L'art. 11 accorde l'exemption des droits de tim bre, d'enregistrement et de greffe a tous ies actes que nécessite l'exécution de la loi. La Société d'Archéologie de Belgique, dans sa dernière réunion, a pris la résolution d'ériger un monument la mémoire de M. Félix Bogaerts. On sait que M. Bogaerts était secrétaire perpétuel de la Société d'Archéologie. Nous apprenons de source certaine, dit l'Or- gane des Flandres, que le cabinet de tableaux de M. Van Saceghem, dont la vente publique était annoncée comme prochaine, vient d'être vendu de la main la main par un parisien habitant Brux elles. Il y a donc lieu de craindre de voir sortir cette précieuse collection du pays, On lit dans le Courrier de VEscaut Le Modérateur de Mons a annoncé l'arrivée»à Mons de M. et de M™" de Bocarmé. Cette nouvelle est prématurée, autant que celle d'après laquelle la chambre des mises en accusation de Bruxelles au rait rendu son arrêt de renvoi devant la cour d'as sises. Ce n'est probablement que dans une quin zaine de jours que cet arrêt sera prononcé. Il ne serait pas impossible, vu l'importance de l'affaire en question, qu'on la réservât pour une série spé ciale en laissant dans la 1" série de la session qui s'ouvre le 5 mai les affaires moins graves que la cour d'assises du Haiuaut aura juger pendant ce trimestre. Les débats de l'affaire de Bocarmé pour raient, dans celte hypothèse, ne commencer qu'à la fin du mois de mai ou au commencement de juin. S. A. R. le Duc de Brabant et la Princesse Charlotte, accompagués de Mmo la comtesse de Hulsl, se sont rendus dimanche l'église de St.- Jacques-sur-Caudenberg pour assister aux offices. Après le salut ils sont retournés Laeken. Sous la date du 25 févcier dernier, le com missaire de S. M. le Roi de Danemark dans le duché de Schleswig a émis une ordonnance qui établit une ligne de douanes entre ce duché et celui de Holstein, L'administration du duché de Holstein a pris, de son côté, une mesure analogue, sous la date du 5 mars. Le Moniteur reproduit la traduction de ces deux pièces qui complètent les renseignements publiés précédemment sur l'organisation commer ciale actuelle de la monarchie danoise et l'état de la législation qui s'y rapporte. Nous apprenons la conversion de deux mi nistres anglicans: le Rév. Richard Ward, M. A., du collège d'Oriel, Oxford, vicaire inamovible de l'église du Saint-Sauveur, a Leeds. On annonce aussi que Miss Scott, abbesse du couvent protestant de Perth,a fait abjuration et a été reçue dans l'Église la semaine dernière. Le Catholic Standard, de Londres, dit que cinq religieuses du couvent anglican établi au parc du Régent, Londres, sous la direction du D' Pusey en faire la démarche. Mais c'est une affaire délicate; je craindrais qu'on ne me soupçonnât d'abuser de mon ascendant sur les familles aisées qui ont des filles marier. Cependant je verrai. A ces mots je verrai, Marguerite pâlit extrême ment. Le curé comprit qu'il était temps d'arriver la conclusion. Pense donc, ma chère enfant, que pour payer une charge de notaire dans notre canton, il fau drait peut-être autant d'argent qu'il doit t'en re venir du bien de ta mère. Si ce n'est que cela, s'écria vivement la jeune fille, vous pouvez, mon oncle, mettre la dispo sition de M. Dubreuil tout ce que je possède; il me le rendra plus tard. A ces généreuses paroles, Dubreuil, qui depuis quelques instans se contenait peine, fut sur le point d'éclater; l'abbé le retint d'un coup d'oeil sévère et il poursuivit Ma chère nièce, ce que tu me proposes l'a annonce un bon coeur; mais tu ouhies que tu es> mineure et que tu n'as pas le droit de disposer de et le