Mis prix séparément 4,950 francs.
En accumulation 5,250 francs.
Mis prix et enchéri 525 francs.
Mis prix et encherie 5,700 francs.
Mis prix 4,010 francs.
Mis prix 560 francs.
Enchéri 40 francs.
Mise prix 10,150 francs.
Encherie 170 francs.
Mise prix 700 francs.
LANDEN EN MEERSCH,
®n©iiïnr znm ©y uet ®©^p.
billet, expliquez-lui que l'état offensif que ma
femme prend mou égard n'est que le résultat de
la contraiute morale occasionnée par la position où
elle se trouve; que son but doit tendre nous dé
fendre tous deux indistinctement contre l'accusa
tion, de ne pas prendre ma femme dans l'état
d'hostilité où elle se trouve mon égard, ce qui
donnerait un moyen terrible l'accusation et nous
mènerait infailliblement l'échafaud.
Cette note que l'accusé avait glissée par fraude
dans une lettre ostensible, n'était point destinée au
juge d'instruction.
Elle exprimait donc la pensée intime du comte
de Bocarmé bien qu'il ne se fût jamais expliqué
dans ses interrogatoires, et cette pensée, entière
ment conforme la nature du crime qui nous oc
cupe, s'accordait encore avec une confidence que
l'accusé avait faite au directeur de la maison d'arrêt,
puisqu'il lui avait dit, en revenaut de sa première
confrontation, que c'était la comtesse qui avait
versé le poison dans la bouche de Gustave, qu'elle
en avait versé deux reprises différentes sur les
vêtements de son frère.
Cela expliquerait pourquoi elle est venue quel-
ques instants après se laver les mains au savon noir
dans la cuisine; pourquoi elle a fait immédiatement
placer les vêtements de Gustave et ceux de son
mari dans un cuvier rempli d'eau;-pourquoi elle
les a fait, en sa présence et jusqu'au milieu de la
nuit, tordre et lessiver par la cuisinière Louise
Maes. Cela expliquerait aussi pourquoi elle a fait
nettoyer l'eau cbaude les béquilles de son frère,
pourquoi elle les a fait brûler ensuite, en disant
qu'elle ne pouvait supporter la vue de ce qui lui
avait appartenu, pourquoi elle a fait également
brûler sou gilet et sa cravate, au moment où la jus
tice arrivait h Bitremout.
Cela expliquerait enfin pourquoi elle a encore
fait nettoyer, le soir même et en sa présence, le
parquet de la salle a manger; pourquoi le lende
main elle versait elle-même de l'huile surlestaches
qu'on aurait pu y reconnaître, et pourquoi elle di
sait avec satisfaction a Émérence, au moment où
l'on procédait h l'autopsie, que tout allait bien,
qu'on n'avait rien trouvé et qu'on enterrait Gus
tave le lendemain.
Ces faitssont trop nombreux et trop directs pour
que l'on puisse révoquer en doute sa complicité,
alors surtout qu'on les met en rapport avec les
déclarations extra-judiciaires du mariavec la
nature toute spéciale du crime et avec les mesures
que la comtesse avait prises pour en assurer l'exé
cution.
Cette complicité remontait même k une époque
assez éloignée, puisque c'était encore elle qui avait
écrit et signé du faux nom de Bérant toutes les
lettres adressées Loppens et au chaudronnier
Vandenberghe, et qu'elle avait même contrefait
son écriture dans quelques unes de ces lettres.
La comtesse prétend, il est vrai, que si elle
a passé la nuit h faire disparaître les traces du crime,
c'est uniquement pour sauver son mari, le père de
ses enfanls. Mais il est assez difficile d'admettre
cette excuse, en présence d'un crime aussi oudieux,
commis sur le propre frère de celle qui la donue.
Il est surtout assez difficile de l'admettre, en pré
sence des actes de violence presque journalières
dont la comtesse avait se plaindre et auxquels
venait encore se joindre la plus profonde immora
lité puisqu'on avait vu sou mari l'obliger k re
cueillir le fruit de l'adultère au château de Bilre-
mont.
Tout cela ne dénote que trop bien une pensée
commune, pour atteindre un même but qui devait
profiter aux deux accusés et que l'oncle même de
la comtesse proclamait hautement dans sa déposi
tion, en expliquant les motifs qui l'avaient em
pêché de se rendre le lendemain sur l'invitation
qu'il en avait reçue. J'étais, a-t-il dit, trop in-
dignée contre eux de leur infâme conduite, et
cette indignation k sa source en ma conviction
profonde qu'ils ont fait mourir Gustave.
Elle soutient égalemement que si elle a concouru
k préparer ou a faciliter l'empoisonnement, elle ne
l'a fait que sur les menaces de son mari et sous
l'empire d'une contrainte morale; mais alors pour
quoi ne pas au moins avertir son frère qu'un seul
mot devait sauver? Pourquoi profaner son cadavre,
en le faisant inonder de vinaigre par le cocher
Vandeuberghe, pourquoi donner aux dames de
Dudzeele une injurieuse qualification, lorsqu'elle
chargeait un domestique de les prévenir de la mort
de Gustave?
En conséquence, Alfred Julien Gabriel Gérard-
Hippolyte Visartcomte de Bocarmé, et Lydie-
Victoire-Josèphe Fougnies, épouse du dit comte de
Bocarmé, sont accusé d'avoir k Bury, le 20 novem
bre i85o, commis volontairement un attentat k la
vie de Gustave Fougnies, leur frère et bean-frère,
par l'effet de substances qui peuvent donner la mort
plus au moins promptement, ou au moins de s'être
rendus complices de ce fait, soit pour avoir donné
des instructions pour le commettre, soit pour avoir
procuré la substance ou tout autre moyen qui k servi
k l'action, sachant qu'il devait y servir, soit pour
en avoir,avec connaissance, aidé ou assissté l'auteur
ou les auteurs dans les faits qui l'oot préparé ou
dans ceux qui l'ont consommé. Sur quoi la cour
du Haineaut aura k constater.
