3 dinaire, sur les bulletins qu'elle impose, nous prévenons le public que M. le prési dent du bureau électoral, ne lira aucune des dénominations superflues et indica tives que mentionneront les bulletins im posés, et qu'il se bornera simplement proclamer, les prénoms et noms des can didats. L'UNION. PERCEPTION DES POSTES D'YPRES. (Expédition des Correspondances, L'union est un principe d'accroissement, de dé veloppement, de puissance et de prospérité. La discorde ou la division est au contraire un ver ron geur, qui gâte, mine et fait tomber en poudre ce qu'il attaque. La discorde ou la division, l'esprit de caste ou de parti est un principe dissolvant qui em poisonne la vie privée et publique, qui use inuti lement les forces; un germe de décadence et de mort pour la société politique qui constitue la cité, comme pour toute autre. A l'union suprême du mariage est dû après Dieu le genre humain entier. C'est dans l'union que les ménages trouvent le bonheur domestique. Napoléon tomba devant les puissances réunies. Que voulons-nous pour la patrie yproise? L'u nion par le respect des opiriious diverses, l'union par leur représentation au Conseil de la commune d'après leur importance, sans oppression, sans ex clusion, sans proscription. Le libéralisme extravagant veut aussi l'union. Il le dit, mais comment A la façon du loup tenant l'agneau sous la dent. Ces animaux sont unis. A la façon de Caïn tenant Abel sous ses pieds: ces deux frères étaient unis. Le libéralisme exclusif dit aux catholiques, dit aux libéraux modérés, dit aux commerçants, dit aux pères de famille timorés Nous serons amis, mais aux conditions suivantes: Pas un de vous ne figurera jamais au pouvoir communal, ni aux conseils de la province, ni aux chambres. Pas un de vous ne sera ni commissaire de dis trict, ni fonctionnaire, ni membre des hospices, ni professeur de collège, ni maître h l'école primaire communale. Pas un de vous ne se permettra jamais de suivre ses propres idées, son propre choix dans les élec tions. On vous commandera allez l'Aigle cfor, et vous irez,au Salon d'Apollon, et vous irez, au Sultan, et vous irez. On vous présentera des candidats pour la forme, et vous n'aurez que la fa culté d'approuver et d'applaudir. Peu importe qui on présentera, fût-ce un siffieur, un énergutnène, un aboyeur public, vous l'agréerez et vous applaudirez. Vous payerez i8,85o fr. par an pour l'éducation de nos enfants. Quant aux vôtres, ils pourront courir comme des vagabonds. Cependant si vous obtenez quelque faveur spé ciale de nous, si l'on daigne vous admettre comme agent de police, comme portier, comme messager, ou si vous obtenez quelque bénéfice de livraisons aux administrations, vos enfants seront tenus de fréquenter le collège sans prêtre. Si vous êtes indépendant, et si vous voulez que vos fils reçoivent l'éducation avec le concours de l'autorité religieuse, que nous ne reconnaissons pas, vous aurez a y pourvoir vos propres frais, soit au collège S' Vincent que nous détestons, soit dans d'autres villes. De sorte que vous payerez deux fois pour l'en seignement: une fois pour le nôtre dont vous n'usez pas, et que nous dotons largement vos dépens; et une fois pour celui de votre choix, la constitution ne nous ayant pas jusqu'à ce jour permis de vous enlever ce droit. Votre culte et ses ministres continueront b être l'objet des attaques continues de notre journal offi ciel. Vous vous garderez bien de vous abonner a un autre, ou de lire des journaux antilibéraux. Vos lectures seront observées. Tous ceux que nous signalerons comme catho liques, vous serez tenus de les mépriser avec nous, de les tenir éloignés de toute espèce de dignité ou de distinction vous les appellerez cléricaux, ba- ziles, rodins, malouins, et vous vous abstiendrez soigneusement de jamais les excuser ou les défendre. A ces conditions, vous aurez l'union et la paix avec nous, qui sommes vos dominateurs. Tel est au fond le langage du libéralisme pros- cripteur, et les candidatures de MM. Sartel et Vaudendriesschede même que l'exclusion de M. Merghelyuck, n'ont d'autre signification que de mitiger ce joug odieux. Qu'on juge de la fureur du libéralisme exclusif dans ses idées de persécution contre les idées mo dérées. Un homme très estimable est soupçonné d'avoir eugagé un parent a retirer son fils du col lège sans piètre. La peccadille était sans doute fort excusable. Bien plus la personne soupçonnée niait positivement d'avoir donné le conseil qu'on lui attribuait. Hé bien a cause de ce seul soupçon, qui était erroné, un libéral très connu s'est permis dans une réunion publique de menacer la personne dont nous parlons de la jeter par la fenêtre, comme il arriva aux magistrats d'Ypres dans une émeute au quatorzième siècle. Au moins lorsque nous voulons éconduire quelqu'un tel qu'un siffieur importun, nous lui montrons poliment la porte. Le Progrès au contraire aboie contre celui qui a manqué de passer de la croisée sur le pavé. C'est le savoir-vivre des boule-dogues. M. Carton le Graud fuit avec son club de Y Aigle d'Or au Sultan comme Mahomet de la Mecque Médine. Nous convenons du tact qui a présidé au choix de ce nouveau refuge. La dénomination de Sultan est admirableet précise avec le sens d'un symbole la position du chef vis a-vis de ses esclaves. k partir du 1S Octobre 1351. Heures des dernières levées de la Boîte pricipale el de la fermeture des Dépêches. 