ANNONCES.
major et est venu recevoir le Roi et son Altesse
Royale au pied de l'escalier qui conduit aux ap
partements impériaux. Les deux souverains ont
échangé une poignée de main fraternelle et sont
montés a l'étage, où se trouvaient les officiers de
la suite impériale, M. le général Launes de Mon-
tebello, le général De Corte, le général Boyer, le
général Lepic, le général Grand, commandant la
division territoriale de Lille, M. Bresson, préfet de
Lille et M. Mocquart, secrétaire particulier de l'Em
pereur.
La suite du Roi se composait de M. le général
de Lient, aide-de-camp du duc de Brabant, M. le
capitaine Prisse et M. le docteur Kœpl, chirurgien
du Roi.
Après un quart d'heure peu près d'entretien,
le Roi Léopold et S. A. R. se sont retirés dans leurs
appartements; l'Empereur les a conduits jusqu'à
l'auti-chambre royale, en cédant constamment le
pas au Roi; le duc de Brabant portait un grand
cordon rouge dans lequel j'ai cru reconnaître celui
de la Légion-d'Honueur.
Rentré dans ses appartements, le Roi a reçu les
autorités de Calais. S. A. R. le duc de Brabant u'as-
sistait pas cette audience.
Ensuite les deux souverains ont déjeûné chacun
dans leurs appartements respectifs.
Après le déjeûner, le Roi et l'Empereur ont fait
nne visite au yacht impérial la Reine-ffortense
arrivé de la Baltique avec les dépêches de la prise
de Bomarsund. Toute la suite des deux souverains
les a accompagnés; LL. MM. se sont rendues au
port sans escorte, précédées d'un simple piqueur.
Le Roi était droite de l'Empereur, le duc de
Brabant eu face dans la première voiture. Trois
autres voitures suivaient. La visite a été longue;
le magnifique bâtimeut qui retourne demain dans
la Baltique, a été visité dans tous ses détails; l'é
quipage a été passé en revue, l'Empereur distri
buant droite et gauche des poignées de main
aux officiers, poignées de maip assez libéralement
données, mais toujours de la main gauche.
Lorsque l'Empereur a remercié les marins de la
Reine-Hortense de leur conduite dans la Baltique
et leur a souhaité un prompt et glorieux retour,
l'air a retenti d'acclamations répétées qui, poussées
par ces poitrines rauques, avaient quelque chose
de vraiment imposant.
En l'absence du capitaine Excelmans, le second,
M. le comte d'Ozery, a fait les honneurs du yacht.
La visite terminée, le Roi et l'Empereur sont
rentrés au Palais hôtel, où un bauquet a été servi.
Le nombre des convives était de quatorze; l'Em
pereur occupait le centre de la table ayant sa
droite le Roi et sa gauche le duc de Brabant, en
face étaient MM. de Liem, deChimay et Prisse.
Outre les personnes de la suite du Roi, il y avait
MM. les généraux de Montebello, Descortes, Lepic
et M. Duhamel, préfet du Pas-de-Calais.
Le dîner avait été apprêté par M. Louis Go-
maert; le menu n'avait rien de remarquable, il se
composait de deux potages la Reine con
sommés au croûton deux relevés turbot,
sauce hollandaise sole la normande deux
grosses pièces froides jambon la gelée ho
mards quatre entrées poulets la cheva
lièrefilets de boeuf la flamande riz de veau
fourré de champignons filets de chevreuil
sauce poivrade deux rôtisgibier dindon
neaux nougats pudding cabinet, etc., etc.
Ce menu a été indiqué par l'Empereur lui-
même.
Pendant le dîner la musique municipale s'est
fait entendre sous les fenêtres du jardin illuminé
en verres de couleurs.
LL. MM. ne sont pas sorties après. Demain
8 heures, départ pour Boulogne.
A quatre heures retour Ostende et de là
Bruxelles.
Une dépêche télégraphique porte que le Roi et
le duc de Brabant sont partis de Calais pour aller
déjeûner Boulogne où l'Empereur des Français
a sa maison montée.
NOUVELLES DIVERSES.
Un accident, qui aurait pu avoir les conséquences
les plus déplorables, est arrivé, dimanche dernier,
en la commune de Clerckeu. La grand'messe venait
de se terminerM. le sénateur Casier et sa dame
se disposaient monter dans la voiture qui les
attendait an seuil de l'église, quand, lout-à-coup,
les chevaux, saisis d'uue frayeur subite, prirent le
mors aux dents, entraînèrent dans leur course
furibonde le cocher qui fut renversé de son siège
et foulé sous leurs pieds, et, allèrent se heurter
avec la voiture contre des arbres, où ils reçurent
d'assez fortes contusions. Le cocher est dans un
état pitoyable. La voiture a été fortement endom
magée.
On lit dans un journal de Gand Dans la
nuit d'hier un violent incendie a éclaté Ledeberg
(porte St-Liévio), dans la filature de coton de M.
Eggermonl, bourgmestre de cette commune, et a
détruit en quelques heures cet établissement avec
toutes les machioes qu'il contenait. Ce matin il ne
restait plus debout que les quatre murs.
Les ouvriers avaient travaillé jusqu'à minuit,
et c'est vers une heure et demie que le feu s'est
manifesté dans un magasin de coton situé l'aile
gauche du bâtimeut au-desssus de la machine.
