0 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. N<> 3735. Samedi, 16 Juillet 1853. 36me année j. De Latre, propriétaire a Bruges. VÉRITÉ ET JUSTICE. On sMxmue Y pies, rue de Lille, o, pies U Grand Place, et chez, es Peiceptenrs des Postes du Royaume. PRIX UK L'.tKO.IIIlMKIT, par trimestre, Ypres fr 3. - L« s .»ulies localités fr. 3-5o. Un n° 25 c. Le Propagateur paraît le MAIIHOI et le MKKCBEUI de chaque «en..une (InNertlons f 3 centimes la llgnr.) Tîr.SS, 16 Juillet. ERKATU VI. Dans notre dernier u®, a la p.ge j, col. i, une erreur ty pographique a f'it jouter d la tin de notre 3me article de fonds, uu evliail du Progrès qui ne devait paraître que sous foi me de noie et r'u guise d^éciiaiitiI ou liltéiaire se rappor tant la Lgue 20 des dites pag el col. Lors de la discussion du budget des voies et moyens de l'exercice 1854, M. Liedts/ ministre des tiuances appellunt l'attention de la Chambre sur la situation du trésor faite par la politique nouvelle s'exprima en ces termes: En présence de cette situation, la ligne de conduite du cabinet est toute tracée; ainsi qu'il en a déjà pris l'engagement de vant les Chambres, il s'efforcera d'intro duire dans les dépenses ordinaires la plus sévère économie, el de les circonscrire au tant qu'il dépend de lui, dans les limites des crédits budgétaires. Quant aux dépenses extraordinaires, les Chambres compren dront qu'un devoir impérieux nous impose l'obligation d'ajourner toutes celles qui ne sont pas commandées par la plus absolue nécessité. Le cabinet estd'aulant plus fondé aujourd'hui en réclamer l'ajournement, que les ressources extraordinaires dont il a pu se servir pour subvenir précédem ment ces dépenses sont complètement épuisées et que les seules dont il puisse encore disposer consistent dans l'aliéna tion des domaines. Ce ne serait donc que par de nouveaux emprunts, par de nou velles émissions de bons de trésor, el en dernière analyse par de nouvelles charges pour les contribuables que l'on pourrait y faire face. Celte déclaration faite de l'état de nos finances est d'une netteté extrême: le mi nistère Rogier, qui devait sauver les Flan dres et consolider nos finances, a fini par créer au trésor tant d'embarras, que non obstant les impôts si lourds et si nombreux qu'il a imposés au pays, le gouvernement qui lui succède se voit encore obligé de faire l'aveu, qu'il faudra dorénavant un emploi des plus prudents des ressources publiques pour éviter des charges nou velles. Une déclaration de cette nature est pro pre sans doute éclairer de plus en plus le pays, sur l'inanité du système politique et financier de la coterie libérale. Avides de dominer, el cherchant tout prix se rendre maîtres du pouvoir, les adeptes du libéralisme, se posèrent en adversaires dé clarés de toute aggravation d'impôts. Tous les jours dans les journaux de leurs bords ils prônèrent les économies de réalisation prétendûment si facile dans l'administra tion publique. Une expérience de peu d'an nées a suffi pour prouver que toutes ces vanleries n'étaient qu'autant d'intrigues propres duper les masses électorales dont le parti libéral avait tant besoin pour at teindre le but de son ambition. Evidem ment, un simple aperçu des différents budgets des voies et moyens suffit pour établir celte vérité: De 1830 jusqu'en 1847, les dépenses an nuelles comprises dans les budgets volés se réduisirent constamment une somme n'excédant guère 113,000,000 francs. Dès l'avènement au pouvoir des élus du libé ralisme ces dépenses ne tardèrent point d'atteindre le chiffre de 114, 115 et même 118 millions, au point que l'ensemble des crédits réclamés pour les besoins de l'exer cice 1853 présente un chiffre total de fr. 130,259,874 62! En comparant celle somme avec les re cettes présumées, on constate un nouveau déficit de 4,014,513,97, sur le budget de 1853. C'est par la prodigalité des dépenses, que le cabinet Rogier-Frère a préparé la caisse cette situation embarrassante que la sagesse d'hommes éminemment prudents et sages seule, peut changer; toujours est il qu'on ne saurait exiger de nou veaux impôts charge des contribuables. Déjà les contributions foncières produi sent -î 18,359.750 L'impôt personnel9,460,000 Les patentes3,498.000 Le droit de débit des boissons. 