JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. N° 3634. 36me année. ^3" Une affiche de 36 centimètres de long sur 29 centimètres de large, auto- graphiée au quartier-général de la Ré gence d'Ypres, annonce les grrrrrrandes saoucssmofaj de la Kermesse dite Tuindag, elles consistent en un bal et un concert. Quant aux divertissements on cite entre autres le Schaertje-Knip.) Il n'y a point de doute, où les étrangers viendront en masse pour assister ces fêles, qui ne laisseront rien désirer, puisse le beau temps nous favoriser!!! JUBILÉ DU S' SCAPULAIRE. (Emancipation.) On assure que S. M. le roi a reçu hier M. Rogier en audience particulière. (Journal de Bruxelles.) Le 22 de ce mois, vers 2 heures et demie de relevée, le nommé Albert Bekaert, né et domicilié Langemarcq, s'est coupé la gorge au moyen d'un rasoir. Il était céli bataire et âgé de trente-cinq ans. Il faut que les prédispositions au suicide aient été bien caractérisées chez cet hom me, puisque quelque temps auparavant, il avait fait une tentative identique pour mettre fin son existence. Le 2° régiment de chasseurs che val, en garnison Tournai, a célébré l'an niversaire de l'inauguration du Roi d'une façon toute soldatesque. Une immense table, dé plus de 400 couverts, se trouvait disposée dans la cour de la caserne. La plupart des convives étaient déguisés en Arabes, Turcs, Africains, etc. Une distri bution de vivres et d'excellente bière a été faite par les soins de M. le colonel Ilye. Après le repas les cris mille fois répétés de Vive le Boi! se sont fait entendre. Un pari, plus étrange que spirituel, a été tenu et gagné ces jours derniers Lille par un jeune homme, appartenant la fas- hion lilloise, lequel s'était engagé faire, deux heures du matin, le voyage pied de la grande porte de Paris la porte dite Saint-André, vêtu seulement de bottes l'écuyère, d'une chemise et d'un chapeau. Il portait d'une main un bâton et de l'autre une cruche contenant de l'eau dont il ne devait pas répandre unegoulte. Le parieur a accompli son voyage, suivi d'une dizaine d'amis, et ne s'est reposé qu'une fois, sur la Grand'Place. VÉRITÉ ET IlSTItC. On s'abonne Ypres, rue de Lille, 10, près la Grande Place, et chez (es Percepteurs des Postes du Royaume. PRIX DÉ I/ÂUOVIEMENT, pur triiuentrc, Ypres fr. 3. Les autres localités fr. 3-5o. XJuii" 23 c. le Propagateur parait le SAMEDI et le MPIICRKDI de chaque semaine, (insertion* 19 centimes lu ligne.) 7PP.2S, 24 Juillet. procession du 18 juillet. 3« artcle. Suite et fin. Après le groupe du Bon Pasteur, venait la re présentation très détaillée de la Passion et de la mort de N. S. par un grand nombre d'enfants et de jeunes personnes en costumes analogues a leur emploi, portaul les instrumens et les signes symbo liques de la Passion. A leur suite était N. D. des Douleurs vêtue de noir, portant dans ses bras le Christ descendu de la croix. Sept vierges vêtues de blanc, ceinture pourpre, portent des drapeaux représentant les sept joies de Marie. Le cortège de la vie et de la passion de N. S. est suivi du cortège de la paroisse de S' Martin Les étendards de l'église, suivis de la croix Dix jeunes filles en blanc, ceintures bleus. Leurs drapeaux retracent le siège d'ïpres de i382. Le buste de S1 Martin, resplendissant de pier reries. Ce gage précieux fut confié pendant la tour mente de 9.3 des mains fidèles, qui le restituèrent sans dégât. Le saint patroD est entouré de vierges portant des emblèmes. La statue de Ste Thérèse portée par seize jeunes filles vêtues de blanc. Une vierge précède ce groupe, tenant dans la main un cœur enflammé. La statue de S'Jean de la Croix. Devant lui un essaim d'enfants porte des croix. Parmi eux se dis tingue un jeune homme. Ici marchait un peloton de la Garde civique. Puis venaient douze enfants de cœur, vêtus de rouge, blanc et bleu. Ils portaient en main des lau riers. De temps autre ils entonnaient des cantiques eu l'honneur