niés sont MM. Lambin notaire, Angillis et un troisième dont nous n'avons pu en tendre le nom. Dimanche a été lu en chaire le mande ment des Êvêques belges contre le travail dominical. ENCORE EN INFANTICIDE. Ce matin on a retiré des latrines de l'enclos nommé Discalsens-Parochie, le cadavre d'un enfant nouveau né. Nous trouvons dans le Courrier de Louvain une appréciation nouvelle du vote qui a eu lien au Sénat, sur laquelle nous ne pouvons qu'appeler l'atteutiou de la Chambre des Représentants. L'anomalie qui est signalée ici est le résultat de la parité des suffrages qui a empêché l'une ou l'autre opinion d'être prépondérante au scrutin. La Chambre des Représentants aura examiner en quels termes les questions ont été posées au Sénat. Voici continent l'exprime le Courrier de Louvain Le Sénat ayant rejeté par 23 voix contre 23 le i,r de l'art. 83 nouveau, qui astreignait 6 exercices les gardes de 21 35 ans, il en est résulté une situation singulière. Différents journaux prétendent que c'est l'art. 83 de la loi du 8 mai i848, qui règle le nombre des exercices pour les gardes de 21 h 35 ans et que par conséquent dans cet article, 12 est le mini mum. C'est une erreur. Le Sénat ayant supprimé le 1" de l'art. 83 nouveau et en ayant maintenu d'autres dispositions du nouvel article, a décidé sans le savoir que les hommes de 2 1 35 ans ne sont astreints aucun exercice, tandis que ceux âgés de 35 5o ans sont obligés d'assister un exercice annuellement. L'art. 83 de la loi du 8 mai i848 a été sup primé par la Chambre. Dans le projet adopté par cette assemblée, il est positivement dit Les dispositions suivantes remplacent l'article 83. Or, ces dispositions étaient au nombre de quatre. Plusieurs ont été adoptées par le Sénat et forment le nouvel article 85. Il ne peut donc pins être question de l'art. 83 de la loi du 8 mai i848. Le Sénat ayant, comme nous l'avons dit, re tranché par 23 voix contre 23, le 1" de l'article 85 nouveau qui obligeait les gardes de 2 1 h 35 ans 6 exercices, il en résulte évidemment qu'ils ne sont plus astreints aucun exercice. Ceux au contraire de 55 5o ans sont obli gés d'assister un exercice annuellement. Du tableau généalogique que nons avons publié, vendredi dernier, résulte que S. A. R. le duc de Brabant et sa future épouse descendent l'un et l'autre de l'Impératrice Marie-Thérèse; mais il en résulte aussi que d'après les lois civiles, ils sont parents au septième degré, et au troisième et qua trième unis selon les lois ecclésiastiques. Ainsi il existe entre les augustes fiancés un empêchement qui nécessitera la dispense du Souverain Pontife. L'empêchement est même double, attendu que les futurs époux descendent, au troisième et qua trième degré, non-seulement de François I" et de Marie-Thérèse, mais aussi de Charles III, Roi d'Espagne. Nous avons entendu faire l'observation que le prince héréditaire et l'archiduchesse Marie des cendent en droite ligne et dans le même degré des deux maisons souveraines d'Autriche et d'Espagne qui, pendant 320 ans, ont régné tour a tour sur la Belgique. Cette observation aurait son importance si elle était exacte; mais elle né l'est guère: la maison d'Espagne qui a régné sur notre pays, s'est éteinte en 1700 dans la personne de Charles II, dernier descendant de Charles-Quint. Le duc et la duchesse de Brabani descendent de la maison .sou veraine qui a pris possession en 1700 du trône espagnol dans la personne de Philippe V, petit- fils de Louis XIV, Roi de France, b qui Charles II avait légué ses états d'Espague. Mais ce qui est vrai de dire, c'est que S. A. R. le duc de Brabani et l'archiduchesse Marie descen dent de Louis XIV, et par coneéqueot, de Saint- Louis, Roi de France. [Patrie.) Une lettre de Vienne assure que le mariage du duc de Brabant avec la jeune archiduchesse d'Au triche Marie-Henriette aura lieu par procuration, dans le courant du mois d'août, Vienne. On assure également que le duc de Brabant sera représenté pour cette cérémonie par l'archiduc Albert. La même lettre donne comme positif que: k Les dames désignées pour accompagner la nouvelle duchesse de Brabant jusqu'b la frontière belge sont la comtesse Clam-Marlinitz, comme grande maîtresse, et les jeunes comtesses Thérèse Wrbna et Elise Festetics de Toloa, comme de moiselles d'honneur. Cette dernière est fille du comte Festetics, ex grand maître de feu le palatin Joseph. Nous sommes b niênie de pouvoir annoncer que la cérémonie du mariage de Mgr. le Duc de Bra bant avec l'Archiduchesse Marie-Henriette est fixée au 9 août prochain, jour anniversaire du ma riage de S. M. Léopold avec notre bieu-aimée Reine Louise-Marie. La Chronique de Courlrai annonce qu'elle cesse de paraître h la suite d'une condamnation h 3,ooo fr. de dommages intérêts envers les nommés Ratusden, fabricants a Lille. Elle ajoute que cette semaiue paraîtra le 1" numéra d'un nouveau journal. Patrie de Bruges.) Dimanche pendant la grand'messe, la nom mée V.Seynaeve, fermière et jeune fille Wynkel- St-Eloy, a été assassiué. La malheureuse a la gorge coupée, tel point que la tète tient encore peine au tronc du corps. La justice a arrêté sous préven tion, b ce qui paraît, le frère de la victime, qui habite la ferme avec sa sœur. Écho de Court.) Ou écrit d'Ostende, 5 juin La société de chœurs Mdnner Gesang- Ffrein de Cologne, est arrivée b Ostende avant hier par le convoi-poste de 6 heures du soir. Cette société, forte de g3 membres, occupait r-ix diligences du convoi elle est partie d'Ostende directement pour Londres vers 11 heures du soir par la malle belge Chemin de Fer. Nous apprenons que les magnifiques salons du Cercle du Phare seront entièrement disposés b recevoir les habitués b dater du i5 de ce mois. Jeudi on y a placé une quantité considérable de glaces dout plusieurs reproduiront les vues du port et de la digue. La nouvelle direction maintiendra le Cercle du Phare sur le pied d'une société privée par abon nement. 