DÉFINITIVES OVERSMG. SUISSE. DYSSENDAG 5" OCTOBER 1852, ten vier uren naer noen in het Gemeente huis, gehouden door de weduwe d'heer Joannes Yerstraete, op de Plaets te Gheluwe, van: 1° Een Woonhuis met Rein isen en ver- dere Stallingen, tegenwoordig dienende voor Bakkery en Wynkel, gebruibaer voor allerbande neêringen en byzonderlyk voor Herberg, staende op 8 aren 80 centiaren eeuwigen Cheins, mitsdry francs dry cen- limen 'sjaers der kerk van Becelaere, gestaen en gelegen op deszelfs Plaets, be- kend by kadasler seclie D N01 72 en 73 gebrnikt door Joannes-Francis Delobel en Désiré Damman. Ingesleld met 3,030 francs. En 2° Eene zeer goede party Bosch met veel schoone welwassende Boomen en vierjarige Taillie daerin staende en me- degaende, inhoudende eene hectare 19 aren 40 centiaren, gekend by kadaster sectie D N° 105 00k gelegen te Becelaere, weinig zuid des zelfs kerk en van zuid- oosten de kalsyde leidende van dit ge meente naer de KruisEik, by de voordezen herberg het Kruisken. Ingesteld met 2,850 francs. Door het ambt van den Notaris DELE- FORTRIE, te Gheluwe. (a) rousse couleur de bois, et ses aspérités sont ponc- tue'es de points noirs couleur de jais. Ce fruit n'est pas seulement remarquable par sa forme, mais encore il est excellent a manger. Il faut espe'rer que l'heureux propriétaire de cette découverte, qui a la modestie de garder l'anonyine, voudra bien mettre sa plante dans le commerce, et bientôt on la verra orner les jardins des horticulteurs et les tables des gastronomes. La géante de Plaistow et le géant de Kent. Miss Mary Simulons, âgée de 20 ans, demeuraut Plaistow, a six pieds quatre pouces (anglais). Ses bras ouverts représentent une étendue de 8i pouces. Le doigt du milieu de chaque main a plus de 6 pouces, la longueur du bras est de 28 pouces. Le père de la géante était lui-même d'une très haute stature, sa tuère de taille moyenne. A cause de sa taille extraordinaire, elle n'aime pas se montrer en public; on la voit rarement se pro mener dans son village. Elle a la figure très jeune, paraissant peine 16 ou 17 ans. A i5 ans, elle était d'une taille ordinaire. Depuis quatre ans elle agrandi considérablement; on croit qu'elle peut graudir encore de 2 3 pouces; elle est modeste et très timide vis-à-vis des étrangers; elle jouit d'une santé parfaite. Ce qui est très curieux, c'est que le célèbre géant de Kent, Edouard Cranson fait la cour miss Simmons, il est probable qu'ils se marieront bientôt. Édouard Cranson, qui n'a ig ans, a 7 pieds 6 pouces anglais, et il est natif de Wolwich; il est cordier. Son père et sa mère sont d'une taille très ordinaire, et ses sœurs sont presque naines. Lorsque Edouard Cranson sort dans les rues de Schereditch, il est suivi et impor tuné par les curieux. Il vient voir miss Simmons une ou deux fois par semaine Plaistow. Les pay sans, émerveillés de sa haute stature et de celle de la fiancée, tirent des présages importants de la présence de tels géants sur la terre, au ig" siècle. Les débats du grand procès politique con cernant la conspiration communiste en Allemagne commenceront le 4 octobre devant la cour d'as sises de Cologne. Les accusés sont Becker et neuf autres individus. Les nouvelles citations données aux témoins qui doivent venir de Berlin Cologne sont déjà envoyées. Ces témoins sont M. Streckfus, homme de lettres, un ancien officier, plusieurs ou vriers et quelques agens de police. Les débats dureront plusieurs semaines, car il s'agit de rela tions très multipliées que les accusées entrete naient en Suisse, en Erance et en Angleterre. Une foule de documens très importants, que la police a saisis, seront examinés. Entre autres le poète fugitif Freilgroeth figure parmi les accnsés, ainsi que l'émissaire politique Nothjung, tailleur, qui a été ariêté arrêté l'année dernière entre Leipsick, et livré par la Saxe. Momiiiations ecclésiastiques. M. Claeys, vicaire Alveringhem est nommé vicaire Deerlyck; il est remplacé Alveringhem par M. Nuttin, professeur au collège de Thielt. M. Waffelart est nommé coadjuteur Ostende. FRANCE. Paris, 25 septembre. Depuis quelque temps, le ministre de la police générale était prévenu d'un complot qui se tramait contre la vie du prince-Président et dont il suivait la marche avec vigilance. Par dépêche de ce jour, le gouvernement a appris que le 24 septembre une machine infernale a été saisie Marseille. Elle se compose de quatre bouches feu principales et de 260 canons ordinaires. Les canons contenaient 1,5oo balles. Les auteurs du complot sont arrêtés et toutes les ramifications en sont connues. La justice est saisie. Voici les circonstances qui ont précédé la saisie de la machine iufernaleet l'arrestation des auteurs du complot. Depuis quelque temps, le ministère de la police générale était sur la trace d'une société secrète dont le but devenait chaque jour plus manifeste. Elle avait résolu d'attenter la vie du prince-Président. La ville de Marseille avait été choisie pour l'exécu tion de ce complot. M. Sylvain Blot, inspecteur général du ministère de la police, en suivait avec soiu le développement et la marche. La confection d'une machine infernale ayant été résolue, plusieurs affiliés se mirent l'œuvre, et la machine fut rapidement terminée. Elle se composait