Soirée Musicale
AU BÉNÉFICE DES INDIGENTS.
Nous venons d'apprendre, l'instant,
qu'une charmante fêle s'organise au profit
des ppuvres.
C'est l'Ecole Communale qui se propose
de nous offrir, le 2 Janvier prochain, une
soirée, l'instar de celle qu'on donna, l'an
née dernière, et ce avec le concours de la
musique du corps des Sapeurs-Pompiers.
Nous ne pouvons qu'applaudir cette
idée, le travail diminue, la saison est ri
goureuse et la misère commence se faire
sentir vivement.
Des listes de souscription circulent déjà,
et sont présentées, domicile, par plusieurs
citoyens honorables,qu'on trouve toujours
prêts seconder les efforts tentés dans le
but de soulager les souffrances du mal
heureux.
Nos concitoyens, nous n'en doutons au
cunement, s'empresseront de répondre
l'appel fait leur générosité.
Le prix du cachet est d'un franc; et il
sera accordé deux bons, pour deux pains,
par chaque franc de souscription l'excé
dant de la recette sera distribué directe
ment par les soins de la Commission.
et de désintéressement, a annoncé qu'il renonçait
k ses appointements comme Bourgmestre, pendant
les années 1853 et i854, afin de parvenir com
bler le déficit de la caisse communale. MM. les
Écbevius de Brahandere et Hertuans préseuls
cette séance, n'ont pu faire autrement que de sui
vre l'exemple du Bourgmestre. Si les habitants
d'Ypres avaient rencontré tant de générosité dans
la personne de leurs mandataires communaux, il
est probable qu'on ne se serait point vu réduits a
la triste nécessité d'augmenter de 10 centimes */0
les contributions déjà si élévées, et que la ville
aujourd'hui ne se verrait guère eu présence d'une
dette considérable, et eu face d'uu nouvel emprunt
conclure
Le 18 décembre est décédé dans notre ville,
la suite d'une maladie de langenr. Monsieur Ju
lien-Hector-Joseph Sauly, conducteur des ponts
et chaussées.
Avant hier on a transporté l'hôpital de notre
ville, un ouvrier terrassier, du chemin de fer, qui
a eu le crâne cassé en tombant du talus haut de 5o
pieds, au Mouliu biu'é.
On a révoqué en doute l'exactitude de la nou
velle de la Gazelle cl'Augsbourg qui annonçait
qu'une lettre avait été adressée l'Archevêque de
Fribourg par le Ministre des cultes en Prusse, pour
lui auDoncer que les mêmes droits lui seraient ac
cordés dans la province de Hnhenzollern qu'aux
autres Evêques prussiens. La circulaire du Ministre
des cultes porte la date du i" décembre et répond
une demande qui lui avait été adressée par l'Ar
chevêque, relativement la nécessité de mettre la
province de Hohenzollern sur le même pied que
les autres, en ce qui concerne l'autorité ecclésiasti
que. M. de Raumer assure l'Archevêque qu'il
s'occupera incessamment de cet objet.
On mande de Courtrai Les officiers de la
garde civique de Courtrai ont décidé de faire faire,
dimanche, une distribution de 1.900 pains aux
pauvres pour célébrer la fête anniversaire dn Roi.
On lit dans le Bien public de Gaud Oo
nous assure que, cédant aux réclamations qui s'é-
levaient de toutes parts, le collège des bourgmestre
et écbevins vient de mettre un terme aux scandales
des dernières représentations, et que la Dame aux
Camélias, les Fille de marbre et la Fie de Bo
hème sont définitivement rayés du répertoire. Hon
neur nos magistrats qui ont compris enfin que
c'était le droit et le devoir de ceux qui veillent
avec tant de sollicitude sur la fabrication du pain
de s'occuper aussi de ce qui se passe sur un théâtre
qu'ils subsidieut, Panern et circenses. Ce principe,
admis aux applaudissements des honnêtes gens de
tous les partis, sera fécond en conséquences; et
nous espérons qu'à l'avenir nous n'aurons plus
protester coulre des spectacles placés sous le con
trôle direct de l'autorité communale. En attendant,
nous uous félicitons d'avoir les premiers élevé la
voix contre un état de choses et des doctriues que
la morale condamne, que le public flétrit et qui ne
trouvent plus guère de défenseurs que parmi la
Jeune littérature du vieux Messager de Gand.
Mgr. i'évêque de Bruges a ordonné samedi
dans l'église du Séminaire, 9 prêtres, 11 diacres,
16 sous diacres, parmi lesquels étaient 4 capucins.
S. Gr. a aussi conféré les ordres mineurs 9 car
mes déchaussés et la tonsuie i3 élèves du Sémi
naire.
Mercredi matin, on a trouvé Mouscron,
près de la station du chemin de fer, le squelette
d'une femme, qui paraît avoir séjourné en cet en
droit depuis une vingtaine d'années. On se perd en
conjectures sur celte découverte, d'autant plus que
le squelette ne se trouvait qu'à environ un pied
sous terre, et que jamais l'endroit où on l'a trouvé
n'a servi de chemin public.
Nous apprenons que vendredi dernier, au
marché de Gand, un Anglais a acheté les bêtes
cornes dont il pouvait s'emparer. Elles ont été
conduites le même jour par le chemin de fer
Anvers, où on les a embarqués pour Londres.
