BELLES MAISONS
OVERSLAG
3
ZEER GOEDE WEIDEN
ZAEI- EN HOOI- LANDEN,
ALLEMAGME.
DEUX
A DES CONDITIONS FAVORABLES.
ZUIDSCHOOTE, NOORDSCHOOTE
EN RENINGHE,
PARIS, Il avril.
Un service a été célébré ce matin dix heures,
dans la chapelle ardente, où est exposé le corps du
prince Paul de Wurtemberg. Toute la famille de
S. A. R. a assisté cette touchante cérémonie. Le
prince de Nassau, le duc de Brunswick, le roi Jé
rôme en grand uniforme de maréchal de France,
le prince Napoléon Bonaparte, Mm° la princesse
Mathilde, le comte et la comtesse de Monttessny,
la marquise Bartolini, le comte et la comtesse de
Nieukerke, le nonce du pape et plusieurs représen
tants des cours étrangères, étaient réunis autour du
lit de parade.
Le Journal des Débats a donné hier des
détails complètement inexacts sur la conversion et
les derniers moments du prince Paul de Wurtem
berg. Des personnes que depuis dix ans ce prince
honorait de son amitié nous mettent même de
rectifier le récit perfidement calculé par la feuille
voltairienoe.
L'abjuration du prince Paul n'a pas eu lieu
quinze jours seulement avant sa mort; elle date
du mois de janvier dernier. Cette solennelle dé
termination n'avait pas été prise subitement. Deux
ans avant de rentrer au sein de l'Église, le prince
de Wurtemberg avait parlé diverses personnes
des doutes qui tourmentaient sa haute raison il
lui semblait qu'une religion sortie de la révolte
d'un moine et divisée en tant de sectes ne pouvait
donner ni la vérité, ni le salut. Enfio, il y a un an
qu'il dit: Je mourrai catholique. Plus tard, et
avant d'abjurer, il eut des conférences avec le
R. P. de Ravignan.
Le prince Paul a communié et a été confirmé le
Mardi-Saint. Sa famille et ses amis ne pensaient
pas alors qu'il dût leur être si vite enlevé, car il
sortait chaque jour, et le soir il recevait quelques
personnes.
La cérémonie si touchante qui a eu lieu Mer
credi soir n'était que le couronnement d'actes
antérieurs. Le prince était catholique; il est mort
en catholique.
On a parlé d'une protestation, d'un éclat qui
aurait eu lieu au moment où il fut déclaré que le
prince Paul allait recevoir les derniers sacrements.
Le Journal des Débats dit que les membres de la
famille, le duc de Nassan en tête, se sont immé
diatement retirés. Tout cela est faux. Mgr le Nonce
et le R. P. de Pontlevoie ont été reçus avec res
pect par tous les assistants et sont sortis les pre
miers, laissant tout le monde, particulièremeut le
duc de Nassau, dont le recueillement était profond,
sous l'impression de l'auguste cérémonie qui venait
de s'accomplir. (Univers.)
Par une dépêche télégraphique, M. le Mi
nistre de la police générale recommande h MM. les
préfets, de ne plus diriger d'expulsés sur la Bel
gique, mais sur l'Angleterre. L'Espagne recevra
également quelques expulsés des départeineuts du
Midi,la doublecondition qu'ilsauront des moyens
d'existence et ne séjourneront pas près des fron
tières.
On a distribué aujourd'hui, aux membres du
Corps législatif, les deux projets de loi présentés
dans la séance de vendredi et qui règlent définiti
vement, l'un le budget de l'exercice i848, et l'au
tre celui de l'exercice 1849. Le défaut d'espace
nous empêche de reproduire ces deux documents.
Nous signalerons cependant un point remar
quable qui concerne le règlement du budget de
a 848. On sait que la commission chargée par l'As
semblée législative d'examiner le projet de loi^les
comptes de cet exercice avait proposé une réduc
tion de 200,000 fr. sur les dépenses ordinaires et
extraordinaires. Le gouvernement, pour ne pas
rouvrir sur les actes de i848 une discussion au
jourd'hui saus objet comme sans résultat possible,
n'a pas cru devoir adopter la réduction qu'avait
réclamée la commission de l'Assemblée législative.
Nous extrayons ce qui suit d'une lettre pu
bliée par le Courrier de la Drome
LIVROV, le 1* avril ISS*.
Un de ces événemens qui épouvantent les
populations vient d'avoir lieu dans la commune de
Livron, le 11 du courant, a sept heures du soir, la
rage et ses étreintes effrayantes ont enlevé, en 48
heures, M. le docteur Vanel, jeune médecin de 53
ans, de beaucoup d'espérance et d'avenir. M. Va-
nel laisse une jeune femme enceinte, une sœur et
une mère qu'il adorait, toutes trois inconsolables.
Son talent, la douceur de ses mœurs et son extrême
modestie le faisaient aimer de tout le monde, et
lui avaient acquis, en peu de temps, une clien tel le
nombreuse. D'une piété profonde, d'une charité
infatigable, il ne cessait de prodiguer ses soins gra
tuits a tous les indigents. Sa mort est une énorme
perte pour le pays. Aussi a-t-on vu les notabilités
et toute la population accourir et lui offrir assis
tance et secours pendant la durée de ses tristes
angoisses. La plume se refuse décrire les détails
si cruels et si douloureux qui ont accompagué ce
lamentable événement.