patronage de l'évêque de Londres, viennent d'abjurer l'anglicanisme et d'être reçues dans l'É glise. A Paris, le couvent de Saint-Joseph, rue du Faubourg-Saiut-Jacquesa été témoin de l'abju ration de Mu° Pauline Smith. La cérémonie a eu lieu dans la chapelle de la maison, et l'abjuration a été reçue par le Rév. J. Price, professeur de théologie au séminaire des Irlandais. D'un autre côté, on lit dans le Standard Lundi dernier* le Rév. Ministre, vicaire de l'église Sairit-Sauveur de Leeds, les Rév. Combs et Rooks, curés de ladite paroisse, le Rév. Lewth- Waite de Chifford, ont abjuré le protestantisme dans l'église catholique de Leeds, ou des laïques, y compris la directrice, la sous-directrice et une do mestique de l'asile des orphelins de Saint-Sauveur ont également, le même soir, fait profession de la foi catholique romaine. Nous apprenons avec plaisir que M. le curé de Bettiucourt ne succombera pas ses nombreuses blessures, et que le rétablissement de sa santé ainsi que de celle de sa gouvernante marche assez rapi dement. Le bruit de l'arrestation de l'un des assas sins ne s'est pas confirmé malgré de nombreuses investigations rien n'a encore pu mettre la justice sur leurs traces. On écrit de Turin, le 27 mars, a Y Écho du Mont- Blanc Hier 26 mars, vers dix heures du soir, me du Gallo, un crime affreux a été commis dans notre ville. M. l'avocat Viola avait épousé, il y a près de 11 mois, une demoiselle Bossi, très-jeune eo- core; ses premières couches avaient ea lieu, il y a quinze jours. Habitué au jeu, h ces jeux qui ruinent nneboane partie des habitants de Turin, il se re tirait vers les dix heures, après avoir perdu quel ques milliers de francs pendant la soirée. Il demande a sa femme de s'engager pour lui elle s'y refuse il veut s'emparer de ses bijoux, elle s'y oppose encore; voyant qu'il ne pouvait obtenir ni l'un ni l'autre, il envoie son domestique faire quelques commissions, et profite de son absence pour décharger un pistolet sur la tête de sa mal heureuse femme, et lui porte sur la figure tant de coups de la culasse du pistolet, qu'après sa mort il était impossible de la reconnaître. Heureusement que la domestique, prévoyant ce qui arriverait, a eu la bonne précaution d'erajiortev l'enfant. Le meurtrier s'est acheminé ce malin vers les dix heures sur les bords du Pô, pour feindre de s'y noyer, affectant d'être devenu fou mais il était si peu fou que, sentant l'eau froide, il s'est retiré aussitôt et s'est assis sur le sable hors de l'eau. Des bateliers se sont emparés de lui et l'ont consigné l'autorité municipale, pour retirer de celle-ci la gratification d'usage il est maintenant en prison. On lit dans une lettre datée de Jérusalem, le 29 janvier: Un chargé d'affaires belge est attendu Jérusalem; c'est M. Bloudeels qui se ce que tu possèdes. A ton âge, une jeune fille ne peut faire l'offre de sa fortune qu'autant qu'elle y ajoute le don de sa main. Mon oncle! balbutia la pauvre enfant tout interdite. Sans doute tu n'avais pas songé h cette diffi culté; elle te paraît insurmontable, je le présume. Mon oncle répéta Marguerite d'une voix éteinte, comme si elle allait s'évanouir. Le pasteur, alarmé, fit un signe Dubreuil, qui s'élança enfin et s'aisit les deux mains de Margue rite, sous prétexte de la soutenir. Mademoiselle, ce que vient de dire votre on cle fait, depuis bien longtemps, le rêve de ma vie et ma plus chère ambition. Consentiriez-vous ce que ce rêve devînt une réalité. Il se fit un sourire, un de ces sourires qui n'ap paraissent qu'une fois dans la vie sur les lèvres d'une femme, sourire dont l'expression alla se con fondre a