qu'il ait rien perdu de ses forces et de son
énergie.
Tous les voles portés sur des nouas dé
pourvus de désignations suffisantes étant
regardés comme non avenus, nous enga
geons instamment nos amis inscrire sur
leur bulletin électoral les noms des candi
dats appartenant l'opinion modérée dans
la teneur suivante
MM. Jules Malou, membre sortant.
Charles Van Renynghe, membre sortant.
élection d'un sénateur a mons.
Le 8 juin est d'un bon augure pour mardi le
libéralisme clubislea subi hier a Mous une défaite
complète.
Il y avait 1,980 votants, majorité absolue, 991.
M. Frédéric Corbisier, candidat du parti mo
déré, a obtenu 1,257 suffrages, et a été proclamé
sénateur.
Son compétiteur, M. Boulenger, porté par le
parti clubiste, n'a eu que 725 voix.
C'est une bonne leçon que les électeurs de Mons
ont donné au parti extravagant.
Vainement l'Indépendance prétend-elle que
ce n'est point là un échec pour son parti sa
prétention est une fanfaronnade très ridicule;
pour qu'elle ne fut pas telle, l'organe des clubs
devrait démontrer que M. Boulenger était le can
didat des hommes modérés; puis, il devrait se
mettre d'accord avec Observateur, qui écrivait
hier encore que la candidature de M. Corbisier
était due l'influence de M. Malou. Toute équi-
voque, écrivait la feuille de M. Verhaegen, a
x donc cessé. L'arrondissement de Mons qui avait
déjà son Ad. Roussel en la personne de M. Ch.
Rousselle, a aussi son Diudal en la personne de
M. Corbisier. Le libéral arrondissement de Mons
saura rester fidèle ses honorables précédents,
aux traditions glorieuses de l'élection de 185 1
de laquelle sortit M. de Tbuin. L'arrondissement
de Mons aime les hommes francs, sincères, qui
se présentent aux électeurs sans masque, ils re-
pousseront énergiqueruent la candidature de M.
m Corbisier
On voit que l'Observateur a été bon pro
phète
Sous le titre de Liste des électeurs indépen
dants de candidats pour le Sénat et la Chambre
des Représentants, le Journal d'Anvers annonce
les candidatures suivantes
M. Cogels, ancien sénateur.
MM. le baron Osy, membre sortant.
Théodore De Cock., négociant-armateur.
Alphonse Dklla Faille, membre de la
députatiou permanente du conseil pro
vincial.
Émile Geeliiand, conseiller provincial
et communal.
Désiré Vervoort, avocat.
Un peu plus bas, il publie les lignes suivantes
Hier soir a eu lieu, au local des Trois Rois en
cette ville, une réunion nombreuse d'électeurs de
toutes les opinions, dans laquelle on a adopté
comme liste de candidats pour la Chambre des
Représentants, MM. le baron Osy, Alphonse
Délia Faille, Théodore De Cock, l'avocat Vervoort
et l'avocat Vanden Houle.
Il est remarquer qu'au ballotage qui a eu
lieu, M. Rogier a obtenu 7 voix et M. Loos pas
une seule.
Nous ne savons si ce sont là deux listes différen
tes ou si la seconde émane des mêmes électeurs,
sauf le remplacement de M .Geelhand par M.
l'avocat Vauden Houle.
On lit dans YÊcho de Courtrai
Nous sommes heureux d'apprendre que les
instances les plus vives et les plus pressantes ont
enfin déterminé M. Pierre Tack, avocat et secré
taire communal Courtraiaccepter la can
didature, qui lui était offerte par les électeurs
conservateurs, pour la Chambre des Représentants.
La liste des candidats, pour les élections du i3
juin, est donc définitivement composée, de la ma
nière suivante
Pour le Sénat
M. Frans Vergauwen, propriétaire et ancien
sénateur Gand.
Pour la Chambre des Représentants
M. l'abbé D. De Haerne, Courtrai, membre
sortant.
M. B. Boulez, négociant et agronome Waere-
ghem, membre sortant.
M. Pierre Tack, avocat et secrétaire communal,
Courtrai.
Nous lisons ce matin dans la Chronique de
Courtrai
Au moment de mettre sous presse, nous ap
prenons que M. Pierre Tack, avocat et secrétaire
communal de notre ville, est mis sur les rangs,
comme candidat en opposition M. Ern. Van den
Peereboom.
Le Boterkuipje de Dixmude dit que M. De
Breyue renonce la candidature en faveur de son
fils cadet. Depuis quand donc la Chambre est-elle
devenue une pépinière de bambins
De prime abord, les clubistes d'Anvers jouent
de malheur M. le baron Diert, qu'ils avaient dé
signé comme leur candidat au Sénat, n'accepte pas
celte candidature. Ils se réuniront ce soir pour aller
la recherche d'un nouveau candidat.
Mercredi soir a eu lieu au local des Trois Rois
Anvers, une réunion d'environ 200 électeurs
de toutes les opinions, dans laquelle on a adopté
comme liste de xandidats pour la Chambre des
Représentants, MM. le baron Osy, Alphonse Del-
1 a fa i I leThéod. de Cock, l'avocat Vervoort et
l'avocat Vau den Houle.
