AMHANBOMXSEL,
M
HUYSENERVE
COMMUNE DE HOUTHEM
BINNEN DE STAD YPREN,
Rue de l'Hôpital-Militaire, N° 35.
DEN DOLFYN,
faction. Il fallut qu'il se regardât trois reprises
différentes et qu'il se louchât pour être bien cer
tain que c'était lui-même qu'il voyait.
M. Mahue avait de longs cheveux noirs, une
barbe épaisse et longue: sa barbe et ses cheveux
étaient entièrement tombés pendant la nuit. Une
partie de ses sourcils étaient également tombés
Effrayé ce spectacle, M. Mahue regarde dans son
lit et retrouve tous ses cheveux et toute sa barbe.
M. Mahue avait en outre la figure très enflée et
un tremblement nerveux très violent.
Deux jours après, ses cheveux et sa barbe com
mençaient repousser et aujourd'hui sa tête et le
bas de son visage sont ombrés d'une teinte brune et
également répandue. Les sourcils commencent aussi
repousser.
M. Mahue est aujourd'hui a peu près remis de
cette rude secousse; il ne lui reste plus qu'un peu
de faiblesse et une extrême irritabilité nerveuse
qui se manifeste par un tremblement prononcé.
Du reste, il est probable que dans quelques jours
il sera entièrement rétabli.
Ce fait rappelle la curieuse et cruelle aventure
de Paul Hubert, qui en une nuit, dans une auberge
du midi de la France, la suite d'une hémorragie
violente, vit ses cheveux blanchir, et fut tellement
défiguré qu'il fut arrêté, accusé d'être son propre
assassin et condamné aux travaux forcés. Ce ne fut
que par une circonstance extraordinaire qu'il put,
après sa condamnation, faite reconnaître son iden
tité.
Un Anglais qui était logé dans l'un des hôtels
de Bruxelles, attendait avec impatience des lettres
par la poste, et envoya diverses reprises pour
savoir s'il en était arrivé. N'en voyant aucune
arriver, le désespoir s'empara de lui, et lundi matin,
entre 8 et 9 heures, dans sa chambre a coucher, il
se tira un coup de pistolet. La mort a été peu
près instantanée.
Le Mémorial de Rouen du 3o octobre
racoote ce qui suit
Deux dames âgées, de notre ville, s'étaient voué
depuis longues années une vive et sincère affection.
Douées tous les deux d'un caractère facile, elle
vivaient peu près exclusivement l'une pour l'au
tre, et depuis quelque temps elles étaient arrivées
croire qu'elles devaient mourir le même jour.
Si vous me quittez, disait souvent la femme
Vson amie, je vous suivrai bientôt. Non,
repondait l'autre, mourons eusemble, cela vaut
mieux.
Elles étaient dans ces dispositions, quand avant-
hier la dame Vsurprise par une indisposition
subite, parut, au bout de quelques moments, avoir
quitté la vie.
Nous laissons penser la douleur de son amie;
elle vint s'asseoir au chevet de la defuute, et là,
morne, silencieuse, elle semblait attendre la voix
de son amie qui ne pouvait manquer de l'appeler
bientôt elle. Il fallut l'emporter lorsque le clergé
arriva pour conduire le corps la terre.
Cependant les médecins, qui, lors de l'enseve
lissement, avaient cru reconnaître encore une cer
taine sensibilité dans tous les membres de la dame
Vfirent différer quelque temps l'inhumation;
le clergé dut retourner l'église S'-Romain, en
remettant au lendemain la cérémonie funèbre.
Bientôt la dame Vdonna quelques signes de
vie elle n'était qu'en léthargie. On court, on
s'empresse auprès de son amie pour lui apprendre
l'heureuse nouvelle; l'amie ne répond pas elle
était morte, bien morte.
A quelques minutes de la, la dame Vparut
faire un effort comme pour se soulever sur elle-
même, puisse sa tête retomba, et cette fois c'était
pour toujours. Leur vœu le plus cher a donc été
exaucé la même heure vues s'éteindre.
On mande de Goritz, 28 octobre: Toute
la funèbre cérémonie s'est très-dignement accom
plie, suivant l'ordre du jour déjà envoyé. L'arche,-
vêque, la mitre en tête avec tout son clergé, a été
au-devant du convoi jusqu'au bas de la montagne
des Franciscains, et l'a accompagné pied jusqu'à
l'église. M. le comte de Chainbord avec ses deux
cousius, le comte de Montemolin et l'infant don
Ferdinand, a suivi le cercueil pied et tête nue.
Le général Wimpfin, commandant la proviuce, est
venu deTi ieste pour assister la cérémonie toutes
les autorités civileset militaires de la ville suivaient
le convoi en grande tenue. Enfin toute la popu
lation faisait la haie, témoignant toute sa douleur,
tous ses regrets, toute sa vénération pour cette au
guste princesse, qui l'a toujours accablée de ses
bienfaits.
