BEKENDMAKING. BIENS PATRIMONIAUX 3 De ondergeteekende brengt het geëerde publiek ter kennis, dat hy zyne neder- duitsche en fransche school, le Yperen, op de Oude Houtmarkt N° 27, den 1" October 1851, zal openen en beveelt zich, van nu af aan, in de gunst der ouderen, die, ten hunne of ten zyne huize, afzon- derlyke lessen voor hunne kinderen in de nederduitsche, fransche, latynsche, en grieksche talen, alsook in de logica en metaphysica, dienstig tôt voorbereiding voor hooger onderwys, verlangen. Er zullen ook afzonderlyke lessen, door hem, op de dwarsfluit gegeven worden. ÉTUDE DU NOTAIRE L4.M3Z1T, COMMUNE DE NEUVE-ÉGLISE. Près le hameau dit S1 Quentin. COMMUNE DE PLOEGSTEERT, Hameau dit S' Quentin. rapport avec tous les besoins fixes, établi. Mais je dis de plus qu'il n'y a jamais lieu dans un gou vernement constitué de faire une nouvelle demande pour l'impôt fixe, ni d'accorder un nouveau con sentement cette fin comme la société ta'est que la réunion des hommes et des propriétés, les be soins de la société ne peuvent être que la conser vation, c'est a dire l'administration et la défense des hommes et des propriétés: tout ce qui serait au delà serait luxe, prodigalité, et ne pourrait être fixe ou fixé. Or tant que le nombre des hommes ou la somme des propriétés, n'augmente ni ne diminue dans une société par une cause étrangère, comme par une cession ou une acquisition de territoire, les frais d'administration restent les mêmes; et tant que la force militaire des nations voisines ne reçoit point d'accroissement extraordinaire, les frais de défense de la société restent aussi les mêmes, et par conséquent, les besoins de la société ou ce qui est la même chose, l'objet de l'impôt, et l'impôt lui même ne peuvent changer. Si donc d'un coté un impôt quelconque fixe est nécessaire la formation de la société, et que d'un autre coté l'objet de cet impôt et l'impôt lui même ne peuvent changer, il s'en suit ce que nous avons dit plus haut, que dans tout gouvernement comme le nôtre, moins de le supposer encore non constitué, ce qui serait de la dernière absurdité, il n'y a plus pour l'impôt fixe ni nouvelle demande h former de la part du souve rain, ni par conséquent nouveau consentement a accorder de la part de la nation. Mais si la société vient déclarer la guerre, si des mouvements hostiles de la part de ses voisins exigent de la sienne une augmentation ou une démonstration de force, si le soin d'embellir son existence, qui doit entrer aussi dans le plan de sa conservation, exige qu'on creuse des canaux, qu'on construise des chemins de fer, qu'on détourne le cours de l'un ou de l'autre fleuve, n'importe pour quels motifs ou dans quel but, qu'on élève enfin des édifices publics ou qu'on vienne en aide h l'une ou a l'autre administration genée, comme ces be soins sont accidentels, l'impôt doit être accidentel aussi, et cesser avec l'objet qui le fait naitre. Voila quel est mon avis le système réduit des impôts. Voyons maintenant 'a quelle catégorie d'impôt MM. les ministres ont voulu avoir recours dernièrement en proposant la loi sur les successions en ligne directe. Je demande Votre impôt nous a-t-il été pro posé comme fixe ou comme accidentel? Répondez MM. les ministres, et vous aussi MM. les ministé riels répondez, mais avec un peu de franchise, si vous en avez toutefois encore, s'il vous plait... votre réponse quelle qu'elle soit ne vous sauvera pas car dans l'un comme dans l'autre cas, je vous prou verai que vous n'avez pas agi avec loyauté, avec convictionmais que plutôt vous avez usé de su percheries et de détours pour executer enfin ce plan de reforme et de destruction de tous bons principes, auquel vous travaillez depuis si long temps. Mais, bref; j'entends votre réponse: vous me dites que l'impôt fut proposé comme im pôt fixe; bien, et c'est là aussi mon avis, vu qu'il n'a été question de le faire accidentel ou tempo raire que lorsque vous n'espériez plus pouvoir sauver votre honneur, et surtout vos porte-feuilles qu'au dépens de ce sacrifice. Mais, dites moi, l'im pôt ne doit il pas être en rapport avec son objet; c'est dire qu'à un impôt fixe doit correspondre un besoin fixe? si cela est, où est le besoin fixe? Nous venons de voir qu'en principe il n'en existe plus faire valoir postétieurement la constitution d'une société. De plus, dut on admettre cause de la diminution de la valeur de l'impôt (ce qui peut arriver parfois) quelques rares exceptions cette règle générale, vos prédécesseurs ne sont ils pas là pour nous prouver qu'il est possible de régir le pays sans ces nouveaux impôts: toute l'opposition n'est elle pas là pour protester contre ces nouvelles dépenses attendu qu'il est aisé de combler le dé ficit, d'une autre manière? Sont ce là peut être les preuves, mais preuves hélas, par trop cruelles pour la nation, de cet esprit d'économie et d'épargne que vous proclamâtes naguères encore si haut? Mais j'écoute., une voix me crie: Mais les travaux, les travaux n'ont ils pas été demandés, votés, etc.. ne faut il pas de l'argent pour exécuter ce beau plan du ministère sur les travaux? Rogier, Frère, n'ont ils pas criés l'unisson au Sénat: pas de loi sur les successions, pas