Montmartre,
2,890
1,595
Pantin,
La Chapelle,
588
45
2,576
1,291
Sèvres,
1,101
143
Nord. Lille,
50,272
9,152
Valenciennes,
28,164
1,496
Roubaix,
4,427
289
Seine-Inférieure, 115,516
11,730
Indre-et-Loire,
Pas-de-Calais. Arras,
15,454
192
5,857
494
Sl-Omer,
6,877
702
Boulog"',
23,181
1,516
Calais,
5,392
451
Somme. Doullens,
16,155
332
Amiens,
11,021
1,124
8 com. du cant. d'Amiens,
1,615
51
4 com. de l'arrond',
1,492
69
Ham,
3,139
68
Aube. Troyes,
5,420
981
Aisne. Laon,
2,505
281
Château-Thierry,
1,125
151
Marne.
2,751
547
Loiret.
6,634
1,355
Loire-et-Cher.
3,509
610
Sarthe.
6,829
1,415
Cher.
31,000
1,515
Nièvre. Neuf commu.
2.690
4
Maine-et-Loire. Angers,
9,897
1,625
Rhône. Lyon,
36,000
18,000
P. S. Six heures. Les résultats con
nus jusqu'à ce moment donnent 1.776,000
voles affirmalifs et 207,000 négatifs.
Les résultats connus des départements
donnent
Oui, 2,450,000
Non, 589,000
ETpfrmw"~"É—- i
Par arrête royal du 13 décembre, il est
accordé chacun des militaires ci-après
désignées, une pension annuelle et viagère
de retraite sur l'État, savoir
A Amand Terryn, né le 11 août 1794,
Bellegbeui, caporal, 300 francs, pour plus
de 50 ans d'âge.
A J. Delplancke, né le 22 janvier 1820
Moen, caporal, 565 fr., pour oplhalmie
incurable, infirmité équivalente la perte
de l'usage d'un membre;
A B. Lindhaut, né le 15 janvier 1816
Ophasselsoldat, 850 fr., idem
A P. Decoene, né le 19 mars 1808 Bel
leghem, soldat congédié, 350 fr., idem.
A Ph. De Cock, né le 17 mai 1788 Bru
ges, cuisinier le 5 novembre 1835, 480 fr.,
pour infirmités incurables provenant de
fatigues du service militaire qui le mettent
hors d'état de servir.
A J. Vernys, né le 1er décembre 1820
Bruges, soldat, 250 fr., idem.;
A J. Pelyt, né le 23 avril 1792 Bruges,
gendarme, 325 fr., idem.
Par arrêté royal du 19 décembre, le
sieur Herman de Burck, est nommé éche-
vin de Courtray, en remplacement du sieur
Ch. Mullie, dont la démission est acceptée.
Un arrêté royal du 17 approuve, pour
le terme d'une année, partir du 1" jan
vier 1852, la délibération du conseil com
munal de Popejinghe, tendant obtenir
l'autorisation de maintenir le tarif règle
ment d'octroi actuellement en vigueur en
celte ville, sous les modifications votées
en ce qui concerne les droits sur le bois
de chauffage, les veaux au-dessous de 25
kilogrammes, et les quittances délivrer
en vertu de l'article 125 du règlement gé
néral.
Les miliciens de 1851 qui avaient été
renvoyés dans leurs foyers en congé pro
visoire, viennent d'être appelés en activité
de service.
M. Loys, major honoraire de la gen
darmerie, est décédé avant-hier dans une
maison de campagne qu'il occupait aux
environs de Menin. M. Loys était âgé de
69 ans. (J. de Bruxelles.)
La prohibition prononcée par l'arrêté
royal du 16 août 1835 est levée en ce qui
conserne les cotons provenant des échelles
du Levant ou des côtes septentrionales de
l'Afrique. Les dispositions de l'arrêté du
9 juin 1851 sont applicaples ces prove
nances.
Une incendie a détruit une partie de
la maison et la récolle de Séraphin Ver-
'merre, cabarelier Audegem. La maison
était assurée. On évalue la perte 2,000 fr.
La semaine dernière, la commune
d'Haisnes (Pas-de-Calais), a été le théâtre
d'une rixe dont fes suites déplorables vien
nent malheureusement confirmer les fu
nestes résultats de l'ivrognerie que nous
ne sommes que trop souvent appelés
consiguer.
A la suite d'une discussion très-anime'e
qui- s'est élevée dans un cabaret de cette
commune, dèux individus s'élant précipi
tés sur un troisième, ce dernier a été at
teint l'œil d'un coup de litre, et est mort
des suites de sa blessure. La mère de la
victime est tombée sans vie, frappée d'apo
plexie foudroyante et apprenant la nou
velle.
L'un des deux agresseurs s'est pendu
après avoir écrit sur la muraille de l'ap
partement où il a accompli son fatal des
sein, quelques mots pour protester de son
innocence. Enfin, la femme de l'un d'eux
est morte en couche quelques jours après.