Il est remarquer qu'au ballotage qui a eu lieu,
M. Rogier a obtenu 7 voix et M. Loos pas une
seule.
On lit dans la Patrie
Nous recevons l'instant la lettre suivante: M.
G ilI iodls renonce sa candidature Roulers. Cette
détermination fort sage est en harmonie avec les
priucipes conservateurs que M. Gilliodts a toujours
vu professer autour de lui.
A Monsieur l'éditeur de la Patrie.
Monsieur,
Sollicité par un grand nombre d'électeurs du
district de Roulers, je m'étais préseuté comme
candidat la Chambre des Représentants. Mais
voyaul maintenant que ma candidature est de
venue un brandon de discorde, même pour ma
famille, j'y renonce sans hésiter.
Veuillez iusérer la présente, Monsieur l'éditeur,
dans votre plus prochain numéro, et croire mes
sentiments de considération.
Volre très humble serviteur,
Louis Gilliodts, avocat.
La lutte électorale s'envenime chaque jour dans
le Luxembourg. Tous les efforts du parti exclusif
sont dirigés contre MM. Orban et Jacques, qu'il
veut tout prix remplacer par MM. Demoor et
Orban-Francotte.
Le mérite de ces candidats n'est pas égal. M.
Demoor a une réputation d'incapacité notoire. M.
Orban a donné dans toute sa carrière administra
tive et parlementaire des preuves d'une aptitude
et d'un talent remarquables. M. Demoor est sans
expérience des affaires. M. Orban s'est initié tous
les détails de l'administration, tontes les difficultés
de la vie publique. La sollicitude et le dévouement
de M. Demoor sont au moins problématiques. M.
Orban s'est montré en toutes circonstances le dé
fenseur chaleureux des intérêts de son arrondisse
ment. Ce simple parallèle suffit pour fixer le choix
des électeurs. Entre deux hommes si inégaux par
les antécédents et les capacités, l'hésitation D'est
pas possible.
M. Jacques est toujours en butte aux attaques
les plus malveillantes. Par contre, tous les efforts
de M. D'Hoffschmidt paraissent inutiles. L'Ami
de l'Ordre nous annonce que dans l'arrondisse
ment de Bastogne, personne ne doute du succès
de M. Lambin.
A Virton, la candidature de M. Pierre répugne
la majorité des électeurs. Ceux-là même qui par
tagent ses opinions politiques, lui reprocheut bon
droit de n'apporter au Parlement que le concours
d'un vote très-peu intelligent. Le corps électoral
de Virton aspire être représenté par un homme
qui exerce assez d'iufluence la Chambre pour
rendre des services réels son arrondissement.
C'est dans ce but qu'il a jeté les yeux sur M. Ch.
de Bellefontaine, qui se recommande autant par
son caractère que par ses connaissances.
(Juurn. de Bruxelles.)
Les organes du pseudo-libéralisme nous parlent
souvent de moralité, et, pour peu qu'on veuille les
croire, le Pape a grand tort de ne pas les canoniser
même de leur vivant. Tous les jours ils nous doo-
nent des preuves de leur conversion au culte de la
vertu, et pas plus tard qu'hier, uu de leurs chefs
de file, la vertueuse Indépendance, montrait le
respect qu'elle professe pour les bonnes mœurs.
Il s'agissait d'une publication bien sale, bien
ordurière, bien immorale, le récit des turpitudes
d'une fille publique, d'une de ces mal heureuses filles
de joie auxquelles Paris accorde ses regards et
l'Indépendance les honneurs du feuilleton. Or,
celte infortunée a fait imprimer l'histoire de ces
cyniques amours; elle a désigné nominativement
ses victimes, décrit effrontément ses immoralités.
Eh bien, les pages honteuses de ce livre, que la
police parisienne vient de saisir pour outrage aui
mœurs, charment, ravissent Indépendance elle
déclare en toutes lettres que c'est là une lecture
des plus attachantes et des plus utilesoui,
dit-elle, utiles, c'est écrit.
Et probablement pour confirmer cette garantie
de haute utilité que l'Indépendance octroie ce
dévergondage, elle dit encore: «Sans doute ces
Mémoires ne sont pas un livre laisser aux mains
des jeunes personnes, bien que cette fille ait
chastement écrit ses turpitudes, ses aventuies
et ses malheurs. Chasteté et turpitude
quel rapprochement Quel cynisme On avoue
tout haut que la lecture de celte œuvre de dépra
vation est utile, salutaire, et on se voit contraint
d'ajouter Frère, je la déroberais assurément a
ma jeune sœur!» On condamne ainsi l'ouvrage
qu'on prône, qu'on recommande comme unede-
vanl pas être étouffé sous le bégueulisme et
les fausses pudeurs.
Bégueulismefausses pudeurs! Voilà des
vices que l Indépendance n'aura jamais! Parlez
lui des chastes turpitudesde la noble abjection
d'une prostituée, voilà ce qu'elle aitne, voilà ce
qu'elle ne méprise pas, le tout sans doute par res
pect pour les bonnes mœurs, par intérêt pour notre
très sainte religion
Et Indépendance se récriait lorsque parlant
des mauvais journaux, Mgr. l'Évêque de Bruges
disait dans son mandement de Carême: Qu a"