rassemblement des personnes accourues, tout en déplorant le malheur qui venait d'arriver, exprimait amèrement son élon- nement de ce que près d'une porte de la ville les précautions prises ne fussent pas davantage même de préserver d'acci dents un lieu si fréquenté de passage. On nous écrit de PolliDchove Les travaux pour la bâtisse d'une nouvelle église, ne sont pas encore eu voie d'exécution. On ne saurait s'imaginer combien cette triste situation met en souffrance tant les iutérêts spirituels de la Paroisse que les intérêts temporels de la Commune. Il y a déjà un an que l'église est devenue la proie des flammes, et voilà, qu'on ne songe pas encore la relever de ses ruines. C'est bien là un reproche que l'on peut faire la haute adminis tration de se rendre coupable d'une aussi déplo rable négligence. S'il était seulement question de rebâtir une salle de spectacle que le feu a consumée, on ne tarderait pas la reconstruire. La soirée qu'a donnée avant-hier 50, Mademoiselle licnila Anguinelcélèbre prestidigitatrice, a attiré un grand nom bre d'amateurs, nous pouvons dire que jamais nous n'avons vu travailler une femme, avec autant d'adresse et d'agilité. Demain dimanche elle donnera sa deuxiè me et dernière représentation, nous en gageons les personnes qui n'ont pu assister la première, assister la seconde, elles se convaincront de ce que nous avançons. On écrit d'Anvers, le 29 mars: S. M. le Roi est arrivé ce matin vers huit heures par un convoi spécial. Après avoir reçu les compliments des autorités, S. M. est partie en voiture de poste pour Retby, en passant par Turnhout, avec une suite de quatre personnes. Par arrêté ministériel, un atelier d'appren tissage, pour la fabrication d'étoffes et de châles de laiue pure et de laine mélangée de coton, est établi dans la commune de Nazareth (Flandre Orientale), sous la direction des sieurs P. et E. Cotimont. Avant-hier, une soixantaine de membres du eux et les rebelles. Les Anglais les accusèrent de fourberie, attendu que les Yprois, qu'ils avaient décrit comme des lâchesloin de se rendre, ne fesaient que se défeudre de plus en plus coura geusement. Mais Ackerman parvint les calmer et expédia des messagers Gand pour requérir de nouveaux secours. Aussi peine eut-on appris en Angleterre que l'Évêque de Norwich s'était emparé d'Ypres ou plutôt de ses faubourgs, qu'une multitude innom brable d'Anglais et de Calaisiens arrivèrent en Flandre et se présentèrent devant la ville, at tirés par l'espoir du butin. Parmi ceux-ci, les uns s'étaient croisés, comme s'ils avaient eu combattre des infidèles, d'autres, en qualité de voyageurs allaient jusqu'à nommer la Flandre leur terre promise. Les rebelles qui tenaient la ville de Gand en leur pouvoir, pendant que les Gantois restés fi dèles leur Comte avaieut émigré ou n'osaient se montrer, se réjouirent en apprenant que leurs confrères qui assiégeaient la ville d'Ypres leur- demandaient de nouveaux reuforts pour pousser le siège. Dans l'attente de ces secours, les assié geants ne négligeaient aucun moyen pour forcer les assiégés capituler. Dans la directiou de la porte de Boesinghe leurs pionniers élevèrent des retranchements, comblèreut le fossé, firent écouler Mryer, liv. l3. premier comice agricol delà Flandre Occidentale, ont assisté une expéiieuce très-intéressante, qui a eu lieu sur un chainp de la ferme du cultivateur Ardenoy, du plantoir île .M- Le Docte, directeur de l'école d'agriculture de Thourout; M. le vicomte de Nieulaul, président du comice, et les autres membres du bureau de cette institution agricole étaient présents l'expérience. M. le baron Peers, qui se sert du plautoir de M. Le Docte, son ex ploitation d'Ooslcatnp, depuis plus d'un an, et qui, par conséquent, en connait parfaitement et le mé canisme et le mode d'emploi, dirigeait l'expé- rieuce. Le sieur Henri Jacquart, arrêté comme auteur ou complice de l'assassinat commis sur l'é pouse Spriet, Dottignies, a été mis en liberté, par suite d'une ordonnance de uon-lieu rendue en sa faveur par la cour d'appel, chambre des mises en accusation Gand. Il ne reste plus que le mari de la victime, anêté sous l'inculpation de cet hor rible assassinat. Un déplorable malheur est arrivé le 27 mars sur le cheinin-de-fer d'Aix-la-Chapelle Dus- seldorf. Le chef de station Ciefeld, étant occupé, quelques instants avant l'arrivée du convoi, exa miner l'exceulrique, la locomotive l'a renversé et l'a écrasé. MOUT 1)11 IIUC DE PARME. Nous avons annoncé que le duc de Parme avait été grièvement blessé d'un coup de couteau qu'un assassin lui avait porté dans le bas-ventre. Aujourd'hui, nous apprenons la mort de cette malheureuse victime de la détuagogie. S. A. R. a succombé lundi, 5 heures du soir, 24 heures après l'attentat dont Elle avait été l'objet dans la promenade qu'Elle faisait dans les rues de Parme. L'assassin u'est pas encore arrêté. Il est inconnu. Le duc de Parme, comme on le verra ci-des sous, avait épousé la fille du dnc de Berry; c'est une cruelle coïncidence que la mort du beau-père et celle du beau-fils due l'une et l'autre