n'indique qu'elle puisse encore ce que du
temps des croisades elle put grande peine,
dans un âge de dévouement religieux et
d'ardeur chevaleresque: établir et conso
lider sur les lieux mêmes un pouvoir assez
fort par lui-même pour tenir tète aux en
vahisseurs et servirde boulevard au monde
civilisé.
En vertu des lois communales, provin
ciales et électorales, le collège des bourg
mestre et échevins de chaque commune,
est tenu durant la première quinzaine du
mois d'avril, de revoir les listes des élec
teurs pour la composition du conseil com
munal, du conseil provincial et des cham
bres législatives. Nous conseillons ceux
qui ont droit émettre leur voie, et qui,
jusqu'à ce jourd'hui ne se sont pas encore
fait inscrire sur ces listes, de s'adresser
temps l'hôtel-de-ville, pour se faire ins
crire comme électeurs, afin de s'éviter la
peine de faire valoir leur droit par récla
mes.
Dimanche dernier, l'occasion du 19me
anniversaire de la naissance du Duc de
Drabant, il y a eu grande parade du beau
corps de lanciers, sur la grand'-place.
o
Il liMl LT I T
DU CONCOURS DES BESTIAUX
A YPRES.
VACHES. Prix unique, consistant en une
valeur rie 60 francs, remporte' par Désiré Debreu.
GENISSES. Prix unique, consistant en une
valeur de 100 francs,remporté par Désiré Debreu.
BOEUFS. 1" prix, consistant en une mé
daille d'or de la valeur de 18 francs plus 102
francs en monnaie. Ce prix a été remporté par
Charles Fandromme.
2"" prix. Consistant en une valeur de 60 francs
remporté par le susdit Charles Vandromme.
On lit dans Y Indépendance
On assure que, comme l'avait annoncé h la
Chambre M. le ministre de l'intérieur, dans une
discussion récente, tous les évêques de Belgique
ont formellement adhéré 'a l'arrangement conclu
entre le cardinal-archevêque de Malines et l'ad
ministration communale d'Anvers, au sujet du
concours du clergé a l'enseignement religieux
A l'approche des Français, Hugues de Caurelée
conseilla Henri Spencer, de faire venir les trou
pes dont il pouvait encore disposer afin de renfor
cer son armée. L'évêque alléguant qu'il avait des
forces suffisantes pour résister aux Français n'en
voulut pas entendre parler. (1)
Ce fut un jour de fête pour les magnanimes
Yprois quand ils apprirent l'heureuse nouvelle de
l'approche de l'armée Française. Toutes les cloches
de la cité furent mises en mouvement Partout on
n'entendit que des cris de joie. Leur héroïsme
s'accrut avec leur enthousiasme. Les assiégeants
de leur côté se trouvèrent forcés de redoubler
d'efforts pour s'emparer delà place. Sur ces entre
faites Pierre van den Bossche, qu'on avait envoyé
avec des troupes contre les habitants de Termonde
pour comprimer leurs vagabondages, comme nous
l'avons dit plus haut, s'eu était retourné au camp
du général Anglais, avec des renforts, et avec une
grande quantité de matériaux pour réduire la ville.
Le 5 août, les assiégeants renouvelèrent leurs
attaques au moment où les Yprois s'y attendaient
Fruisàart, cliap. 14a.
dans les établissements d'enseignement moyen de
celte ville sous le nom de convention d Anvers.
Il résulte d'une lettre de M. le Ministre
de Belgique résidant Constantinopledu 21
mars dernier, que le charbon de terre manque
complètement sur cette place, et que les prix
depuis quarante jours ont monté successivement
de 36 70 schellings le tonneau de 1,000 kil.
On peut prendre connaissance de cette lettre au
ministère des affaires étrangères (direction du
commerce intérieur]. [Moniteur.)
Oo écrit de Namur
Un malheur épouvantable est arrivé dans la
nuit du 6 de ce mois au chemin de fer en construc
tion sur le territoire de Mazée. Neuf ouvriers ont
été ensevelis sous d'énormes quartiers de rocher
qui se sont éboulés 'a la tranchée qui avoisiue le
tuoel. Deux ont été retirés blessés grièvemeut,
mais les sept autres sont demeurés ensevelis sous
la masse énorme qui les recouvre. On travaille
activement les dégager, bien qu'on ail la certi
tude de ne retirer que des cadavres. On ne peut
les délivrer qu'en faisant jouer la mine sur cette
roche vive. Parmi ces ouvriers, qui doivent être
littéralement écrasés, trois sont de Mazée, Adol
phe Marchai Maximilien Peschen et Aimé Le-
cuyer, père de six enfants eu bas âge. Trois sont
de Mesuil et le septième est un Anglais.
Si nous sommes bien iuformés, dit la Ga
zelle de Mons, la famille royale ne visiterait cette
année que le chef-lieu de la province son voyage
Mons aurait lieu dans les premiers jours de juin.
Il y a quelques jours, les autorités de Stras
bourg étaient tout eu émoi. Il ne s'agissait de tieu
moins que de l'arrestation dans cette ville d'un
magistrat municipal belge, du bourgmestre de
l'un des plus iinportauts faubourgs de notre capi
tale. L'émoi ne fut pas moins grand au parquet de
Bruxelles lorsque des renseignements lui furent de
mandés ce sujet et enfin, l'étounemenl de l'ho
norable fonctionnaire lui-même fut son comble
lorsqu'il reçut, au sein de sa famille l'étrange nou
velle de son arrestation Strasbourg.