de travaux Ah, oui je me rappelle tout cela, hélas mais par où com mencer y répondre? Vous criez: les travaux; vous donnez les travaux comme conséquence main tenant de l'impôt nouveau sur les successions. Et ne vous appercevez vous donc pas les premiers de ce non sens inconnu jusqu'à ce jour dans les annales parlementaires? Les travaux ne créent qu'un besoin temporaire, accidentel, l'impôt que vous exigez est permauent et fixe: où est votre raison, votre logique? Ah! je le sais bien,'on perd tout, le gros bon sens même, quand on defend en entêté des principes que la saine raison repousse. An reste les travaux, quoi se réduisent-ils en définitive pour nous? Nos descendants nous en voudront peut être de les avoir voulus au prix de si énormes sacrifices, et diront en maudissant notre mémoire, que nous avons honteusement courbé la tête sous les exigences despotiques d'un cabinet, et que nous avons ruiné les ressources de l'avenir en payant Liège plusieurs millions pour y assurer Mr Frère un triomphe et une popularité d'un jour. Mais je reviens ma question, et je vous entends dire, quoique voix basse l'impôt en question a été proposé également comme accidentel et tem poraire. Pour le coup, lecteurs, avouez avec moi que nos ministres, et avec eux tout l'attelage du char ministériel sont bien ingénus cette fois: ils se retractent, ils reviennent; l'impôt d'abord fixe, n'est plus déjà qu'un impôt accidentel, tempo raire; et pour la bonne raison sans doute, que les besoins ou son objet ne sont qu'accidentels. Mais de grâce, soyons serieux. Pourquoi donc, MM, ne nous avez vous pas fait connaître la nature de votre loi plutôt? Pourquoi ne l'avez vous pas proposé la Chambre des députés comme n'étant qu'une loi temporaire exigée par les circonstances, et devant finir avec elles? Dites, pourquoi n'avez vous pas de prime abord instruit le Sénat de tout ceci, quand vous lui avez soumis votre loi? Erreurs, mensonges, lecteurs c'est là un tour de vieille guerre, une échappade ministérielle. Le Sénat l'a compris, nous l'avons tous compris avec lui. Il a rejeté avec courage et notre très grande satis faction tous, cette loi impopulaire; il nous a sauvé d'un impôt odieux que le caractère national repousse; il a lavé enfin nos fronts d'un stigmate honteux, qu'une telle loi y eut laissé empreint.. Honneur donc et réconnaissance ces intrépides Sénateurs qui ont si bien compris nos vœux et si noblement défendu nos intérêts: Honneur et ré connaissance ceux qui les replaceront aux élec tions prochaines sur leurs sièges qu'ils ont si dignement occupés, et qu'ils ont si généreusement su quitter pour ne pas trahir notre cause.. Hon neur encore une fois, Honneur au Sénat. X. LEURS-nASEN. A Y M 11©» Le SAMEDI xx OCTOBRE i85i, l'hôtel de VÉpée Royale, Grand' Place àYpres, aura lieu 2 heures de relevée, la MISE-A-PRIX avec gain de °]0, e' Ie SAMEDI 25 du dit mois, aux mêmes lieu et heure l'ADJUDICATION DÉFINITIVE de ci-après désignés i" LOT. - Une partie de Terre a Labour, contenant 57 ares, 80 centiares, située près le cabarêt dit Quentin, aboutissant MM. Aile— waert, Poperinghe, Godtschalck, Wervicq, Jean Vermeulen, Neuve-Eglise, et aux enfants de Pierre Note. Occupée avec le 2mo lot par Trioen Vanuxem cultivateur Neuve-Eglise, pour 9 années com mencées le 1" Octobre 1847 au prix de 200 fr. par année, ontre les contributions. 2ms LOT. - Une belle et bonne partie de Terre a Labour, contenant x hectare, 74 ares, 20 centiares, aboutissant MM. le vicomte Duparc, Louvain, Charles Vanhée, Ploegsteert, Jean Lesage, Wulverghem, Demunck, S* Nicolas, et Allewaert, susdit. 3"" LOT. - Une bonne Pâture, contenant, 1 hectare, 28 ares, 5o centiares, aboutissant MM. Lebon, Lille, Demunck, susdit, et Auguste Ghes- quière, Armentières. Exploitée avec les lots 4, 5, 6, 7 et 8 par Au guste Desramaut, pour 9 années qui prendront cours le 1" Octobre i85i, au prix de 600 fr. par an, outre les impositions. 4m° LOT. - Une très bonne partie de Terre a Labour, contenant 25 ares, 90 centiares, abou tissant MM. Bon-Roch Pourcelles, cultivateur Ploegsteert, Allewaert, susdit, Ferdinand Bo- delet, Ernest Baert et Charles Dewulf. 5m° LOT. - Près du précédent, une partie de Terre a Labour peu près quarrée, contenant x hectare, 43 ares, 60 centiares, aboutissant aux dits MM. Allewaert, Bodelet et Godtschalck et M. Vermeersch, notaire Neuve-Église. 6m° LOT. - Près du 5™' lot, une partie de Terre a Labour, contenant 47 ares, 20 cen tiares, aboutissant aux dits MM. Allewaert, Duparc et Bodelet et la veuve Werquin, Ploegsteert. 7m* Lot. Près du lot précédent, une bonne partie de Terre'a Labour, contenant 66 ares, 5o centiares, aboutissant au dit notaire Vermeersch, au sieur Ignace Vanderschoot, cultivateur Neuve - Église et Dn* Bieswal,à Bailleul. 8mo LOT. - Le nombre de 2 hectares, 61 ares, 98 centiares de bonnes Terres Labourables, aboutissant au sieur J.-B. Coupey, cultivateur Neuve-Église, MM. Godtschalck, Vanderschoot et Vermeesch, et Mme la veuve Capron-Van- craeyelinghe, Ypres. Les Lots 3,4, 5, 6,76/8 contenant ensemble 6 hectares, 73 ares, seront aussi exposés en une seule Masse.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 3