mmi BIESTIAM MEUBELEN, TERKOOPISft Vr ANGILLIS-LEPLAE, INDOUSTAN. BY STERFGEVAL 91 SI 111T13L t» 0/jMaendag den i5tn September i85i, len 9 uren 's morgens, zal 'er openbaerlyk verkogt worden, op het hofstedeken gebruikl door de kinderen Knockaert te Gheluvelt, achler het Içasteel van het Ooghe, het volgende CHEZ ÉTUDE DU NOTAIRE RENTY A YPRES. Mise-à-prix 10,800 francs. Mise-à-prix 7,090 francs. leur destination avec leur commandant qu'il avait voulu faire la route pied, afin de leur donner l'exemple du courage nécessaire pour parcourir, l'action de la grande chaleur et au milieu de mau vais chemins, l'étape de 70 kilomètres, séparant Largentière de Pont-Saint Esprit. Les autres sol dats, accablés de fatigue et de soif, ne purent suivre leurs camarades. Le lendemain, 16 août, h deux heures de l'après-midi, beaucoup des retardataires avaient rejoint Largentière; une cinquantaine seule manquait h l'appel; mais ces cinquante hommes étaient tous plus ou moins malades; un d'eux avait succombé, et h chaque instant, on redoutait d'ap prendre quedenouveaux décès ne fussent survenus. M. de Rochemaure, maire de Largentière, et Lalauze, juge suppléant au tribunal, l'un et l'autre hommes de dévouement et d'énergie, partagèrent vivement l'inquiétude générale a l'égard des pau vres militaires encore absents; ils s'émurent en songeant aux souffrances des malheureux soldats qui ne pouvaient atteindre le but de leur voyage, et, tous deux, animés d'un de ces sentiments de générosité qui appartiennent aux seules âmes d'é lite, ils oublièrent leurs affaires personnelles, leur famille, et prirent la route qu'avaient encore a sui vre les retardataires. Ces messieurs trouvèrent plus d'un de ces fan tassins daus un état déplorable; ils leur prodiguè rent leurs soins, leur rendirent du courage, et le soir, bien tard, ils rentraient Largentière rame- naut avec eux dans des voitures qu'il avaient louées, trente-cinq de ces braves militaires dont la reconnaissance ne saurait se décrire. Voici de douloureuses nouvelles de Syrie. Nous les empruntons h la Gazette du Midi: Les dernières lettres de Syrie ont rapporté a Marseille une nouvelle grave, que nous ne répétons aujourd'hui qu'après en avoir vu la confirmation dans plusieurs correspondances. Depuis la sanglante et barbare insurrection d'Alep le fanatisme musulman, plutôt comprimé que radoucicherchait une occasion de revanche. On a été assez heureux pour prévenir les attaques hautement annoncées par les Turcs d'Adana et de Tarsous; les avertissements donnés par le corps consulaires aux autorités les ont mises en demeure, et la Porte, prévenue de la conduite suspecte du pacha d'Adana, vient de nommer un commissaire chargé de faire une enquête sur les lieux. Ou es père beaucoup de cette démonstration de la vigi lance Reschid-Pacha pour prévenir de nouveaux actes de faiblesse ou de connivence des autorités avec les ennemis des chrétiens. a Toutefois, les haines sont toujours ardentes et vivaces; elles viennent d'éclater dans le pachalick de Marach par des événements déplorables. La ville de Karpeutb, voisine des monts Tau- rus, a pour sarafoa banquier du gouvernement un Arménien dont la caisse fort la cupidité de la po pulace musulmane. Un certain nombre de miséra bles se rendirent chez le banquier, le sommèrent de livrer les fonds déposés chez lui, et, sur son énergique refus, appuyé par un nombreux person nel de domestiques et de voisins, les pillards durent se retirer avec honte et colère. Ils ne tardèrent pas revenir avec un renfort de malfaiteurs, renouve lèrent leurs sommations et furent de nouveau re poussés; alors leur rage se porta sur les chrétiens, co-réligionnaires du saraf, et tous ceux qui furent rencontrés dans les rues périrent impitoyablement massacrés. Les lettres de la ville même de Rarpeuth por tent a quatre-vingts le nombre des victimes; les correspondances que nous avons eues sous les yeux aiment toutefois a croire que ce nombre aura été exagéré. Un autre crime qu'on attribue également au fanatisme et la barbarie vient d'indigner les chré tiens de la Turquie d'Asie. Un prêtre catholique a été dernièrement assassiné h Antioche; le cousul de France a Alep, M. de Lesseps, s'est immédiatement rendu sur les lieux et le résultat de ses recherches lui a donné, assure-t-on, la certitude que divers notables de la ville ont trempé dans cet assassinat. Comme rien n'a été volé, on ne doute pas que ce soit là un acte dehaineauti-chrétienne. Les ardents de l'islamisme, voyant leur culte décheoir et se considérant comme trahis par le Sultan lui-même, ne gardent plus de mesure et accusent les chrétiens de tous les maux de l'Empire. Il n'y a rien de nouveau dans ce sentiment; c'est celui qui exaltait la population de Rome dé générée contre les premiers disciples du christia nisme, et qui faisait crier après toutes les défaites de cette puissance ruinée Les chrétiens aux lions! Mais aujourd'hui le monde n'est plus idolâtre; l'Europe a sur l'Orient la supériorité de l'intelli gence et des armes. Il y aurait donc pour elle une solidarité d'approbre si le sang chrétien pouvait impunément couler en Turquie, sous une autorité qui doit ou savoir régner ou céder la place des nations plus énergiques. La conspiration qui avait été ourdie dans le Ne- paul contre la vie du général Jung Bahadoor s'est terminée par la condamnation mort de tous les accusés, y compris le frère et le fils du Roi, et le général Budrey Nur Sing Bahadoor, frère de Jung. Le secrétaire de Jung Bahadoor, qui avait soulevé les premières haines dans le Nepaul contre le gé néral, en déclarant qu'il avait rompu les devoirs de sa caste en mangeant et en buvant avec les Anglais, a rétracté ses paroles. La sentence a été commuée ensuite par le Roi en celle d'aveuglement, mais sur les observations de Jung qui, comme Ministre, a refusé de siguer une sentence qu'il considérait comme plus terrible que la première, tous les condamnés ont été renvoyés aux montagnes de neige, qui sont pour le Nepaul ce que la Sibérie est pour la Russie. Le Notaire RENTY procédera le 8 Septembre 18Ô1 et jours suivants 10 heures du matin et 2 heures de relevée, en la maison mortuaire de Mms la veuve Fonteyne, la vente d'un joli MOBILIER parmi lequel se trouve une jolie COLLECTION DE TABLEAUX, dont voici les noms de quelques uns Un superbe Tableau de l'école J. Van Eeck, re présentant le Christ des cendu de croix, les Ma- delaines pleurant. Idem représentant une Tour et 0 Phare au bord du Rhin, par Bossuet, (garanti). Idem représentant un Paysage en Suisse avec Cascade Chè vres, par Vanassche, ce paysage est aussi garanti. Idem représentant des Bestiaux, Paysage, par Vanslry. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 4