900 000 des tabacs. 170,000 Les droits de succession en ligne directe1,300,000 Le droit dû par les époux sur vivants 200,000 Total 33,887,750 Sans aucun doute les charges de celte nature qui pèsent sur les habitants ne sau raient être majorées; le contribuable les supporte avec peine; ce n'est donc que par les économies qu'on pourra rémédier au déficit existant. Ces économies nous croyons qu'elles sont de réalisation facile, pourvu que le pouvoir soit occupé par des hommes qui placent l'intérêt général au- dessus des vils calculs de parti. Le Progrès dont tout le monde connaît le système mensonger, s'efforce de faire accroire la dissolution du collège S1 Vin cent de Paul et son abandon entre les mains des Pères Jésuites. Celle supposition du confrère ne repose sur aucun fonde ment. On lit dans le Moniteur a Afin de faire cesser les inquiétudes des familles dont les. fils sont en activité de service dans le 3e régiment de chasseurs pied et le 8e de ligne, qui ont été si cruel lement éprouvés pendant leur marche du carnp Hasselt et de Jodoigne Diest, nous donnons ci dessous les noms des militaires de ces régiments qui sont morts dans les journées des 7, 8 et 9 courants R.-J. Toison, -jo ans, de Malonne (Namur), 3* chasseurs; P. Ongena, 22 ans, de Sinay (Flandre orientale), id. G.-F.-E. Suites, 24 ans, d'Anvers (Anvers), id. A.-J. Hoogblad, 26 ans, de Brutjes (Flandre occidentale), id. C. - A. Boons, 28 ans, d'Esschen Anvers), id M. Rotivrois, 21 ans, de Romniersbnven (Lim- bnurg), id.; L. Wintersraans23 ans, de Broeehem Anvers)id. A.-J. d'Hondt, 20 ans, Bas-Wamèton (Flandre occidentale), id. M.-C. Dehouck, 20 ans, de Woesten (Flandre occidentale), id.; A.-L.-J. Delloye, 21 ans, d'Andenne (Namur), id.; J.-P.-J. Cherette, 21 ans, de S1-Hubert (Luxembourg), id.; A.- J. Henin 20 ans, d'Atidentie (Namtjr), id.; J.-B. Durviaux, 20 ans, de Grand-Leez (Namur), id., A.-J. Pil, 20 ans, de Leysele (Flandre occidentale), id. P. Mourman21 ans, de Gand (Flandre orientale), 8" de ligne; Drose Olive, 22 ans, de Verviers (Liège), id.; N. Maillet, 23 ans, de Benthem (Liège), id.; P. Rosier, 26 ans, de Flobecq (Hainant), id.; F. Brunneel, 56 ans, d'Oukerzeele (Flandre orien tale), id. Liste des Jurés qui auront h connaître des cau ses comprises dans la 1série 3* session pour i853, de la cour d'assises de la Flandre occidentale, dont l'ouverture est fixée au 1 août prochain, sous la présidence de M. le conseiller Firbaere L* De Boo, notoire a Oostvieteren. F. Deuy, teinlmier Courtrai. J. Lesaffre, couseiiler communal Mouscron. P. Foutaiue, hôtelier Osteude. A. Vau Meeneu, chirurgien Avelghem. A. De Vos, conseiller connu un al Ardoye. P. De Ceuniuck, cultivateur Caeskerke. B. Dauueel, négociant Courtrai. A. Gillon-Steyaert, marchand a Courtrai. E Vanheule, propriétaire Bruges. F. Belpaire, chirurgien Wackeo. C. Vau Elslaude, docteur eu droit Gheluwe. Buylaert-Versavel, médecin Bruges. A Grigny. propriétaire Ypres. Ch. De Saffere, conseiller communal Meuin. J. Cruydt, hôtelier Bruges. J. Vau Nesle, échevin Moorslede. F. Labbée, propriétaire Poperiughe. Ph. Caron-Beijoii, hôtelier Courtrai. Vau Caillie-Verhulst, conseiller communal Roulers. P. Van Nieuwenhuyze, fabricant de tabac Courtrai. F. De Meulenaere, conseiller communal Thiclt. L. De Thibault de Boesiughe, propriétaire Bruges. A. Bataille, conseiller provincial Avelghem. Ch. Braet, rentier Bruges. Ch. Danneel-Glorieux, négociant Courtrai.] B. Steveus, échevin Oedelem. F. Lagae, brasseur Meule. J, Baert-Vaimeste, négociant St-Michel. Jurés Supplémentaires. J. De Buck, brasseur Bruges. J. Geersteliux, boulanger Bruges. Ch. Breydel, rentier Bruges. H. Priguot, conseiller communal Bruges. dominations ecclésiastiques. Sont nommés curés dans le diocèse de Bruges A Gits, M. De Vos, vicaire k Wyngbene; A Vlisseghem, M. De Scbryvere, vicaire Ruysselede

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 1