Fait au parquet, le 5 mai i85i.
Pour le procureur-général,
(Signé) Corbisier, substitut.
On écrit d'Oslende Jeudi dernier, plusieurs
étrangers se sont déjà baignés d'ans la mer. L'après-
midi nous avons remarqué trois personnes k la
fois dans l'eau dont la température paraît assez
douce. Dimanche et lundi on a également pris des
bains.
MM. Joseph Seghers, de Courtrai, et Van-
windekens de Watou, ont été portés comme can
didats par le conseil communal pour la place de
commissaire de police de cette ville.
La police de Paris vient de signaler k la
police de Bruxelles que deux dames très-bien
mises, dont l'une de haute stature, et l'autre de
taille moyenne, ont quitté Paris après avoir commis
divers vols dans cette ville.
Étude du Notaire NEVEJAN a Messines.
ADJUDICATION DÉFINITIVE, Mardi 3
Juin i85i, k 3 heures de relevée au cabaret
occupé par Ferdinand Gillebert k Messines, des
Biens immeubles suivants.
i" et 2m* LotsDeux parties de LABOUR
ensemble d'une contenance de 1 hectare 70 ares
4o centiares situées k Ploegsteert près la Hutte,
occupées par Antoine Lefever avec droit de bail
jusqu'au ier Octobre x858 au rendage annuel de
125 francs.
5me Lot. Une parcelle de LABOUR grande
20 ares située k Warnêton près du Gheere, le long
du chemin de Warnêton k Ploegsteert, occupé
sans bail par Jean-Baptiste Devroedt, k 18 francs
par an.
4me Lot. Une très bonne partie de TF.RRE
A LABOUR grande 1 hectare 5 ares 25 cen
tiares, située k Warnêton près lecabarêt les Quatre
Rois.
5me Lot. Une parcelle de TERRE A LA
BOUR grande 92 ares 70 centiares, située k
Wylschaete, hameau Gapaerd.
6me Lot. Une partie de TERRE A LA
BOUR d'une contenance de 19 ares 99 centiares,
située a Wylschaete section Blauwepoort.
MASSE.Les 4me 5me et 6me Lots en
semble d'une contenance de 2 hectares 17 ares
g4 centiares sont occupés par Luc-François
Vermon Jermier fVytscliaete, avec droit de
1 bail jusqu'au ier Octobre i855, au rendage
annuel de 198 francs.
7me Lot. Une partie de LABOUR grande
43 ares 92 centiares, située k Poperinghe, section
Lystenhoekoccupée sans bail par Cornil Bo-
gaerl.
8me Lot. Le tiers d'un PRÉ grande en to
talité 9 ares, situé k Ploegsteert près la Plus Douve,
occupé sans bail par la veuve fVerquin. (1)
Etude du Notaire RÉNTY, a Ypres.
Le dit Notaire RENTY procédera le Samedi 7
Juin i85i, a trois heures de relevée k l'estaminet
d'Anversk la MISE-A-PRIX i» D'une MAISON
k usage de boutique, située k Ypres rue du Tem
ple n° 5o.
Occupée par Virginie Leroy jusqu'au ier Mars
1860 moyennant 24ofr. par an.
2° D'une MAISON k usage de cabarêt dit de
Kleine Kruisstraetsituée k Ypres, hors de la
porte du Temple, hameau dit Kruisstraet.
Occupée par M. Pyssonnier moyennant 120 fr.
par an outre les contributions.
3" D'une belle et grande MAISON avec Écuries
et autres bâtiments, situés k Ypres, rue des Chiens
n° 84.
En dernier lieu occupée par la veuve Caes.
des primes de mise-a-pfelx-seront accordées.
Pour plus amples renseignements s'adresser au
dit Notaire RENTY, rue d'Elverdinghe n° 2.
1(1) Qu'on se le dise.
POUR CAUSE DE DÉPART.
1
Le 4 JUIN i85i et jours suivants 10
heures du matin, le Notaire VAN EECKE
Ypres, procédera en la Maison de M' Joseph
Cardinael rue du Quai Ypres, la vente
d'un très beau MOBILIER, VINS, etc.et <Tun
très beau Cheval anglais de trois ansle tout
appartenant a Mr Émile Criqnillion, officier de
chasseurs cheval actuellement en congé long
terme.
(1) Qu'on se le dise.
OPENBARE VEREOOPING
van
WOONHUIZEN,
ALLERBESTE
©afISWIMIDISïr»
LOOPENDE
gestaen en gelegen
BINNEN DE GEMEENTEN VAN
LANGE» ARCK,
aen en op
DE PLAETS VAN POEL-CAPPELLE,
en van
WESTROOSEBEKE
GE»EENTE LANGE»ARCK.
i,n Koop. Een in steenen gebouvven en in
pannen gedekt HUIS van twee Woningen met 20
aren 26 centiaren besloten GRASWEIDE, de
haeg van noorden hier niede gaende, vvaer in het
zelfde is staende, op de plaets van Poel-Cappelle,
al den noord kant langs de kalsyde van Yperen
naer Brugge, zeer geschikt lot maken van Herberg,
Bakkerie of aile hoegenaemde fabriekeo, houdende
west de behuisde erf van M* Gerste te Yperen.
Het Huis bewoond door Pelrus Volcke en