LA FORÊT MEUBELS; annonces! royaume de belgique. wagen en 0lievaten, VENTE Merckem, Clerekeri et Lungemarck. Zarren et Staden. BON EN YP11E. lignies, accusé d'assassinat sur la personne de Marie-/inné Callensson épouse légitime. Déclaré non coupable par le jurySpriet a été acquitté et mis en liberté. Audience du 9 août. Présidence de M. Peeters. Accusation d'incendie. Mort de deux per sonnes-, l'une brûlée vive, Cautre asphyxiée. On ne se rappelle qu'en frémissant le terrible incendie qui éclata le 26 juin dernier en la ferme du cultivateur Btiait, a Ploegsteert, et dans lequel périrent sa femme et son frère. Cet incendie était le résultat de la malveillance; l'auteur se dénonça lui-même a la justice. C'est cette cruelle affaire qui est appelée aujourd'hui devant la cour. L'accusé est le nommé Pierre -Josephdit Pierre-François Brame» âgé de 59 ans, ouvrier, né Houthem et domicilié Waruèton. Voici les principaux passages de Pacte d'accu sation Dans la nuit du 26 juio i854, un violent incendie éclata daos la ferme du cultivateur Pierre-Joseph Briait, Ploegsteert. Tout a peu près fut détruit par le feu habitatiou du fermier, granges, étables, ustensiles aratoires, récoltes, bestiauxetc. On évalue les pertes a environ 22,000 fr. Bien plus, ce sinistre occasionna la mort de la femme de Briait et de son frère. De tous les gens de la ferme, le domestique Provoost s'aperçut le premier de l'incendie; il couchait au grenier et fut tiré de son sommeil par un bruit qu'il attribua h un orage. Mais bientôt voyant les flammes envahir son gîte, il se sauva épouvanté, sans songer a secourir qui que ce soit. Dans la précipitation de sa fuite, il tomba du haut de l'escalier; le bruit de sa chute réveilla la ser vante Eugéuie Horeng. Cette fille dévouée, voyant toute l'habitation en feu, courut réveiller ses maî tres ainsi que deux autres personnes demeurant chez Briait son frère prémentionné et sa belle- mère. Pierre- Joseph Briait parvint sortir de la maison sain et sauf. Son frère, Augustin Briait, avant de se tirer lui-même du péril, chercha a sauver sa belle-sœur, ainsi que la mère de celle-ci et la servante. Ils parcoururent ensemble diffé rentes chambres de l'habitation, mais rencontrant partout les flammes qui enveloppaient la maison entière, ils se retirèrent dans une cave a voûte. Alors Augustin songea a sortir, mais comme il mit le pied dans la cour, une partie du toit s'écroula sur sa tête. Son cadavre fut retrouvé plus tard calciné. La position de la femme Briait, de sa mère et de sa servante devint bientôt affreuse. La fumée qui remplit la cave, leur rendit la respiration impos sible et les força a se réfugier dans une cave atte nante. Là leur situation ne fut pas longtemps meilleure la fumée ne tarda pas pénétrer dans ce dernier refuge et toutes trois tombèrent asphy xiées. Heureusement leurs cris de détresse avaient été entendus par quelques hommes de cœur, accourus sur le lieu du sinistre. La violence du feu leur opposait des difficultés presqu'insurmontables ils se mirent néanmoins intrépidement l'œuvre pour pratiquer une ouverture dans le mur extérieur de la cave, et leurs efforts courageux furent couronnés de succès. Leur dévouement valut la vie Eugénie Horeng et la belle-mère, mais, malgré tous les soins qu'on put lui prodiguer, la malheureuse femme de Briait expira peu de temps après sa délivrance. Cette catastrophe était le résultat du plus noir forfait, dont l'accusé Brame paya la longue et généreuse commisération que Briait avait eue h son égard. Briait l'avait admis comme ouvrier vers le mois d'août dernier; l'hiver venu, il pouvait se passer de ses services, cependant compatissant au sort qui attendait Brame s'il était renvoyé dans un moment où les travaux cessaient généralement lu cam pagne, il le garda jusqu'à la fia du mois de mars. Alors l'ouvrage reprenant partout, Briait le prévint qu'il devait chercher s'occuper ailleurs, tout en l'autorisant rester encore quelques jours chez lui, jusqu'à ce qu'il eût un nouveau service. Brame ne tint pas compte de ces bons procédés de Briait au lieu de profiter avec reconnaissance de la faculté accordée par son maître, il quitta la ferme avant d'avoir une nouvelle place et resta ainsi quelque temps sans travailler. Il ne devait attribuer ce chômage qu'à lui-même, cependant il