Voici l'explication de ce fait bizarre:
Dans un récent voyage en France, ce bourg
mestre avait perdu son passe-port. Celui-ci fut
trouvé par uu adroit escroc qui sut en tirer habi
lement parti et exploiter le nom de l'honorable
magistrat.
Ce malfaiteur attend dans les prisons de Stras
bourg le résultat des iuvestigatious de la justice.
le moins. Déjà ils étaient parvenus établir de
nouveaux ponts audessus des fossés. La cloche
d'alarme sonna et aussitôt les assiégés furent sur
les remparts (car ils les avaient quitté, pour la
plupart^ afin d'aller diuer). L'ennemi fut culbuté
sur cinq endroits différents et dut se retirer après
avoir essuyé des perles considérables. (1) Deux
jours après, les assiégeants réparèrent leurs ponts
endommagés. Pour cela, ils rassemblèrent tout ce
qui leur tomba sous la main, ils coupèreut tous les
arbres, les haies et tout le bois qu'ils purent trou
ver et construisirent un graud nombre de fascines,
de cette manière ils comblèrent les fossés, et s'y
frayèrent des chemins, ils arrivèrent jusqu'aux
remparts de la ville. (2]
Le 6 août, les assiégés voyant que leurs ennemis
se disposaient 'a une attaque géuérale, déployèrent
la bannière du Comte et l'arboièreut audessus de
la porte de Boesiughe. Eotretemps les rebelles dont
le camp se trouvait devant cette porte, s'appro
chèrent de la porte de Steendam et y adaptèrent
Une correspondance particulière de Mi|a„ n
plique le langage tenu par la Gazette de
journal officiel autrichien, touchant la conduite
la Russie dans l'affaire d'Orient:
La politique suivie par les puissances aile
mandes est toujours l'objet des préoccupatj0.
générales, et les révolutionnaires de l'Italie g.
manquent pas de saisir toutes les occasions p0Qr
accréditer l'opinion que l'Autriche abandonna
la ligne de conduite des puissances occidentales
Le cabinet de Vienne a voulu donner un démem
a ces bruits, et, pour la première fois, la Gazett,
de Milan a publié un article qui blâme sans dé
tour la politique de la Russie et rejette sur cette I
puissance la responsabilité des graves événements I
qui vont s'accomplir.
Très-souvent, en parlant du gouvernement
de Constantinople, on dit la Sublime-Porte, -
la Porte-Ottomane. Peu de personnes peut-être
connaissent l'origine de ces expressions.
Chez les musulmans, par suite de la sévérité des
lois, ou plutôt des coutumes en ce qui concerne
les femmes, les hommes ne sont jamais introduits
dans l'intérieur d'une maison; ils sont reçus cor
dialement, il est vrai, mais la porte, c'est-à-dire
dans un vestibule qui sépare la porte de la rue de
celle des appartements, et qui est disposé cet
effet. Aussitôt son entrée, l'étranger est invité
s'asseoir, et si le maître du logis est un homme
riche, tout en causant de l'affaire qui a amené le
visiteur, les pipes et les tasses de café se succèdent
avec une grande rapidité.
Il y a quelque temps c'était aussi h la porte du
palais du Sultan qu'on traitait toutes les affaires du
gouvernement; de l'a les dénominations de 1a
Sublime-Porte et de Porte-Ottomane.
Quand les Turcs vont faire une visite quel
qu'un ils disent aller la porte d'un telet
par humilité, quand ils sont admis une audience
particulière du souverain, ils disent aller frotter
son front la porte du Sultan.
NKCKOLVUIK.
M. le comte d'Andelot vient de succomber a la
maladie qui le retenait sur sou lit de douleur, sprès
avoir reçu tous les Sacrements de l'Église. M. le
comte d'Andelot avait rempli les fouclions de
chambellan du Roi Guillaume l" sous le gouver
nement des Pays-Bas. Ancien sénateur d'Alost
depuis la création du Sénat jusqu'à sa démission,
(1) Sauvage, chap. 113.
(a, Frois.-art, chap. i53.
un char d'attaque rempli de soldats. Mais ils furent
repoussés par les Yprois qui les percèrent de leurs
glaives et ayant attaqué la machine, massacrèrent
tout ce qu'elle reulermait. Telle fut l'issue den
treizième attaque des Gantois.
Les Yprois qui étaient de garde audessus de I*
porte de Boesiughe, (2] voyant que l'ennemi, qui
gardait la maison Ter Stove, pour se raoquet
d'eux, avait arboré un étendard sein blable au leur,
mais avec cette différence qu'il était renversé, e1
voulant eu tirer une vengeance éclatante, allèrent
attaquer cette forteresse qui était bien munie
d'artillerie, massacrèrent toute la garnison, s'em
parèrent de l'artillerie et de tout le butin et ren
trèrent en ville avec la bannière de l'ennemi.
Dans l'attaque qui avait éié dirigée contre I»
porte de Steendam, les Anglais avaient perdu «m
de leurs plus vaillauts capitaines, qui se nornm'1'
Jean de Ray, le même jour ils vinreut réclamer son
corps. Les Yprois le leur livrèrent.
[Pour être continué.)
(1) Sauvage, cliap. 113.