ÛVERSLAG. VOITURE BERLINE, A VENDRE ÉTAT-CIVIL DE LA VILLE D'ÏPRES Sadresser rue des Chiens, iV° 68, (f) i™ classe, 96 fr.; 2me, id., 84; 3m°, id.; 72; 4m°, id., 60; bm', id., 48.; 6mo, id., 36; 7"", id., 24 francs. Art. 2. Sont re'pute's de'bitants, tous ceux qui, soit cbez eux, soit ailleurs, vendent ou livrent du tabac directement pour la consommation, sans dis tinction des quantités. L'impôt est du intégralement pour chaque débit tenu séparément par une même personne. Art. 3. Les dispositions, des art. 3, 5 11, 12, 1 et 2 et i3 i5 de la loi du 1" décembre i84g, Moniteurn° 355, sont rendues communes au droit de débit de tabac. Art. 4. La présente loi sera mise en vigueur a partir du 1" janvier i852. Donné Laeken, le 16 juin i85i. La police a découvert a Roulers dans la cham bre a coucher d'une maison, occupée par deux jeu nes filles, le corps d'un enfant nouveau né en putréfaction complète. Il résulte de la déclaration faite par ces deux jeunes fil les M. le commissaire, que l'une d'elles a mis au monde il y a quatre se maines, un enfant mort-né, et que pour sauver son honneur elle avait clandestinement placé cet enfant sous son lit. Le parquet de Courtrai est venu sur les lieux pour faire procéder b l'autopsie du ca davre; de fortes présomptions de crime pèsent sur ces deux filles. Samedi soir, le convoi de Tournay a déraillé dans l'intérieur même de la station Alh. Deux ou trois personnes ont été légèrement contusion nées. La locomotive s'est enfoncée dans la terre jusqu'au moyeux de ses roues [Cour, del'Escaut.) Le bruit court h Tournay que l'Empereur d'Autriche, se fondant sur les services reudus a son pays par le général de Cbasteler, grand père du comte Visart de Bocarmé, aurait écrit au Roi pour demander la grâce du condamné si l'arrêt de la cour d'assises du Hainaut est maintenu par la cour suprême. Par arrêté royal du 3o juin le collège élec toral de l'arrondissement de Neufcbâteaii est con voqué pour le 21 juillet prochain, 'a l'effet d'élire un représentant. Le nommé Pierre De Man âgé de 20 ans, demeurant Evergem, s'est noyé samedi dans le canal, où il était allé se baigner. Le même jour, on a retiré de l'Escaut a Appels, district deTermonde le cadavre du nommé Pierre Leley, ouvrier, âgé de 22 ans, né et domicilié Zele. Il s'était noyé en se baignant. A Menin, s'est noyé samedi dernier le soldat Aug. Moreeis du 3" de ligne, en garnison en cette ville. Nous apprenons que Mgr le nonce apostolique vient d'être frappé dans ses affections les plus chères; son père, le chevalier Gonella, est mort b Turin; la nouvelle en est parvenu h Bruxelles luudi dernier. M™ la princesse Louise de Hohenlohe-Och- ringen, fille du duc Eugène-Frédéric-Guillaume- Henri de Wurtemberg, est décédée le 24, Schla- wentzetz dans la Haute Silésie prussienne. Le 21 juin dernier, revenant de chez sa fille a Berne, pendant une soirée d'orage, M. de Mu- linen, trompé par l'obscurité, manqua l'entrée de la pension de Baumgarten, où il logeait, et s'étant engagé sur la crête du chemin creux qui forme cette entrée, il sentit, au moment où il croyait se diriger vers la maison de Banmgarten, la terre manquer sous ses pieds, et fit ainsi une chute ter-c rible. Il put encore se traîner jusqu'à un banc voisinoù un domestique de la pension le trouva sans connaissance. Les lésions graves du cerveau, qui, indépendamment d'une clavicule cassée, ont été les conséquences de ce malheureux accident, ont rendu toute guérison impossible, malgré les soins qui lui ont été prodigués; et après trente heures passées sans qu'il ait reptis l'usage de ses sens, il a succombé