de 2Ôo canons de fusils et de quatre canons de tromblonsde fort calibre, le tout se divisant en 28 assemblages. Ces 28 pièces furent, pour plus de précautions, déposés en 28 endroits différents, jus qu'au moment où on aurait pu trouver un local convenable pour poser et monter la machine. Les conjurés s'occupèrent dès lors du choix de cet emplacement, qui devait naturellement être situé sur le passage de S. A. le prince-Président. Ils arrêtèrent d'abord leur chiox un premier étage d'une maison de la rue d'Aix, où ils devaient trans- portér et monter la machine, la nuit qui précédérait l'arrivée du prince Marseille. Quelques soupçons des conjurés les fireul renoncer ce premier choix. Un second emplacement fut choisi. Comme le premier, il était situé sur le passage du prince grand chemin d'Aix. Une petite maisou y fut louée tout entière elle se composait d'un rez-de-chaussée et d'un premier étage, partagé en deux pièces avec 3 fenêtres de front. La machine infernale devait être placée au premier étage. C'est dans cet emplace ment qu'elle a été saisie. Au moment où ont été opérées la saisie et les arrestations, un des conjurés était dans la maison même où se trouvait la machine infernale. Les autres étaient, soit leur domicile, soit en différents lieux où la police s'était assurée de leur présence. Un train spécial de 20 waggons est passé Lille, emportant Dunkerqne tous les meubles qui garnissaient le domaine de Chantilly, appartenant au duc d'Aumale. Ce riche mobilier est dirigé sur Londres, où le prince a établi sa résidence. Les vendanges viennent de s'ouvrir en Bour gogne sous les plus mauvais auspices. Il paraît que sous le rapport de la quantité aussi bieu que sous celui de la qualité, la récolte sera plus mauvaise qu'on ne craignait. On ne trouve guère, dans les gamets surtout, que des raisins eri partie vers ou pourris. La Guienne de Rordeaux contient une affli geante nouvelle. On lit dans ce journal Une lettre datée du Beyrouth, le 2g août der nier, nous apprend la mort de M. l'abbé Collineau, curé de Saint-Louis. Ce digne et vénérable pas teur était parti le 24 juin dernier pour visiter la Terre-Sainte. A son retour, il s'est embarqué Jaffa, mais il n'a pu continuer sa route, et il a fallu le débarquer Beyrout, où il a succombé après trois jours d'agonie. Il a été reçu dans l'hospice desservi par les respectables sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. Ses derniers moments ont été entourés des soins des sœurs, et de ceux des pères lazaristes, des jésuites, des religieux capucins et des pères maronitee. Les obsèques ont eu lieu le 2g, avec toute la pompe qu'a pu leur donner le consul général de France. La colonie française y a assisté toute entière, ainsi que tous les religieux et les bonnes sœurs; une garde de 25 jannissaires a été envoyée par le pacha pour servir d'eecorle. Mgr Sibour est arrivé Paris, quatre heures du matin, de son voyage en Allemagne. Le prélat est rentré par Spire et Forbach, après avoir visité les bords du Rhin et reçu l'accueil le plus cordial, la plus gracieuse hospitalité du cardinal archevêque de Cologne et des évêques de Mayeuce et de Spire. La santé de M. Sibour est excellente. Il entrera au séminaire de Saint-Sulpice pour présider les exer cices de la retraite dimanche prochain. Le prélat, durant tonte la semaine, recevra les personnes qui auraient besoin de le voir. Une dépêche télégraphique annonce que le général Castanos, duc de Baylen, est mort Madrid le 24 de mois, deux heures et demie du matin. Le 16 juillet dernier est morte au Creuzot une centenaire, Jeanne Gaudillière, veuve en pre mières noces de Jean-Baptiste Quinard, et, en se condes noces, de Jean-Baptiste Calmant, née Lessard-eu-Bresse, en l'an 1748; elle a ainsi vécu io4 ans et quelques mois, en conservant jusqu'au dernier moment ses facultés intellectuelles. Elle demeurait au Creuzot depuis l'année 1784, époque laquelle il n'y avait en cet endroit que quelques maisons; elle a donc été, pendant 68 ans, la spectatrice de toutes les créations qui y ont été faites et qui l'ont rendu un point si important en France et même dans toute l'Europe. On écrit de Paris la Gazette d'Âugsbourg que M. de Lamennais prépare une traduction du Dante. le Septembre. Marseille, 25 septembre, 4 d" soir. Le prince arrive l'instant. Toute la population s'est portée sur son passage ainsi que les habitants des campagnes voisines. S. A. est en bonne santé et a été reçue aux cris de Vive l'Empereur! répétés partout sur son pas sage. Marseille, 26 septembre, 7 h. ip du matin. Le prince est arrivé Marseille hier 5 heures. La ville était pavoisée sur tout le parcours jusqu'à la préfecture. Partout sur son passage des applau dissements et les cris les plus enthousiastes se fai saient entendre. Les dames agitaient leurs mouchoirs et les hommes élevaient leurs chapeaux. Il est im possible de recevoir un accueil plus sympatique et plus cordial. Au théâtre le prince a été accueilli aux cris mille fois répétés de Vive l'Empereur! Des lettres en date de Lausanne, le 21 sep tembre, annoncent que l'état de Mm° la duchesse d'Orléans coutiuue être aussi satisfaisante que

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Le Propagateur (1818-1871) | 1852 | | pagina 3