vecles regards de l'amoureux jeune homme. Le bon curé contemplait ce spectacle avec une joie qu'entrecoupait un léger soupire rétrospectif. rend dans la ville sainte pour y faire reconstruire les tombeaux des deux premiers rois de Jérusalem au temps des croisades, Godefroy et Baudouiu, tous deux Belges. Ces tombeauxrespectés par le grand incendie de 1808, avaient été détruits par le vandalisme des schisraatiques grecs. M. C. J. Van Cutsem, de Rotterdam, a reçu de Batavia, par le navire Édouard, un jeune tigre- chat, qu'il vient d'offrir par l'intermédiaire de M. Jacobs-Casteels, a la Société royale de Zoologie d'Anvers. On lit dansl 'Écho du Luxembourg «On assure que M. d'Hoffsmidt a le pouvoir de trans former ses usines métallurgiques du Pont-d'Oye en une manufacture de papiers. Mme la comtesse Duval de Beaulieu a fait vendre ces jours derniers, les derniers chevaux de course qu'elle avait conservés jusqu'à ce jour. Ainsi se trouve achevée la dispersion du remarquable haras de Cambron, le premier établissement de ce genre qui ait été fondé en Belgiqueet que l'on devait l'initiative de M. le comte Duval de Beaulieu. On écrit de Neufchâteau que deux candidats se présentent pour remplacer M. Jullien comme représentant: M. Nothomb, procureur du Roi, et M. Oseray, notaire Bouillon. Au viflagede fïokau, près de Magdebottrg, on a arrêté une femme qui tenait depuis trois ans sa petite fille, maintenant âgée de sept ans, ren fermée dans un tonneau. La mère dénaturée a été livrée la justice et une pieuse association de dames s'est chargée de l'eufaut. Le Journal du ministère de Vintérieur de Russie annonce que l'ouragan de neige du mois de novembre dernier, dont nous avons parlé dans son temps, a coûté la vie 1,11 5 individus, savoir 55o dans Te gouvernement deKotrlaga, r4o dans celui de Toula, 566 dans celui d'Orel, et i5y dans celui de Koursk. -rOWlr. ACTES DU GOUVERNEMENT. Le Moniteur publie l'arrêté royal suivant «Les réclamations ayant pour objet La remise de la con tribution foncière, pour cause d.'in habita lion de maisons et d'inactivité de fabriques et d'usines, en vertn de l'art. 84 de la loi du 3 frimaire an VII,, doivent, peine de déchéance, être présentées dans un délaide 5 mois, partir du i'r janvier qui suit immédiatement l'année de l'inhabitation ou de l'inactivité. Le journal officiel publie également la loi con tenant le budget de la dette publique pour l'exer cice l8Ô2. Un arrêté royal du 3 avril porte que les di verses sections du jury central siégeront successi vement a mesure que les sections correspondantes des jurys universitaires combinés auront épuisé la liste des récipiendaires qu'elles ont examiner. Ma foi, mes enfans,arrangez-vous, s'écria-t- il je suis la pour ratifier votre accord et pour le bénir quand il en sera temps. Le lendemain matin, eu sortant de l'église, l'ab bé alla trouver le maire. Tous deux se rendirent auprès de M. Lefèvre, pour l'affaire du notariat; les conditions furent immédiatement arrêtées et L'acte dressé. Dans la soirée les habitans du presbytère firent une visite d'intimité a la famille Thibaut. On fé licita hautement le futur notaire de Saint Romain, et l'on se dit quelques mots a l'oreille sur sou prochain mariage avec la nièce du curé. Le colonel vanta de nouveau sa perspicacité Eh bien avais-je deviné, oui ou non, mon sieur le discret Fi don.c que c'est vilain de m'avoir fait un mystère Plus tard je vous dirai tout, répondit le curé. Pardieu le beau mérite, quand d'avance je vous en ai épargné la peine. C'est ce que nous verrons. {Pour être continué

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 2