le 23. Lundi soir le thermomètre centigrade de l'in génieur Chevalier a marqué, Paris, l'ombre, 36 degrés au-dessus de zéro, mardi, une petite pluie est tombée pendant environ une demi heure; a 2 heures, le thermomètre est descendu a 3i degrés. On entendait au loin gronder le tonnerre. Un horrible malheur vient d'arriver h une des familles les plus honorables de l'Angleterre, qui est fixée en ce moment aux Iudes. Le 5 mai dernier, le major Lowel célébrait le mariage de sa fille avec le lieutenant Smith, du 5° régiment d'in fanterie, en ce moment en garnison dans le Bengale. Il avait invité une société nombreuse dans une petite maison de campagne que sa famille habite ordinairement aux environs de Rangpour, dix milles des cantonnemens. Le soir, un souper magnifique avait été servi dans le jardin, séparé par une haute palissade du grand bois de Dakka, si connu dans toute cette partie de l'Inde anglaise; le ciel était suberbe, la fête charmante, et la cordialité la plus franche réé gnait parmi les convives, lorsqu'un coup de feu tiré par une des sentinelles qui avaient été placées aux alentours pour protéger l'habitation, se fit en tendre et vint jeter l'inquiétude parmi les assistans. Aussitôt, et sans qu'on ait eu le temps de se reconnaître, un énorme tigre franchit d'un bond la palissade, se jeta sur le fils de mistriss Lugie, femme du chirurgien du régimentle saisit par le milieu du corps et disparut emmenant sa jeune victime, et sans qu'on eût eu le temps de lui porter secours. Tout cela avait été instantané comme la foudre. Deux coups de feu se firent encore entendre au dehors, mais l'animal protégé par l'ombre de la nuit, ne fut point atteint. Rien ne peut dépeindre la physionomie des as sistans dans ce moment terrible; un cri de rage et de désespoir se fit entendre, on courut aux armes, on se précipita sur les traces du tigre, on improvisa une chasse, maison ne put rejoindre le cruel animal. Quelques jours après, une nouvelle chasse fut organisée, on parcourut la forêt pendant un espace de plusieurs milles et on parvint h tuer une tigresse et deux de ses petits; mais un sergent-major du régiment fut grièvement blessé. On ne peut se fi gurer l'ardeur que déployèrent les officiers qui prirent part cette expédition et qui tous se sont acquis dans les guerres de l'Inde une réputation méritée de cônrage et d'intrépidité. Quant 'a mis triss. Luige, la.mère du malheureux enfant, suf foquée par le chagrin et la douleur, elle est aujour d'hui dans un état de maladie qui inspire les plus grandes inquiétudes sa famille et ses amis. FRANCE. Paris, 1 "juillet. Il est questloc d'une espèce de congrès européen destiné a examiner la question des brevets d'inven tion. Il est déj'a décidé que l'Angleterre, la France, la Belgique, l'Autriche et la Prusse s'y feront re présenter. Il s'agit de décider quels sout les droits des inventeurs et pendant combien de temps les gouvernements doivent leur accorder des privi lèges. Il serait question d'adopter en Angleterre le système des annuités qui est maintenant en vigueur eu France et en Autriche, et la Grande-Bretagne passant d'une extrémité une autre réduirait les brevets de manière les mettre portée de tous les industriels. On sait que jusqu'à présent les bre vets coûtent si cher en Angleterre que beaucoup d'inventeurs sont souvent obligés de renoncer a se faire protéger. On écrit de Tours, le 28 juin Il y a quelque temps, un jeune homme se pré sente chez M. Petit-Léturgeon, bauquier Blois, demandant h faire recouvrer un effet de 5,000 fr. Le banquier, après avoir examiné le billet et re connu