Od écrit d'Ostende, le 16: Hier a été lancé du chantier de Saint-Denys, la gëo- lelte SS. Pierre et Paul, dont le commande ment a été donné au capitaine Vanderperre. Ce navire appartient M. MaclaganetC". Le premier bateau pêcheur au hareng- esturgeon arrivé Katwyk (Hollande) a ap porté plus de 40,000 pièces. On lit dans le Messager de Gand que Léopold Lachaert n'est point seulement renvoyé devant la cour d'assises sous l'ac cusation d'assassinat suivi de vol, mais aussi sous celle de vol domestique commis au préjudice d'un industriel dont il a été le commis. On ignore encore quel sera l'a vocat de Léopold Lachaert; mais son frère François et sa sœur Amélie auront pour défenseurs M" VanGhendt et Gilquin. Le conseil communal de Seneffe vient d'appeler les Sœurs de la Providence de Champion, pour y donner l'instruction pri maire. FRANCE. Paris, 1S octobre. qui est nommé par le conseil de famille. Code civil, art. 48o.) Le tuteur de S. A. R. était son auguste père. Le conseil de famille tenu le ta a nommé le Roi curateur de sou fils émancipé. Mais comme il eût été peu normal que le tuteur devenant curateur se présentât lui-même le compte de tutelle et l'ap prouvât, le conseil de famille a nommé M. Mascart curateur spécial pour celte reddition de compte. Le compte de tutelle étant rendu, le Roi res tera seul curateur du Duc de Brabant jusqu'à la majorité légale du prince royal. On écrit de la Panne, i3 octobre: «Un malheur est arrivé ici dans la matinée. Deux pê cheurs, Louis Debra et Joseph Provoost, étaient occupés h la côte d'Adinkerkeà décharger un ba teau venant de la pêche du hareng, lorsque le canot daus lequel ils se trouvaient chavira et les jeta l'eau. Immédiatement l'équipage du bateau alla leur secours, et parvint sauver Joseph Provoost; quant Louis Debra, il fut également retiré, mais il n'a plus donné signe de vie, malgré tous les secours qui lui ont été prodigués. Nous apprenons dit la Patrie de Bruges, que cette nuit et ce matin, la douane d'Ostende, agissant en vertu de l'arrêté royal promulgué hier et obligatoire dès aujourd'hui minuit, a retenu toutes les charges de pommes de terre et de lé gumes secs, qui étaient sur le point d'être exportés en Angleterre. On lit dans le Journal Anvers: L'ar rêté relatif la sortie des pommes de terre est venu surprendre nos spéculateurs l'improviste. Plu sieurs milliers d'hectolitres étaient sur le point d'être exportés eo Angleterre et n'attendaient qu'une occasion, lorsque la mesure prise par le gouvernement est veuue y mettre le holà. Les dé tenteurs se sont rendus de suite Bruxelles pour demander quelques jours de délai, mais comme de juste, leur prière a été rejetée. On espère que la prohibition la sortie des pommes de terre et des légumes secs, exercera une influence salutaire sur les prix de ces produits et rendra enfin plus acces sible l'ouvrier l'acquisition de ces aliments indis pensables. La police s'est portée, il y a trois jours, dans une maison de la rue Saint-Martin, Tournai. La rumeur publique attribuait un empoisonnement la mort d'une personne de cette rue. L'autopsie du cadavre de la victime a été faite et les intestins ont été emportés pour être soumis un examen approfondi. On croit que cette mort est due l'imprudence. Un journal de Mons annonce que des offi ciers du génie ont visité les bâtiments du collège et de l'école des mines. C'est, dit-on, pour aviser aux moyens d'appropriation qui permettraient de consacrer ces locaux au logement des troupes qui viendront augmenter la garnison. Ou écrit de Liège, l'Indépendance La nouvelle de la révocation du général-major Trum- per du commandement de la province de Limbourg vient d'être transmise ici. On assure que celte me sure se rattache des rapports faits par cet officier général et qui, seraient entachés d'inexactitude. C'est le commandant de la place de Hasselt qui est temporairement chargé de le remplacer. Le général Trumperest placé provisoirement dans le cadre de réserve, et le Ministre de la guerre lui a assigné la ville d'Anvers pour résidence. Comme nous l'avons dit, le placement des bataillons de réserve est fixé dans les places fortes Les 4° et 5* bataillons du n% Tournai; Les bataillons de réserve des i" et 8a régiments, Namur Les bataillons du 6* régiment, Charleroi; Les bataillons du 4° et 5e régiment, Gand Les bataillons de réserve des 3e, 3* et ioe régi ments de ligne, Mons. Un arrêté royal du 22 septembre 1853 dé termine les suppléments de traitement auxquels auront droit, partir du i" janvier i853, les offi ciers supérieurs revêtus des fonctions de directeur d'une division au département de la guerre dont la solde est inférieure celle qui est attribuée au grade de colonel d'étal-major, les officiers supé rieurs revêtus des fonctions de sous-directeur dont la solde est inférieure celle qui est attribuée au grade de lieutenant-colonel d'état-major, et les officiers chargés des fonctions de chef de bureau dont la solde n'excède pas celle attribuée aux ca pitaines d'infanterie. Le montant de ces supplé ments de traitement sera imputé sur le chapitre I", art. 3, du budget de la guerre. Dimanche dernier, un très-honorable né gociant de Bruxelles, M. M..., chassait sur le ter ritoire de Jette et de Laeken, son permis et son port d'armes en règle, lorsqu'un individu de la localité l'accosta et lui ordonua de s'en aller, dé clarant que son permis n'était pas valable pour les champs sur lesquels il