un as sassinat. En 1820, le duc de Berry meurt frappé d'un coup de poignard par Lonvel en i854, son beau-fils, le duc de Parme, succombe un assas sinat semblable. t les eaux et furent bientôt même de les passer gué. (1) Les assiégés en voyaat ces préparatifs, voulurent faire une sortie pour détruire ces Ira- vaux mais leurs capitaines ne trouvèrent pas prudent d'exposer ainsi leurs hommes aux traits des assiégeants, ou danger d'en être surpris et défaits. Ils résolurent donc de rester dans la place et de se tenir sur la défensive. Le siège durait déjà depuis quelque temps quand le îôjuiu, les Anglais qui campaient hors la porte de Messines, y élevèrent des deux côtés de la route deux retranchements d'où ils firent sans désem parer manœuvrer leurs pièces contre la porte de Messines. Quand ils s'apprêtaient décharger leurs pièces, un signal fut donné pour les avertir de se tenir sur leuts gardes, attendu qu'ils étaient encore peu expérimentés dans ce nouveau genre de des truction. Quoiqu'il en soit leurs boulets firent tant d'effet qu'ils brisèrent totalement la porte. Les Anglais renversèrent jusqu'à vingt fois la maison de garde que les assiégés avaient construite pour se prémunir au moins contre les traits de leurs ennemis. Les remparts de la ville éprouvèreut également des dégâts considérables. Mais, chose étonnante, les Anglais avaient beau tirer, ils ne purent blesser aucun assiégé. Cepeudaut, de ce coté là seul, ils tiièrent dans la ville jusqu'à quatre-cent-ciuquanie boulets eo pierre. Mais les ennemis ayant renversé coups de canon uue (1} Sauvage, cbap. n3. Nous devons attendre des détails, dit le Cor,,, tutionncl, avant de caractériser ce ciitne inf^ qui ne fait que trop redouter le réveil des pissij' démagogiques surexcitées par l'aliment qu'est v(ll^ leur apporter l'ambition de l'Empereur de RUJ. Le duc Ferdinand-Charles III Joseph-Marj. Victoria-Ballhasar de Bourbon, Infant d'Espa*t,( était né le 14 janvier 1 825, il était donc 51 ans deux mois et quelques jours. Duc de Pa,m(, de Plaisance et des États annexés, il avait succé^ son père le duc Charles II après l'acte d'ahdi. cation du j4 mars 1849 et pris les rênes de g0u- vernemeut par une proclamation du 27 août tgjg Le duc Ferdinand-Charles s'était marié le |0 novembre 1345 la duchesse Louise-Marie-Thé- i rèse de Bourbon, fille du duc de Berry, $a;Ur comte de Cbambord. De ce mariage sont jssci quatre enfants. Le second, le prince héréditaire Robert-Charles-Lonis-Marie, est né le 9 jui||t, i848 et n'a donc pas encore six ans. D'après une dépêche adressée hier de Turin a t Indépendance, la duchesse de Parme a proclamé souverain son fils Robert, né en t848. Elle gou vernera en qualité de régente pendant la minorité de ce priuce. [Patrie.) La Chambre des Représentants a reçu mardi communication d'une pétition signée par le conseil communal, le bureau de bienfaisance et beaucoup d'habitants notables de la commune de Rumbelte, déclarant appuyer la pétition de la supérieure du couvent de cette commune, tendant a obtenir une interprétation de la loi sur la contribution per sonnelle. Cette pétition, vivement appuyée par MM. Ro- denbach et de Muelenaere, a été renvoyée la commission de pétitions avec piière d'un prompt rapport. La Chambre s'est formée en comité secret pour la discussion du traité conclu avec la France. M. le ministre des affaires étrangères a rendu compte des négociations qui ont précédé la con clusion de la convention. A la suite de ces explications, M. Verbaegena demandé que lu discussion fut reprise en séance publique. Celte proposition, laquelle le gouvernement s'est opposé, a été rejelée. Après avoir entendu un discours de M. C'osset croix qui se trouvait au-dedans de la porte de Messines, les assiégés regardèrent cette action comme très-désavantagense aux Anglais. Du t5 an 27 juin il n'arriva lien de remarqua ble. Le 27, selon les annales tfe la ville, on dirigea une attaque contre la porte du Temple, mais elle échoua comme les précéJentes la grande honte des assiégeants. Pendant ce temps la nouvelle armée Gantoise s'était mise en marche, elle avait quitté Gand le 1" juillet. Pierre van den Bossche et Pierre de VYinter, expédiés par Ackerman pour la conduire devant la place, la commandaient son arrivée devant la ville, cette armée se joignit Ackerman l'est de la cité. Les Anglais en voyant arriver ces secours, s'en réjouissaient et dans leur orgueil s'imaginant em porter sous peu la place, ils parlaient déjà de sou mettre Bruges, Dainme et l'Écluse. Mais ils De tardèrent pas voir disparaitre leurs vaines espé rances. Les assie'gés en voyant arriver les nouvelles forces en furent terrifiés. (1) fis coujnièreot les magistrats d'ordonner aux réfugiés étrangers quise trouvaient dans la ville, de se retirer. Mais il »'en résulta aucune conséquence. Les magistrats rét»* Llireut la confiance et la tranquillité en assurant leurs subordoune's que les secours de la Frauce n'allaient pas tarder se montrer. Pour être continué.) (1) Manuscrit auonj me.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 2