Combien ne doit-on pas gémir sur cette
funeste passion, qui a amené en définitive
des conséquences tout aussi regrettables
que celles qu'aurait pu produire le crime
le plus atrocement combiné.
Le rapport de M. Veydt sur la loi
relative la juridiction des consuls retour
née la Chambre avec des amendements
du Sénat, conclut l'adoption. Ces amen
dements, consentis par le gouvernement,
ne portent, en généralque sur des diffé
rences de rédactions. Deux seulement ont
quelque importance. L'un a pour but d'ap
pliquer aux jugements rendus par les con
suls et par les tribunaux consulaires dans
les pays hors de la chrétienté, la dispense du
visa pour leur exécution en Belgique. L'au
tre restreint le choix des étrangers, pour
la formation des tribunaux consulaires, au
seul cas où la localité ne fournit pas de
a notables Belges.
Un bien regrettable accident est ar
rivé ces jours derniers au Creusot. 11 existe
dans celle usine une machine qui fabrique
des barres de fer doux, propres être con
verties en fil de fer. Ces barres, qui ont
environ un demi mètre de long, sont ron
des et assez grosses, et sortent rouges de
la machine, qui les lance assez loin et avec
une certaine force. Les ouvriers de l'éta
blissement ont soin de se tenir hors de
portée du dangereux projectile. Malheu
reusement il n'en a pas été de même d'un
maçon, qui avait été appelé pour quelques
travaux de son état. Ce malheureux s'é
lant approché trop près, lut atteint au
milieu du ventre par une de ces barres
incandescentes qui, dans un double mou
vement de projection et de rotation, lui
perfora les entrailles. Quand on tenta de
retirer le fer de la blessure, il était refroidi,
et entraîna après lui les intestins qui s'é
taient enroulés et adhéraient la circon
férence. L'infortuné n'a pas survécu une
minute.
On écrit de Bonn (Prusse-rhénane), le
13 décembre r
Hiera été appliqué pour la première fois
Bonn, et si nous ne nous trompons, pour
la première fois dans toute la Prusse, le
nouveau règlement, qui interdit l'admis
sion du public aux exécutions capitales, et
qui prescrit que ces actes de justice ne
doivent avoir lieu qu'en présence d'une
délégation de la magistrature et de douze
témoins désignés ad hoc par le conseil de
ville.
Un descendant d'un de ces Belges
qui, par fidélité, ont, il y a près de soixante
ans, voué leur existence la maison d'Au
triche, a attaché son nom une œuvre
philanlropique, qui dénote quels services
immenses l'intelligence de l'homme est
susceptible de rendre, lorsque ses facultés
sont appliquées au développement des arts
mécaniques.
M. Jean de Lebidart a fondé, Vienne,
au commencement de 1849, sous la protec
tion de l'archiduc Ferdinand Maximilien,
frère de l'empereur, une société dont le
but est de fournir gratuitement aux mili
taires qui ont le malheur d'être estropiés
des bras ou des jambes en gutta-percha et
cuir.
Le mécanisme de ces membres est d'une
telle perfection, que ceux qui on les
adapte, peuvent en faire le même usage
que de membres naturels. Ainsi ils peu
vent même écrire et monter cheval.
Depuis sa fondation celte institution de
bienfaisance a rendu en quelque sorte une
existence nouvelle 225 invalides. Elle a
reçu Vienne la médaille d'or et a été cou
ronnée d'un plein succès l'exposition de
Londres.
On est heureux de citer, après les
déplorables scènes de désordre qui ont eu
lieu Marmande, quelques nobles traits
qui peignent la conduite héroïque de la
gendarmerie.
Dans l'horrible nuit du 7 au 8 décembre,
vingt-cinq gendarmes allaienten éclaireurs
sur la roule de Sle Bazeille Marmande,
pour faciliter le débarquement des trou
pes arrivant de Bordeaux, quand tout
coup ils apperçoivent devant eux les in
surgés, dont une partie était embusquée
des deux côtés du chemin. Le brave lieu
tenant de Flayel, commande énergique-
ment la charge; en même temps une très-
forte délonnalion se fait entendre, cinq
gendarmes tombent blessés, le sang des
chevaux ruisselle.
Le lieutenant de Flayel est renversé avec
son cheval; mais il a reçu toute cette dé
charge sans avoir été atteint, son cheval
seul a été blessé la tête. Son intrépide
maréchal-des-logis Gardet tombe criblé de
blessures, et son cheval expire ses côtés.
Quelques henres après, l'anarchie ayant
été vaincue, tous les gendarmes se jetèrent
dans les bras les uns des autres, comme
ne faisant qu'une seule et même famille.
Ayant reconnu la main providentielle du
Dieu des armées qui les avait préservés
d'uue mort inévitable,, ils ont demandé
M. Lafitte, respectable aumônier de l'hô-
BANLIEUE DE PAIIIS.
DÉPARTEMENTS.
M. de Siinpel, professeur au collège épiscopal
de Furnes, est nommé vicaire Sysseele.
ACTES DU GOUVERNEMENT.