Il y avait quarante jours qu'un jeune chien,
qu'élevait M. Vanel, l'avait mordu au-dessous du
pouce de la main gauche. La mère de ce petit
chien était morte enragée. M. Vanel cautérise im
médiatement sa blessure au nitrate d'argent. Ce
même petit chien mordit ensuite quelques autres
personnes du voisinage qui le caressaient, et mou
rut après. M. Vanel cautérise alors de nouveau, et
plus profondément, sa blessure au fer rouge, et
prend mêmeainsi que les personnes mordues
comme lui, un breuvage populaire.
Heureusement, aucun autre événement ne s'est
manifesté ailleurs. On est porté h penser que la
force morale, quoique grande chez M. Vanel, n'a
vait pu prendre assez d'empire sur lui pour le
débarrasser de l'idée fixe et désolante qui le préoc
cupait saus cesse au sujet de sa blessure. Il comp
tait les jours, il présageait les symptômes, et son
moral, profondément affecté, l'eutrenaît irrésisti
blement vers la catastrophe qu'il redoutait. Ce fut
dans la nuit du 9 au 10 avril que les soubresauts,
une agitation violente et des symptômes désespé-
rans se manifestèrent. Un courageux et digne voi
sin, M. Mondan, instituteur communal, passa cette
nuit près de lui, en proie aux plus vives émotions;
il ne l'a plus quitté jusqu'à la dernière heure, et
cet honnête citoyen n'a pas cessé de lui prodiguer
les soins, les conseils et les secours les plus géné
reux. Profondément religieux, M. Vanel a con
servé jusqu'à la fin toute la force de sa raison,
toute la puissance de son âme.
Mes membres ne sont tous, disait-il, qu'un
chaos de douleur: la mort est là mais mon âme
est intacte, elle siège dans mon cerveau, je la
i> sens; elle est au service de mes facultés comme
aux meilleurs jours de ma vie, preuve irrévo-
cable de son immortalité. Puis il tendait la
main tous ceux qui l'entouraient, en ajoutant:
Ne me redoutez pas je n'ai jamais été méchant,
je ne vous mordrai pas, je ne veux faire de mal
personne.
Les liquides qu'on voulait lui faire prendre le
faisaient bondir et le rendaient menaçant.
MM. les docteurs Sallette et Accarie ont
épuisé, pour le soulager, toutes les ressources de
la science. MM. Lherminier père et fils, lui ont
égalemeut donné des soins persévérans et tout
fait dignes d'éloges jusqu'au dernier moment. Le
clergé catholique ne l'a pas quitté non plus.
Le brnit d'un voyage de l'Empereur en Hongrie
ne s'est pas confirmé.
Le prince de Schwarzenherg a laissé nn mé
moire qui est déjà remis l'Empereur et dans lequel
il développe le système qu'il a suivi et établit la
preuve que le maintien de ce système contient seul
la garantie que la paix européenne ne sera pas
troublée.
La ville de Vienne compte actnellement
9,421 maisons, habitées par 98,500 ménages for
mant 431,000 personnes. Depuis 1846, le nombre
des maisons s'est accru de 586, et celui des mé
nages de 9,421.
Les bruits relatifs au projet d'un mariage entre
le jeune souverain autrichieu et la princesse Si-
douie de Saxe deviennent de plus en plus intenses.
Les dernières correspondances deVienne, citées
par les journaux allemands, assurent que la céré
monie des fiançailles aura lieu l'occasion du pro
chain voyage de l'empereur Prague. L'empereur
accompagnerait la famille royale de Saxe son re
tour Dresde.
Le grand duc Constantin et la grande du
chesse Alexandrine de Russie ont quitté Venise le
i4 pour se rendre Parme et Modène. Ils retour
neront Venise par Monza.
A LOUER
rue s* jacques, n°* 58 et 40,
S'adresser Grand?Place, n" 51.
TE
WOENSDAG 28<m APRIL i852 om 2 uren
namiddag in het Gemeenle Huis teMerckem, door
hetminislerie van den Notaris HUYGHEBAERT
aldaer resideerendemet deze Verkooping gelast
van
EENE SCHOONE
PATRIMONIEELE
en allerbeste
GELEGEN B1NNEN
West langst de ypersche Vaerdnoord by den
steenweg van Dixmude op Yper gebruikt by sieur
Debacker tôt October i854, aen 1,100 francs
by jare, boveo de grond- en andere belastingen
in 'tgeheele groot h. i5-47~3o c., palende na-
mentlyk aen de eigendommen van M. Edmon De
mande Brugge, M.Jan Baptiste Vandenpeereboom,
M. De CodtM. MoucheronM. Lefrancq, Jouff.
Ferrix, Jouff. Reignaert, aile te Yper M. Comyn
en M. Liebaert te Langemarck; M. Huyghe, te
Gheluvelt; M. Detheux,Mev. de gravin Decrou-
telle, M. Griez, de hospicen van Yper en Meessen
en andere.
By affiche verdeeld in i5 koopen, separatelyk
ingesteld op 34,600 francs. (1)