se trouvait. Une discussion très-vive s'en suivit, au milieu de laquelle M. M..., qui avait été vivement blessé de quelques mots inconvenants de son adversaire, s'affaissa tout coup frappé d'une attaque d'apoplexie foudroyante. Tous les secours furent inutiles, M. M... expira sans avoir pris connaissance. On lit dans le Courrier de la Sambre que la fonte vient de subir une nouvelle hausse d'un francs. Les brasseurs de la ville de Tongres vien nent d'élever de 2 francs le prix de la tonne de bière. TRANSLATION DES RELIQUES OE SAINTE THEtlUOSIE A AMIENS. La rentrée de Sainte Theudosie dans sa ville natale s'est faite avec une pompe extraordinaire et au milieu d'un concours immense de fidèles. Jamais dans ce siècle fête religieuse n'a présenté un caractère aussi imposant. Voici ce qu'on écrit d'Amiens, le 12 octobre Les chemins de fer nous ont amené des visi teurs de Paris, des départements voisins et de la Belgique, en si grande quantité que notre popula tion en a été triplée. Hier, dès le matin, c'est peine si l'on pouvait circuler dans les rues, garnies de fleurs et de riches draperies. A 8 heures, les RR. PP. de la Compagnie de Jésus et le clergé de la paroisse de La Neuville ont apporté la sainte relique de la chapelle de Saint- Acheul, où elle avait été reconnue la veille, dans celle du grand séminaire, située l'extrémité de la ville; et qui a été le lieu du rendez-vous de toutes les corporations qui devaient faire partie de la procession générale. La garde nationale, la gendarmerie départe mentale, le 48m° régiment de ligne, le i2m,de chasseurs chevalcolonel et musique en tête étaient sous les armes, formant la haie sur une étendue de plus de 3 kilomètres, du grand-sémi naire la cathédrale. A midi, la châsse a été transportée sur un char magnifique, surmonté de la statue de la Sainte de grandeur naturelle, et entouré de tous les Saints tutélaires du diocèse; quelques instants après, la procession s'est mise eo marche, 2 heures, dans l'ordre suivant, tracé par le programme Un peloton de cavalerie et un détachement de troupes de ligne ouvraient la marche. Ensuite venaient les unes après les autres, les processions des quatre archiprêtrés de Doullens,de Montdidier, de Péronne et d'Abbeville ces quatre processions étaient composées ainsi qu'il suit le suisse, un corps de musique, la croix. Des enfants portant des bannières sur lesquelles étaient inscrits les noms des paroisses de i'archiprêtré et du patron de chaque paroisse, des enfants de chœur et des ecclésiastiques, la plupart en chapes. Au milieu des rangs étaient portées des bannières et une relique insigne pour chaque archiprêtré, et la statue du patron de l'église arcbipresbytérale. L'archiprêtré d'Amiens se compose de six processions la première est celle de l'hospice générale de Saint-Charles il était beau de voir tous ces pauvres enfauts et vieillards venant assis ter la translation des reliques d'une sainte qui obtiendra de Dieu pour eux, aux uns la grâce de bien vivre, aux autres celle de bien mourir. La relique de Saint-Vincent de Paul était portée au milieu des rangs par huit clercs en rochet; ensuite venaient les cinq autres processions composées du clergé des doyennés de l'archiprêtré et des cinq paroisses d'Amiens comme le porte le programme. Un corps de musique précédait les processions de Saint-Remy, de Saint-Germain et de Saint- Jacques, les rangs étaient formés par de jeunes garçons portant les oriflammes des communes, les élèves des pensions de jeunes personnes, du Lycée, les enfants de chœur et les ecclésiastiques; des châsses étaient portées au milieu des rangs. Enfin venait la procession du chapitre qui était comme le bouquet de la fête, elle se compo sait ainsi a En tête, les tambours et les musiques de la garde nationale et de la troupe de ligue, les croix du chapitre; les religieuses non cloîtrées, savoir les religieuses du Saint-Cœur de Marie, les sœurs de l'Espérance, les religieuses de l'Immaculée Con ception, les sœurs de la Sainte-Famille au nombre d'environs i5o; les sœurs de la Providence aussi eu très-grand nombre, et les sœurs de la Charité eu nombre de plus de 80. Toutes marchaient sur quatre rangs; elles étaient suivies par les Frères de la doctrine chré tienne, les élèves du grand-sémiuaire et les prêtres étraugersau diocèse; les révérends pères Francis cains y compris le P. Aréso,commissaire provincial, venaient ensuite. Après eux le supérieur généra' des Frères de la doctrine chrétieue, les prêtres du Saint-Esprit et du Saint-Cœur de Marie, les RR. PP. Jésuites et les prêtres de la Mission. Enfin se voyaient les chanoines et vicaires- généraux des diocèses étrangers. On remarquait la robe et le manteau violet des chanoines de Westminster, la mosette ornée de fourrure et la croix pastorale des chanoines de Cambrai et un grand nombre d'autres. Et enfin arrivaient les chanoines de la cathé drale revêtus de la décoration qui leur a été ac cordée par le Pape, suspendue un large ruban violet; entre les rangs se voyaient les bannières du chapitre; la statue de Saint-Domice, chanoine d'Amiens, placée sur un piédestal sur lequel nous lisons les noms suivants Société de Saint-Vin cent de Paul Religieux Franciscains Compagnie de Jésus Prêtres de Saint- Lazare Missionnaires du Saint Esprit. Celte statue était portée par des enfants de troupe

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Le Propagateur (1818-1871) | 1853 | | pagina 3