4 h. 3o m. du matiu. 5 h. 3o m. du maliu. 6 h. 3o m. du matin. 9 h. 3o m. du maliu. 12 h. <5 m. de relevée. 2 h. 3o m. de relevée. 3 h. de relevée 6 h. 3o m. dû soir. DESTINATIONS. Coudrai (eu coïncidence avec le 2e départ des convois do chemin de fer vers Tournai et Lille), Meuin. Fumes, Oostvletereu, Poperinghe ghe,Communes du canton postal. Dixinude. Courlrai (ea coïncidence avec le 3e départ du couvoi vers Gand), Meniu et Poperinghe. Courtrai (eu coïncidence avec le 4e départ du convoi vers Tour nai et les derniers départs pour la Frauce et Gaud). Dixinude et Warnêion. Courtrai, Fumes, Menin, Oost vletereu et Poperinghe. Courlrai (en coïncidence avec le ier départ du convoi du lende main vers Gand), Meuin. Le Percepteur des Postes, ED. LA GRANGE. Des journaux de Bruxelles annoncent comme prochain l'avènement d'un nouveau ministère ainsi composé MM. Dumon-Dumortier, intérieur, Delehaye, affaires étrangères. Kindt de Nayer ou Rousselle, finances. Lelièvre j ustice. Deliége, travaux publics. Anoul guerre. Nous lisons dans le Nouvelliste cle Verviers Le correspondant de Y Émancipation était bien renseigné. On sait positivement aujourd'hui que M. Peltzer ne veut plus entendre parler de se mettre sur les rangs. D'an autre côté, il résulte de nos informations particulières que M. Jules de Grand'Ry, cédant aux sollicitations pressantes qui lui ont été faites, et surmontant de très-vives ré pugnances pour la carrière politique, s'est résolu h accepter la candidature qu'on lui offrait. M. de Grand'Ry, adversaire déclaré de l'impôt sur les successions en ligne directe, appartient a l'opinion libérale modérée. Ce n'est pas une raison pour que nous le combattions: au contraire. La modération résultant non d'indifférence, mais de principe, est dans le camp libéral, chose rare et presque vertu par le temps qui court. C'est faute d'hommes consciencieux assez pour vouloir la li berté vraie, la liberté pour chacun et pour tous, que nous voyons depuis tant d'années les forces vives du pays s'user en des luttes coupables et sté riles. <t Sur le terrain de la modération, les hommes éclairés des deux partis se donnent toujours la main. Or, comme nous voulons uDe Belgique forte, commençons par tâcher d'avoir nne Belgique unie. Nous appuyerons la candidature de M. Jules de Grad'Ry. M. Jules de Grand'Ry, gendre de M. Dumon- Dumortier président du Sénat, est allié aux fa milles influentes et considérées des De Biolley, Simouis, De Pinto, etc. Grand industriel, il se trouve par ses qualités et ses bienfaits l'homme le plus haut placé dans le respect et l'affection des Verviétois. L'election de M. Jules De Grand'Ry est assurée; M. Laoureux que prôneut les ministériels, ou se désistera de sa candidature ou recevra un éclatant échec. -inoitf' M. Delafonteyne ci-devant professeur au collège de Furnes, est nommé curé Schoore. Le 18, un garçon de 16 ans, nommé Jean Delplancke, s'occupait a Courtrai retirer du lin de la Lys; mais tout coup le terrain vint lui manquer, et il tomba dans l'eau. On n'a plus retiré qu'un cadavre. Dans sa dernière séance, le conseil communal de Gand s'est occupé de la requête d'un grand nombre d'habitants pour l'abolition du droit de mouture. Après un court débat, le conseil a proposé de renvoyer cette requête l'examen et au rapport d'une commission spéciale composée de sept mem bres. On écrit de la Panne près de Furnes: La pèche du hareng est des plus productives cette année. Chaque jour on vend une grande quantité de ces poissons dans la ville de Fumes: une plus grande quantité est expédiée pour d'autres loca lités. Les dix chaloupes, organisées pour celte pê che, ont rapporté dans une seule nuit 180,000 hareugs: une chaloupe en avait elle seule 31,000. Le roi est venu avant-hier de Laeken au pa lais midi. S. M. a reçu plusieurs personnes eu audience particulière. Le Roi est retourné Laeken 2 heures. A. Marcbin, près de Huy, des enfants s'étaient amusés faire du feu dans un champ, lorsque tout coup le feu s'est communiqué aux vêlements de l'un d'eux âgé de trois ans; il a été l'instant brûlé et est mort de ses blessures. Le jury des daines de l'Exposition univer selle de Londres n'a pu encore décerné les ré compenses pour les ouvrages l'aiguille exposés au palais de Cristal. Il a été impossible de réunir ce jury par suite de l'absence de la plupart des dames membres. Incessamment cette réunion aura lieu et les décisions seront prises. Une lettre intéressante portant le timbre de la poste française est parvenue au maire de Cam bridge. Sa Seigneurie la croit trop importante pour n'en pas faire part au public, la voici A M. le maire de Cambridge, ville située a2i lieues de Londres. Marfaux, 16 août i85i. M. le maire, Deux jeunes Français prennent la liberté de vous demander une faveur: Tous deux nous vou drions trouver, s'il est possible, une jenne dame

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Le Propagateur (1818-1871) | 1851 | | pagina 3