On lit dans le Courrier de Louvain MM.
les sous-officiers des régiments de cuirassiers et de
lanciers en garnison en celte ville, se sont réunis
eu un splendide banquet au café de Suint- Geor
ges, l'occasion de l'anniversaire de la naissance
de uotre excellent Monarque. La plus franche cor
dialité n'a cessé de régner pendant la duiée du
banquet et différents lostes ont été portés, le pre
mier au Roi et la Famille royale et deux autres
aux commandants des régimeuts de cuirassier s et
de lanciers.
M. Ferdinand Nicolaï, commandeur de l'or
dre de Léopold, vient encore de doter les bureaux
de bienfaisance du Haiuaut des rentes suivantes
sur l'État
Hellebecq, 600 fr.; Hyon, 600; Sl-Sympho-
rieu, 5oo Masnuy-Saiut-Jean, 4oo; Maulde,.6on;
Molenbaix, 600; Pi'paix, 600; Barbançou, 4oo;
Béclers, 600 Taintiguies, 600 Silly, 5oo. Total,
6,000 fr.
Depuis deux mois environ, malgré les aver
tissements réitérés de la presse, la circulation de la
monriaiede billoo a prison énorme développement.
Ce fait est d'autant plus fâcheux que la France
n'en veut plus et que, faute de débouchés, on sera
bien obligé de conserver en Belgique, ces sous
français qui n'ont d'aune valeur que celle du
métail. A Maubeuge et dans d'autres villes fron
tières ce n'est plus qu'à ces conditions qu'on les
accepte; et on dit même qu'un habitant de Gtvry
ayant voulu entrer en France, porteur d'une som
me de 100 fr. en mouuate de billou, a été art été
la douane.
Ou écrit d'Alost Le dépôt du 4e régiment
de ligne part pour Saint-Nicolas. Il sera remplacé
par celui du 2" régiment des chasseurs cheval.
Notre garnison se composera donc de sédentaires,
luoupe de ligne et cavalerie.
La section centrale est arrivée, en ce qui re
garde le point de vue du droit une conclusion
différente de celle de M. le ministre des travaux
pnbliss; elle est d'avis que les rivières navigables
ou flottables sont la propriété absolue de l'État
et que les conséquences pratiques qui résultent de
celle donianialité sont que l'administration de ces
cours d'eau ne peut pas être laissée aux provinces
et aux communes et que toutes les dépenses d'en
tretien de curage, etc., sont la charge du gouver
nement.
A l'appui de celle manière de voir la section
centrale expose la législation qui, de temps immé
morial a régi la matière et qui la régit encore en
ce montent; elle présente donc une proposition
qui sanctionne la reprise de tous les canaux et
cours d'eau navigables et flottables par la loi du
budget des travaux publics.
Au surplus, alors même que la question de pro-
priété ne devrait pas recevoir la solution que la
section centrale lui donne, elle croit que l'on ne
saurait refuser de reconnaître l'importunité de la
reprise par l'Etat qui peut seul imprimer l'ad
ministration de ces cours d'eau le caractère d'en
semble que l'iméièt général exige et donner aux
mesures prendre, pour l'amélioration du régime
de ces eaux, le degré d'efficacité nécessaire pour
prévenir les désastres que leuts débordements oc
casionnent.
En ce qui concerne les travaux exécuter pour
prévenir les débordements et les inondations, la
section ceotrale a conclu ce que les dépenses qui
en résultent soient supportées par l'E'tat, par les
provinces, par les communes et par les proprié
taires intéressés et que la loi détermine les parts
contributives dans les dépenses en proportiou des
intérêts engagés dans ces travaux. Une réserve ex
presse devra être iusérée, cet égard, dans le
budget.
La section centrale, chargé de l'examen du
projet de loi qui autorise le gouvernement ré
gler, pendant l'année 854, le tarif des douanes
l'entrée des houilles, s'est réunie avant-hier sous
la présidence de M. Delfosse. Elle a adopté le
piojet de loi, et a rejeté par 4 voix contre 3 la
proposition tendante étendre aux fontes les dis
positions de ce projet de loi. Elle devait se réunir
aujourd'hui pour délibérer sur la proposition faite
par M. Dechainps, d'autoriser le gouvernement
abaisser de âo p. c. le taux des péages sur les
houilles tant que la libre entrée des houilles sera
autorisée.
M. Oiban a été nommé rapporteur.
On écrit de Louvain, 18 décembre: M. le
comte de Monlalembert, est arrivé aujourd'hui eu
cette ville. Il est descendu chez M. De Ram, rec
teur de l'université catholique.
Ou assure qu'il va être établi une ligne té
légraphique entre Anvers et Flessingue. Elle sera
reliée la grande ligne des télégraphes existante.
L'adjudication aura lieu cette semaine Flessingue
ou aMidJelbourg.
La banque de l'Industrie d'Anvers poursuit
devant le tribunal d'Arlon la revente la folle eu-
chère des forêts de Chiny et d'Orval ainsi que des
antres biens acquis par lord Talbot, pair d'Angle
terre, qui n'a pas satisfait aux conditions exigibles
de l'adjudication,dont le prix était de 2,442,000 fr.
Un individu se présente, ces jours derniers,
chez un cultivateur des environs de Fauquemont,
et lui demande des brebis acheter. Celui-ci le
couduit dans son écurie et lui fit voir deux de ces
animaux. On discute le prix, on marchande, puis
00 tombe d'accord. L'acquéreur s'empare d'une
des brebis. Je pars avec celle-ci, dit-il au culti
vateur, je vous laisse l'autre en gage; demain je
viendrai la preudre et vous payer.
Notre crédule vendeur laisse partir l'acheteur et
court près de sa femme pour lui faire part de l'ex-