Mm° la duchesse de Parme, Mm° la duchesse
de Berry et M™* la comtesse de Montemolin ont
assisté au service dans les tribunes avec Mra° la
comtesse de Chambord.
Après la messe et les absoutes dites par l'Ar
chevêque, toute l'assistance s'est retirée, et le duc
de Lévis, M. de Montbel et quelques amis et ser
viteurs fidèles ont rempli la douloureuse mission
de faire placer sous leurs yeux le cercueil de la
comtesse de Marnes dans le caveau où reposent
déjà ceux de sou mari et du Roi Charles X, atten
dant dans ce Saint-Denis de l'exil que les portes
de la patrie soient rouvertes leur race, pour venir
reprendre leur place dans le tombeau des rois leurs
aïeux. Le maréchal Marmont était aussi venu de
Venise pour assister cette pompe funèbre, qui
était vraiment bien touchante, bien imposante.»
FRANCE. Pauis, 6 novembre.
Avant-hier malin, la police de Couloinmiers
(Seine-et-Marne] faisait arracher l'affiche suivante
qui avait été, pendant la nuit, placardée sur les
murs de l'hôtel de ville. Nous la reproduisons tex
tuellement:
avis aux républiquins.
Citoyen, voici 52 qui arrive tneton sur nos garde
aux premier coup dapelle ration nous pour bom
barder tous ses brigand de carliste et faut repu-
bliquin qui nous trays tous les jours, casson les
leur tête a toute ces canatTle de riche qui nous font
soufrire depuis 2 ans. Mal-heure a leur tête, car
nous somes toutdacor pour les briser. Faisous
comme les camarades du Val de la Loire, ralion
nous citoyen, voylà l'heur qui va soner, ne craions
rien nous n'avons que gendarme nous aurons
bientôt fait de leur casser la tête... Quille apprenne
faire la manœuvre; ca leur servira (pas trop).
Leur afaire sera bieutôt faite. Républiquin, au
premier coup dapelle soions sous nos armes, mar
chons sans peur
Salut et fraternité.
Une enquête judiciaire a été ordonnée.
ATOo
MARCHE-BAS, NUMÉRO 7, A YPRES,
A l'honneur d'annoncer au public, qu'à l'oc-
s(on des Fêtes de SAINT-MARTIN et de SAINT-
NICOLAS, il vient de recevoir un assortiment
complet de Jouets d'enfants, provenant des pre
mières fabriques d'Allemagne et de France; il
tient également la Bijouterie en or et en argent
Pendules, Candélabres, Lampes-modérateurs en
porcelaine, au dernier genre. Quincaillerie; la
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timent de Chaussures américaines, Gulta-Percha,
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Notaire a Lille,
Le Mercredi 26 Novembre i85i 2 heures
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Lille procédera en son étude ADJUDICA
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fruitiers et montants, Prairies et Terres en labour
occupés par M' Pierre-Jean Vanraes, au fer
mage annuel de 1,600 francs et les contributions
suivant bail expirant le 1" Octobre i852 pour
les Terres Labour et le 15 Mars suivant pour les
Bâtiments, Vergers et Prairies de la FERME.
S'adresser pour les conditions M° JULES
DESROUSSEAUX Notaire Lille dépositaire du
plan et des titres de propriété. (1)
m
iMiuiiihi
aiM
TE HEUREN
Om aenslonds in gebruyk te kcmen eene oud
bekende HERBERG met Bollra en Cour, ge-
naemd
gestaen op de Oude Houtmarkt t'Yperen,
Zich te adresseren by den eygenaer Thour-
hout straet n° 36. (8)
SCHOON PATROIONIEEL
staende en gelegen
aldaer
OPENBAERLYK TE EOOPEN,
met geavin
van eene puemie van i 0/0 voor hoogsteninstel.
TEMPELSTRAETE. eenigen koop.
Een schoon grool geriejelyk Huys en Erve
wezende eene van ouds bekende beenhouwery
en keisgietery, hebbende zeer schoon groot
Slagliuys Slallinge en afzonderlyken Ingang
nevens het huys, al in den allerbeslen staet van
onderhoudstaende en gelegen binnen Ypren
aen de oostzyde van de Tempelslraete, gelee-
kend n" 17, palende van zuyden aen het huys
en erve van dlheer Niculais Goniau en noord
aen liet huys van cVheer Cailliau en zuster.
Onlangs bewoond door den beenhouwer An-
tonius Wallaert, Pians ledig.
Om door den kooper in reel gebruyk te treden
met den dag van de belaling des koopprys.
Dit Huys, door zyne voordee/ige gelegenlieyd
in eenepoorlstraele, is geschikl tôt het uioefenen
van aile bedryven en neiringen.
Nota. Den sleutel van dit Huys berust by sieur
Albert Demunter, n° 22, in de Teinpelstraete,
den welken het zelve Huys aen de liefhebbers zal
laten zien aile dage van 2 tôt 5 uren naer middag
(de zondagen en feestdagen uytgezonderd).