AUBERGE ET ESTAMINET, JLMMQB8. A CÉDER VENTE PUBLIQUE A OSTENDE, Etude du Notaire VAN EECKE a Ypkes. Portée 26,500 francs. Mise prix total 14,500 francs. Mise prix seulement 18,500 francs. une DAX8 L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. S'adresser au Bureau de cette Feuille. de DE DIFFÉRENTES ESPÈCES. lieu dans les places des bains publics, u'élaient malheureusement que trop fondées. Nous avons appris que déjà depuis lundi la police avait arrêté deux iodividus en flagrant délit. Puisse cet exem ple et le zèle du commissaire de police dont nous sommes heureux de constater l'incessante activité, mettre un terme des scèues aussi révoltantes et en prévenir le retour aux années prochaines. M' Auguste Pandenbogaerde Major de la Garde Civique de notre ville, a été réélu l'una nimité des voix; Les services rendus par Mr Pandenbogaerde depuis l'institution delà Garde Civique et le zèle qu'il ne cessa de déployer dans l'exercice de ses fonctions justifieut eu tout le choix que MM. les Officiers viennent de faire. Dans la journée du 3 août, un jeune homme a été asphyxié b Poperinghe, dans la ferme exploitée par Monsieur François Boucquey, en descendant au moyen d'une corde dans un puits qui n'avait pas été ouvert depuis 20 ans et qu'on avait du ouvrir pour le nettoyer, b peine descendu d'une vingtaines de pieds de profondeur, il se sentait mal et jelia un cri pour qu'on le remontât malgré tout l'empressement que l'on mit pour le sauver, on n'y est malheureusement pas parvenu, il s'était évanoui, et comme il n'était pas bien attaché b la corde il est tombé mort dans le puits. Nous lisons dans la Patrie de Bruges, du 29 la lettre suivante Courtrai, 26 juillet. Monsieur le Rédacteur, La ville de Courtrai a été assez vivement émue ces jours derniers, par le récit d'une scène de car nage, qui se serait passé dans le nouvel institut ou école moyenne dirigée par le clergé. On parlait de prison, d'iustrumeuts de supplice, de barbaries du moyen âge, et de mille autres de ces choses ter ribles que l'imagination sait inventer lorsqu'elle veut se créer un spectacle effrayant. Dans l'iotérêl de la vérité et du bon sens, il me paraît temps de mettre ho b cette fantasmagorie, par un récit simple et véridique des circonstances qui, grâces b l'esprit de parti, ont pris tout b coup les proportions d'un crime de lèse-humanité. Je puis vous garantir l'exactitude de mon récit, car je n'affirmerai rien que je n'aie constaté, avec la volonté ferme de connaître la vérité, sans restric tion ni réserve. Un honnête cultivateur de nos environs avait placé a l'institut de Courtrai un de ses enfants, âgé de 1 2 ans, qui répondait assez mal aux soins qu'on lui donnait.-Son professeur, qui voyait ses parents en ami, avait employé toutes les ressources du dévouement pour corriger l'enfant de ses défauts, lorsque la mère de ce dernier alla se plaindre de l'indocilité de sou fils, et des dettes qu'il avait con tractées eu ville a l'insu de ses parents. Le pro fesseur déclara a cette mère affligée qu'il avait épuisé, pour corriger l'enfant, tous les moyens de douceur possibles; et que, selon lui, un châtiment corporel pourrait seul exercer une influence sur ce caractère rebelle. La mère pria le professeur de recourir b ce dernier moyen; mais il s'y refusa d'abord, parce que les règlements de la maison et la défense expresse des supérieurs s'opposaient b ce genre de correction. La mère insista, et con jura le professeur de punir ainsi, en son nom et en sa place, son fils indocile. Le professeur crut b tort que cette délégation delà mère suffirait pour enfreiudre les règlements. L'enfant étant retombé dans des fautes graves, le professeur fut assez malavisé pour lui faire appli quer quelques coups de martinet sur les jambes: le garçon en rit le professeur y ajouta quatre coups, et le châtiment fut terminé ainsi, sans que l'enfant même pleurât. Rien ne fut changé dans les allures du jeune garçon; il fréquenta les cours, joua avec ses camarades, ne fit aucune part b ses parents de ce qui lui était arrivé, et ceux-ci ne s'aperçureut de rien pendant plus de deux jours. La punition avait été infligée le jeudi vers midi. Le samedi soir, le père en eut connaissance par un domestique b qui l'enfant avait appris sa faute et la peine qui l'avait suivie. Le père prit la chose très haut, en écrivit au supérieur, qui iguorait complètement ce qui s'était passé, et raconta, avec une certaine exaltation, en présence de deux ou trois personnes, le châtiment infligé b son fils. L'une de ces personnes, peu bienveillante pour les établissements libres d'instructioo moyenue b Courtrai, alla aussitôt commenter l'affaire dans les cabarets, en y ajoutant mille détails, que la mal veillance a su grossir au point que j'iudiquais en commençant ma lettre. Malgré la bonne foi du professeur, qui croyait, b tort je le répète, pouvoir user de la délégation de la mère, et qui espérait éviter b l'enfant un honteux renvoi, les supérieurs blâmèrent sa con duite, et l'éloignèrent de l'établissement. Ayant