la validité des signataires, offrit d'en re mettre immédiatement le montant au porteur; mais celui-ci refusa, en disant qu'il ne prendrait cet argent que quand le bauquier aurait encaissé l'effet. Le billet fut payé son échéance, et le montant fut retbis alors ao porteur, comme il en avait témoigné le désir. Quelques jours après, ce dernier se présenta avec 9,000 fr. de valeurs portant les mêmes signa tures ou des signatures équivalantes. Celte fois il ne fit point de difficulté d'en recevoir la valeur, qui lui fut également offerte par le banquier. Mais a l'échéance ces valeurs ne furent pas soldées, par le motif que les signatures en étaient fausses. M. Petit-Léturgeon porta plainte aussitôt au parquet de Blois; un mandat d'amener fut lancé contre celui qui avait présenté ces valeurs; mais il avait quitté Blois, et personne ne savait la direction qu'il avait prise. Mercredi matin, M. Petit-Léturgeon venait h Tours pour voir sa famille, lorsqu'en arrivant a la gare, au moment même où il serrait la main de son beau-frère venu sa rencontre, il aperçut parmi les voyageurs qui sortaient du convoi l'homme qui lui avait escompté pour 9,000 fr. de valeurs sus pectes. Il s'empressa aussitôt de le suivre, tandis que son parent allait avertir la police. L'individu ne tarda pas b s'apercevoir qu'il était observé cepen dant, après plusieurs détours, il se décida b entrer VHôtel de Londres, où il demanda une chambre. La police arrive, mais elle ne pouvait procéder a une arrestation régulière, n'ayant point reçu de mandat. L'homme, se voyant pris au piège, avoua que c'était bien lui qui avait présenté 9,000 fr.de valeurs b l'escompte chez M. Petit Léturgeon; mais il soutenait que ces signatures n'étaient point faus ses. Malgré ces assertions on continua a le garder a vue. Une dépêche télégraphique fut aussitôt adressée b Blois, et le parquet de cette ville réclama le prisonnier. 11 est parti jeudi soir par le chemin de fer, escorté, b ses frais, par la gendarmerie. (J. d'Indre-et-Loire.) ANGLETERRE. Londres, 1"juillet Hier, le roi des Belges et le prince Albert, ont fait une promenade b pied dans le parc et les jar dins d'Osborne House. LL. MM. et S. A. R. ont reçu la visite du prince Auguste de Saxe-Cobourg. Le duc de Brabaut et le comte de Flandre accom pagnés du colonel de Moerkerke et sir R. Carswell, sout venus b Porlsmouth et ont visité l'arsenal et les autres établissements militaires et maritimes de ce port. Du SO Juin au 5 juillet Inclus. naissances. Du sexe masculina r Du sexe féminin, 3)TotaI'5- mariages. 1. Spyckerelle, Lievin-François-Eugène, âgé de 38 ans, com missionnaire et Follet, Eupliémie-Amélie, âgée de V, ans, dentellière. a. Nevejan, Charles-Louis, âgé de 58 ans, journalier et Lau- wereus, Adolphine-Alhertine, âgée de 4< ans, tailleuse. 3. Baelen, Joseph -Louis, âgé de a5 ans, tailleur et Neuwelaere, Virginie-Thérèse-Clémenceâgée de 35 ansdentellière. décès. I. Pauwels, Pétronille Sibilleâgée de ^3 ans, dentellière, veuve de Pierre Kieken, enclos rue des Riches Claires. a. Waterblex, Mélanie, âgée de 19 ans, dentellière, céliba taire, rue au Beurre. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin 1 rr 1 FémininTotal- 2" UNE ZATURDAG t2n JULY i85i, om 3 uren na- middag, in de estaminet den Sultan, op de Groote-Markt, binnen Ypre, zal er voortsgegaen worden tôt den Absoluten Overslag zonder uilslel, der navolgende Goederen, te weten i° Eene HOFSTEDE, te Westvleteren, groot 23 hectaren 10 aren 3i centiaren gebruikt door Pieter Defever. SxAET Op 46,300 FRANCS.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 2