11 paraît qu'après la saison des bains le rez-de-chaussée de l'établissement restera ouvert a la disposition des abonnés. On s'entretient beaucoup b Lille et b Rou- baix d'une saisie de libelles qui a été opérée dans cette dernière ville chez un maître d'hôtel. La jus tice française, et en particulier le commissaire de police de Tourcoing, avaient, dit-on, été avertis par des fraudeurs belges de l'arrivée prochaine b Roubaix d'un assez fort ballot de livres prohibés. M. le procureur impérial lui-même s'est rendu, comme simple voyageur, dans l'hôtel désigné, et précisément pendant qu'il s'y trouvait, le ballot, en question a été apporté par le sieur F..., caba- retier belge de l'extrême frontière. Le magistrat a alors décliné sa qualité; il a fait opérer l'ouver ture du ballot et la visite de la maison par les agents qui se trouvaient dans les environs, prêts b lui obéir. Le ballot suspect contenait, assure-t on, des livreset pamphlets dirigés contre le gouver nement français sous ciuq ou six titres différents. Le maître de l'hôtel et le cabaretier belge out été arrêtés et amenés aussitôt b Lille. On lit dans les journaux de Gand Nous sommes autorisés b informer les sociétés de musique du pays que le grand concours de fanfares, organisé par les soins de la Société les Fanfares-Amateurs de celle ville, reste définitivement fixé au diman che 26 courant. La session ordinaire et annuelle des conseils provinciaux du royaume s'ouvrira de plein droit le mardi 5 juillet prochain. M"" l'archiduchesse Dorothée entreprendra, le mois prochain, en compagnie de S. A. I. Mm* l'archiduchesse future duchesse de Brabant, un voyage eu Allemagne pour y visiter ses augustes parents. On sait que Mmt-l'archiduchesse Dorothée est née princesse de Wurtemberg. Un acte de probité vient de se passer dans la commune de Courcelles lez Gosselies (Hainaut). Une lettre, renfermant pour 5oo b 4oo fr. de billets de banque et portant pour adresse Au sieur François Jonet, fut remise b un ouvrier houilleur de ce nom. Cet honnête homme reconnut tout de suite que cette lettre ne lui était pas destinée. Il l'a fit re mettre immédiatement b un autre sieur François Jonet, marchand de vin, pour lequel était effecti vement la lettre avec l'argent qu'elle renfermait. Voici, dit Y Ami de l'Ordre, quelques nou veaux détails touchant l'attentat commis sur M. le curé de Han-sur-Lesee c L'auteur de l'agression criminelle est origi naire de Han, mais il n'habite plus ce village depuis longtemps, il n'y a laissé que les plus tristes souveoirs. Il avait conçu uoe haine mortelle contre M. Jaradin, malgré les nombreux services que le digne pasteur lui avait rendus. Ses mauvaises in tentions étaient si bien connues des habitants de la paroisse que plusieurs en ont prévu M. Jaradin, et l'ont engagé b prendre les plus grandes précautions. Le malfaiteur se trouvant b Eprave, dans la soirée du 23, aperçut M. Jaradin qui se disposait b retourner dans sa paroisse; il résolut alors d'exé cuter sou noir dessin. Il épie le départ du curé et prend ses mesures de manière b l'atteindre dans le lieu le plus caché. Le digne pasteur, regagnant tranquillement sa demeure, entend précipitam ment marcher derrière lui. C'est l'assassin armé d'un gros bâton celui-ci s'élance sur M. Jaradin et le frappe b coups redoublés de son lourd bâton. M. le curé eût perdu la vie en celte circonstance, s'il n'eût été muni d'une canne' avec laquelle il a pu parer la plupart des coups que lui a administrés le forcené. Celui-ci, ne pouvant venir b bout de sa vic time, et ayant sans résultat tenté de la désarmer, la suivit jusqu'b l'entrée du village de Han, où il essaya de la précipiter dans la I.esse. M. le curé rentra chez lui dans un état déplo rable, et aujourd'hui, quoique dous ayons la con solation d'annoncer que ses jours sont hors de danger, il est encore d'une faiblesse a ne pouvoir supporter une conversation de quelques minutes. Une personne arrivée de Liège b Anvers, a annoncé qu'un terrible incendie a ravagé la com mune de Landen. Cinq fermes sont devenues la proie des flammes. Nous ignorons les détails et les causes de ce sinistre. L'accident suivant vient d'arriver b Kalden- kirchen près de Venloo (Pays-Bas.J Un douanier, coupant la baie de son jardin, avait reçu une lé gère blessure par une épine qui s'était enfoncée dans son index. Cette blessure était presque guérie, lorsqu'en recevant du guano il eut l'imprudence de manipuler cet engrais avec ses mains nues. Cette opération se fit b trois heures. Une heure oprès, la main blessée était entièrement gonflée a six heu res, tout le bras et même une partie de la poitrine étaient en état d'inflamation, et, malgré les soins qui lui furent donnés par deux médecins, le mal heureux succomba b onze heures du soir.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2