l'imputait Briait et lui en gardait un profond res sentiment. Cela résulte des propos qu'il tint quelques personnes. Le 25 juin, Brame se livra démesurément la boisson. Le 26, il sortit de chez lui après s'être muni d'allumettes phosphoriques, disant sa femme qu'elle ne le reverrait plus. On ignore comment il a passé cette jounrée; mais le soir, de 5 heures et demie jusque vers 10 heures, il passa son temps daus deux cabarets où il but huit pintes de bière. Il y parla beaucoup de Briait, qu'il appela sou maître et aux frais duquel il buvait, dit-il. Après 10 heures, personue ne le vit que lorsque les flammes consumaient déjà la ferme de Briait, Alors, un homme le rencontra s'éloignaut de l'in cendie et quelque distauce de là. A la demande qui lui fut faite quelle était la ferme qui biûlait, il répondit ne pas le savoir et continua sa marche. Il rentra chez lui la pointe du jour du 27 juin, se mit quelque peu au lit et sortit bientôt de uou- veau. Une deini-Keure plus tard, il reparut chez lui tout mouillé et dit sa femme qu'il avait tenté de se noyer. Apprenant de cette dernière que l'in cendie avait occasionné la mort de l'épouse Briait, il fut loin d'être affligé de cette nouvelle. Il s'é loigna encore de sa demeure et ne rentra que le soir. Alors sa femme lui fit connaître que la police le recherchait comme le présumé auteur de l'in cendie. Le 28 il se livra la justice. Devant le juge d'instruction, il a reconnu sa culpabilité; il a d'abord attribué son forfait l'i vresse, mais il a bientôt ajouté qu'en mettant le feu la ferme de Briait ou plutôt une meule de paille de fèves qui se trouvait placée dernière une grange, il a cédé sa colère contre les époux Bi iait, qui l'avaient congédié et traité durement. La cour d'assises séant Bruges a terminé jeudi matin le procès intenté an nommé Pierre Brame, accusé d'avoir causé l'incendie de la ferme du cul tivateur Briait, Ploegsteert, incendie dans lequel ont péri la femme et le frère de ce dernier. Le jury a déclaré Brame coupable sur toutes les questions, et la cour l'a condamné la peine de mort. L'arrêt porte qu'il devra subir cette peine sur une des places publiques de la ville d'Ypres. Brame a entendu son arrêt avec une grande in différence. Sur les poursuites du ministère publict agissant par voie disciplinaireet sur les con clusions conformes de M. le procureur du Roi De Saegher, le tribunal correctionnel de Gand vient de prononcerpar jugement du 9 de ce mois, rendu sous la présidence de M. Lelièvre, la destitution de Remi Bonnet, notaire a Eecke canton de Nazareth. La destitution a été prononcée aux termes de l'art5 5 de la loi du 2 5 ventôse an XI, qui at tribue l'application de cette peine au tribunal civil de la résidence du notaire poursuivi Les journaux de Gand annoncent que le notaire Fermeirrede tVondelghems'est dé mis de ses fonctions. AIlMINiSTRATION !>c l'Cnregistrcment, îres domaines, €au* et .forêts. DIRECTION DE LA FLANDRE-OCCIDENTALE. de On fait savoir que le Lundi, onze Septem bre 1854, dix heures du matin, il sera procédé en Yllôlel de Ville Ypres par le Ministère du Notaire VANDERMEERSCH la Vente du Fond et de la superficie de la FORÊT DOMANIALE D'HOUTHULST d'une contenance totale de 981 hectares, 91 ares, 55 centiares, divisée de la manière suivante COMMUNES DE 1" LOT d'une contenance de 204 h. 72 a. 52 c. 2' 121 u. 22 a. 08 c. 5' 502 h. 56 a. 24 c. 4" 191 h. 20 a. 19 c. COMMUNES DE 5" LOT d'une contenance de 71 u. 92a.60c. 6° 90ii.47a.50C. L'exploitation de la Forêt d'Houlhulst est aujourd'hui rendue facile par la con struction de deux routes pavées qui la traversent. Le cahier des charges est déposé chez MM. les Directeurs de l'Enregistrement et des Domaines dans les diverses provinces, chez Monsieur l'Inspecteur des Forêts Ypres, dans les bureaux des Receveurs de l'Enregistrement et des Domaines dans la Flandre Occidentale et en l'élude du Notaire chargé de la Vente, où l'on pourra en prendre connaissance, (i) Qu'on se le dise. YERKOOPIAG VAN WOENSDAG160n AUGUSTUS i854 eu volgenden dag, telkens om 10 ureD s'morgens en 1 uren namiddag, zal er len slerfhnize van Ma dame de weduwe Becuwe, in de Boterstraet, N" 55 binnen Ypredoor bel ambt van den Notaris

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Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 3