de la Vierge du Seapulaire. Ces suaves mélodies, composées et arrangées par M. Vanelslande, répandaient dans le peuple la plus saisissante émotion. Les jeunes chanteurs furent surtout admirables au pied de la montagne du Carmel, Marché au Bétail. L'Ave Maria du chef de musique fit régner instantanément le calme le plus complet malgré l'immensité de la foule. Le même effet fut produit Grand'Place par le grand chœur des anges de Hayde. Une petite statue de l'enfant Jésus était portée par quatre enfants vêtus de.rouge. Ils étaient pré cédés d'un certain nombre de petits enfants, repré sentant ions l'enfant Jésus. La musique de la Garde civique. Un grand nombre de Vierges en habits blancs, ceintures bleues, portant des drapeaux ornés d'em blèmes en l'honneur de N.-D. La statue de Saint-Joseph. Corbeilles de fleurs portées par un grand nom bre d'enfants. Une jeune personne portant le grand drapeau de la Vierge. 1 Vingt-quatre jeunes filles, vêtues de blanc, por tant la statue de la Vierge du Seapulaire, très- richement ornée. Devant ce groupe est porté un écusson où est peinte la Sainte-Vierge donnant le Seapulaire h Saint-Simon Stock. Des enfants de chœur portant lesarmes de l'ordre. La statue de N.-D. était entourée de corbeilles de fleurs portées par de jtnnes personnes. Des enfants tenaient les rubans flottants des corbeilles. Une jeune fille particulièrement distinguée re présentait la Vierge du Seapulaire. La modestie, son maintien, ses riches ornements, attiraient tous les regards. La statue de N.-D. était suivie de tous les Pères Carmes. Le Saint-Sacrement était précédé de tout le clergé de la ville. Sur toute l'étendue de la procession, les Sapeurs- Pompiers et la troupe de ligne soutenaient les haies. Le baldaquin aussi splendide qu'élégant et leger était entouré de torches, et suivi de l'artillerie de la Garde civique, ainsi que d'un peloton d'infan terie de la même garde. Un pieux concours de fidèles clôturait la marche. Plusieurs chefs de la Garde civique et des trou pes se sont particulièrement dévoués pour rehausser l'éclat de la solennité. Eu égard la longueur du parcours, on est étonué comment tant d'enfants ont pu suffir h la fatigue. Ou est contrarié d'autre part que de si fastueuses décorations et une procession si belle D'aient duré que quelques instants. Que de peine n'a-t-il point fallu pour tout organiser? Mais on ne regrette rien de ce qui se fait pour Dieu. Une Demoiselle Borry, institutrice, a déployé en cette circonstance, un tact et un courage parfaits pour coordonner et discipliner tous les groupes de vier ges et d'enfants. Le R. P. Lambrecbls rédemptoriste a terminé hier par une allocution pathétique la série de ses conférences et l'octave du Seapulaire. Les Journaux de Bruxelles annoncent comme une invention nouvelle des Anversois l'emploi d'un drapeau hissé l'une des tours pour contre- mander, quand il y a lieu, les réanioDS de la Gar de civique. Il y a plus de deux ans que M. le major- commandant d'Ypres se sert de ce moyen. M. l'abbé De Haerne est nommé inspecteur gé néral des collèges de notre province. Oq a dit tort que M. Leclercq et M. Lebeau, en déclinant la mission qui leur a été offerte par le Roi de constituer un nou veau cabinet, avaient allégué les mêmes motifs. Nous croyons être bien informés en disant que les motifs donnés par M. Leclercq sont tout autres que ceux qui ont été présentés par M. Lebeau. On écrit d'Ostende, 25 juillet: Les produits de la pêche h la morue continuent être fort peu abondants. A la dernière vente, il y a eu une légère baisse. La commission des présidentsdes jurys d'exa- inen a clos ses séances. Dans sa dernière séance M. Faider, avocat général la cour de cassation, a lu le rapport adresser au ministre de l'intérieur, sur les résultats de ses délibérations. On assure que la commission s'est prononcée, une grande majorité,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 1