces quatre person nes, surprises dans leur lit, furent précipitées dans les décombres; les autres locataires, se trouvant dans une partie de la maison qui est restée intacte, se sauvèrent par les toits. Les voisins accoururent aussitôt pour porter secours; mais le sauvetage était des plus dangereux: des pierres et des pourtres tombaient chaque instant de la partie de la maison restée debout, et cette partie menaçait elle-même de s'écrouler. Les cris des blessés, la pluie qui tombait par torrents, l'obscurité de la nuit, rendaient cette scène plus lugubre encore. On délibérait. Chacun était effrayé, car le péril était grand, lorsqu'un passant, le sieur Verdier, n'écoutant que son courage et bravant une mort imminente, se précipita au secours. On lui jette une échelle, et il est assez heurenx pour sauver les victimes. Trois fois de suite, il descendit seul dans les décombres, et trois fois il remonta portant une personne sur ses épaules. Verdier allait alors se retirer, pensant qu'il n'y avait plus personne, lorsquedes cris se firent encore entendre. Malgré sa fatigue il redescendit une quatrième fois, et après de longues recherches, il trouva une femme ensevelie sons des poutres; il appela son aide le sieur Jayet qui l'aida soulever les poutres,et ils arrachèrent celte femme la mort. L'état des victimes inspire de grandes inquié tudes. M. l'abbé Romieu, entre autres blessures, a une jambe fracturé l'articulation du genou; la dame Estival a la cuisse cassée et le Corps tout meurtri on craint beaucoup pour ses jours. Les deux autres ont reçu de fortes contusions. La population du Danemark, au 1" février )85o, était, d'après le recensement officiel, de 1,407,747 âmes, auxquelles il faut ajouter 60,000 habitants de l'Islande, 9,4oo du Groenland et 8,i5o des îles Feroë. Copenhague comptait une population de 129,685 âmes, le Jutland 6o4,625, et les îles 803,222. On lit dans le Journal de Rome, du 23 janvier Le Saint-Père a daigné, par brefs apostoliques, nommer évêques assistans du trône Mgr Etienne Marilley, évêques de Lausanne et Genève, Mgr Antoine-Félix-Philibert Dupanlonp,évêqued'Or léans, et Mgr François-Victor Rivel, évêque de Dijon. On lit dans Observateur romain du même jour u Nous avons le plaisir d'annoncer que récem ment Rome, sous l'influence de la grâce divine M"18 Henriette Bagshaw, du comté de Staffordshire en Angleterre appartenant h la secte des puséistes est eutrée dans le sein de l'église catholique. Après avoir été instruite par le révérend père Martin Crâne, prieur des Augustins irlandais de St8-Marie de Posterula, elle a fait son abjuration entre les mains du révérend prieur, et a été baptisée sous conditions. Le lendemain elle a été confirmée et admise la communion tous ceux qui ont assisté a cette cérémonie en ont été édifiés. by het K MY EEL nUT H® @©0=3 II tot -..uaott. Op DONDERDAG, wezende den 278n FE- BRUARY 1851om 11 uren voor middag precies, in de naergenaemde bosschen en garsiogen, gelegen by het Hooghe te Zillebeke, zal men openbaerlyk Verkoopen de volgende EEKEN, dienstig tôt aile slag van werken en waer in zig bevinden ver- scheyde schoone Kruisplaten, Pestels en Roeyein- denailes bestaende zoo volgt i° In eene partie bosch genaemd het Galge- veld, zuyd der calchiede alwaer de Venditie zal beginnen. i5 Eeken in 10 koopen. 2" ln de bosschen genaemd den Oost Kouter noord der calchiede. 58 Eeken in 23 koopen. 5° In eene partie bosch genaemd de Bieze

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 3