appris que la justice s'occupait de l'affaire, le père regrettant vivement les conséquences de son im prudent récit, pria le procureur du Roi de n'y donner aucune suite. Voilà, Monsieur le Rédacteur, les faits tels qu'ils sont arrivés. Vous voyez que je les expose sans ré ticence, sans réserves aucunes. Maintenant il me sera sans doute permis d'ajouter que beaucoup de familles ont été indignées de la malveillance in signe dont quelques personnes ont fait preuve, dans cette circonstance, envers un établissement d'instruction investi de la confiance publique et recommandable sous tous les rapports: elles ont offert de prendre sa défense; mais les directeurs de l'établissement n'ont pas accepté ces offres, persuadés que les bruits vraiment ridicules qu'on a répandus sur cette affaire, suffiront b eux seuls pour faire ouvrir bientôt les yeux b tous les hom mes sensés, et pour leur faire voir que, si l'esprit de parti et et la jalousie politique ne s'en étaient pas emparés, on n'en eut jamais parlé en ville. J'oserai vous prier, M. le Rédacteur, de com muniquer ces lignes b vos lecteurs dans l'intérêt de la justice et de la vérité. Recevez etc. R. ioao^ On lit dans la Chronique de Courtrai Nous laisserons le Mémorial et ses dignes pa trons se réjouir seuls du jugement par défaut prononcé, hier, par le tribunal correctionnel de celte ville, b charge de deux dignes et honorables professeurs de l'école primaire, M. Van Ackere et M. Hiffel, condamnés, l'un, i5 jours d'empri sonnement, l'autre, b 8 jours, b deux cents francs d'amende et tous deux solidairement aux frais. Nous regrettons que l'avanie projetée par les hurleurs, ail empêché les prévenus de se présenter devant leurs juges. Le mojns érudit de nos avocats n'eut eu aucune difficulté d'éloigner la prémédi tation qui constitue la base du jugement qui les frappe. Ce jugement, auquel l'esprit de parti n'est pas étrange, b l'insu même du juge, a causé en ville une stupéfactiou générale. Il a fait sur tous les esprits une douloureuse et pénible impression. Mais ce qui met le comble b l'impudeur des me neurs du parti voltairien, c'est qu'après le pro noncé du jugement, on est allé s'en réjouir dans un banquet. Pas n'est besoin de dire quel échevin en était le chef. 11 Août 1853, a 2 heures de relevée, b l'Épée a Ypres, ADJUDICATION d'une belle FERME b Teleghem (près de Bergues) contenant 11 hec tares, 54 ares 10 centiares occupée par Jean- fVinoc Deconinck jusqu'au 11 Novembre 1855, au prix très modéré de 6yâ francs par an, au dessus des charges, grosses et menues réparations des bâtiments. t2 dito, b 5 heores de relevée, ADJUDICA TION au cabaret des enfants Haeghedoorn b Westroosebeke, de plusieurs parties de TERRES, MAISONS et autres 1MMEU8LES b Westroose beke. Conjointement avec le Notaire PERLEZ b Moorslede. 18 dito, b 4 heures après midi, MISE A PRIX, au cabaret Pierre Bossaert b Staden, près de la campagne du Sénateur Casier», d'une, bonne FERME b Clercken près du village, con tenant 9 hectares 3o ares 26 centiares; occupée par Lievin Cramer, au prix de 672 francs par au, par dessus les conditions etc., jusqu'au 1 Oc tobre i858. 20 dito, b trois heures de relevée b FÉpêe Royale b Ypres, ADJUDICATION d'une très bonne FERME, composée d'excellentes Terres b Labour et belles Prairies très favorablement situées b Zonnebeke, tout près du village, occupées par PierreDegrave jusqu'au t Octobre 1861. Moyen nant 65o francs par an et les contributions et autres charges. 22 dito, b 3 heures de relevée b l'Estaminet 5' André b Ypres, MISE A PRIX A. D'un grand BOIS DE SAPINS et TERRES A LABOUR, formant un beau bloc de 27 hectares 81 ares 90 centiares b Zillebeke, tout près du pavé d'Ypres b Menin. Pour en jouir de suite. B. Zonnebeke près du village, le long du pavé d'Ypres, belle MAISON b l'usage de Cabaret, TERRES A LABOUR propre pour en faire des briques, formant un bloc de 5 hectares 63 ares 3o centiares, occupés par Degrou et autres divisés en lots. Pour en jouir de suite. A PENDRE DE GRÉ A GRÉ, chez le mê me Notaire, un MOULIN A HUILE, mû par la Vapeur, Maison de maître, vastes Magasins et larges Greniers, avec Cour et Jardins situés b Gits, tout près du chemin de fer de la Flandre occidentale. Pour en prendre possession im médiatement. (1) Qu'on se le dise. Le JEUDI 11 AOUT 1853 b 3 heures de l'après midi, b l'entrepôt de l'octroi b Ostende, l'Huissier SAMYN, vendra pour compte de qui de droit la quantité de 56oo bouteilles Vins de différentes espèces tels que S'-Julien, Chateau-Philan, Chateau-la Grange, Ghaleau-LatourChateau-la Rose, Grand-Puy LaCoste, Pichon Longueville, Pontet-Cannet Talence S' Estephe, Graves, Tours, Barsac Sau- terne, Margaux Frontignan, Mont Basillac, Cham pagne, Cognac Vieux. Une grande quantité de Vins d'Espagne et de Liqueurs. Tous ces vins seront b examiner et b déguster le jour de la Vente, qui aura lieu sans aucune remise. CONDITIONS 10 pour frais et les droits d'octroi payable a 0 mois ou au comptant avec 2 d'escompte.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 2