Aussitôt M. Eggermont, aidé des ouvriers qui
veillaient dans la fabrique et des voisins accourus
ses cris d'alarme, mit tout en œuvre pour con
centrer le feu dans l'aile gauche; mais tous les
efforts furent vains, les flammes poussées par un
vent assez violent envahirent bientôt le reste du
bâtiment et se communiquèrent aux ateliers.
A trois heures, les pompiers furent prévenus
que la fabrique de M. Eggei mont était en feu et en
flammes, et ils s'y rendirent aussitôt, leurs officiers
en tête.
Mais déjà le feu avait fait de tels progrès qu'ils
durent se borner concentrer l'élément destruc
teur dans son foyer, afin de préserver les bâtiments
adjacents, ainsi que la demeure de M. Eggermont.
Les gendarmes sous les ordres de leur capi
taine, et des détachements du régiment du génie
et de troupes de ligne arrivèrent aussi plus tard sur
le lieu du sinistre.
Vers 5 heures et demie, un terrible craque
ment se fit entendre c'était le toit qui s'écroulait
sur les débris fumants des machines et des mar
chandises. Une demi-heure après les pompiers
étaient maîtres du feu.
Les marchandises et le bâtiment étaient as
surés par la compagnie): Les Propriétaires réunis,
de Bruxelles, pour la somme de fr. 1 22,5a5, et la
société de l'Escaut, d'Anvers, pour la somme de
fr. 20,4r8.
Nous apprenons que les dégâts peuvent être
évalués approximativement de 120,000 i4o,ooo
francs.
La cause du sinistre est inconnue.
On lit dans l'Ami de iOrdre Un de nos
concitoyens, Orban-Julien Valenlin, ancien soldat
du 7* hussards, qui faisait partie du renfort que le
gouvernement du Roi Guillaume envoya, en 1828,
aux graudes Indes Orientales, est revenu avant-
hier Namur, où il a eu le bonheur de retrouver
deux de ses frères.
Depuis son départ, ce brave militaire n'avait
pu faire parvenir aucune lettre sa famille qui le
croyait mort. Des 366 hommes qui s'embarquèrent
pour l'île de Java, presque tous étaient belges; on
ne comptait que dix hollandais; 66 revirent leur
patrie 297 sout morts SamaraDg, chef lieu de la
province de ce nom, dans l'île de Java.
Après 22 années passées sous le drapeau hol
landais, Julien Valentin reçut son congé il y a
quatre ans. Le gouvernement lui accorda une pen
sion et lui fit remettre une médaille militaire en
récompense de ses bons et loyaux services. Julien
Valentin s'établit Solo-Tiga, près de Samarang,
là se trouvent encore deux de ses anciens frères
d'armes, un nommé Nankin, de Tournai, et un
nomme Dessaise de Mons. Ceux-ci, pas plus que
Julien Valentin, n'ont jamais pu donner de leurs
nouvelles leurs parents.
Oa écrit d'Amsterdam, le 1" septembre
Le blé était mou au marché d'aujourd'hui; le
seigle et le froment ont baissé de 10 florios.
On lit dans le Courrier de Louvain Le
Comité directeur de 1 Union constitutionnelle et
conservatrice de l'arrondissement de Louvain, re
çoit tous les jours de nouvelles adhésions. Il vient
de louer un beau local spacieux, situé au centre de
la ville, rue de Namur, N" 55, pour y tenir les
réunions de l'association. L'entrée aura lieu par la
grande porte, rue Standonck. Nous ne pouvons
que féliciter le Comité de sa résolution et tous les
honnêtes gens feront de même.
On écrit de Menin, le 1" septembre la
Patrie de Bruges MM. le procureur du Roi et
le juge d'instruction de Courtrai sont arrivés de
nouveau ce matio en notre ville pour continuer
l'instruction des désordres qui ont eu lieu ici
mercredi. Ces magistrats ont visité les boutiques
pillées et ont interrogé les boulangers victimes de
l'aveuglement populaire.
Les dégâts causés par les pillages sout évalués
euviron 800 francs.
Douze des principaux auteurs de ces violences
se trouvent entre les mains de l'autorité.
Le i" de ce mois, vers midi et demi, un
incendie a détruit, Courtrai hors ville, une
maison six demeures, appartenant une dame
deSwevegem. La maison était couverte en chaume,
et le feu a fait des progrès si rapides, qu'il a été
impossible de sauver les meubles. La perle totale
est évaluée environ 4,5oo francs. Rien n'était
assuré.
Il paraît que ce malheur, qui réduit six ménages
la misère, doit être attribué l'imprudence.
Studie van den Notabis LAMBIN,
te YpEREV.
1° Op ilLvF.Ildag 18en
SePTIÏIBER, 1854, Un 9 uren
's rnorgensVerkooping op het Hofstedeken
gebruitl door S' Jean-b" Mazure, te Zillebeke,
by het Papputjevan al helgene aldaer te
bevinden voorders van de Fruitboomjens
Roozelaers; ThuyasGenévriers en ander
agrément Roomen, in de kweekerie.
2° Dinsdag 2GC"
September,1854 en vo/genden
dag, telkens len tien uren voor en len twee uren
naer middag, len Stadhuize te Yperen, Ver-
kooping van eene ryke Collectie van Boeken
ajhangende van de nalatenschap van M'
Colson, in zyn leven Pastor der parochie van
Sl-Nicolaiis, le Yperen. (1 j