A VENDRE ANNONCES. ÉQUIPEMENT COMPLET GELD TE BEKOMEN. EN LA VILLE D'YPRES. BIBLIOGRAPHIE. UN 2 FUSILS, 1 CARNIER, 1 SAC A PLOMB, 2 POIRES A POUDRE ET 1 BOITE A CAPSULES. By den Notaris LAMBIN, te Ypren, is er GELD in leening te bekomen mils goed bezet. (122) Langhemarck, près du village, contenant 25 h. 04 a. 62 c. et selon le cadastre 24 h. 76 a. 71 c., occupée par Ange-Albert Muys- sen, jusqu'au 1" Octobre 1861, au fermage annuel de 1,800 francs, outre les contri butions. Portée en masse 60,000 francs. 1° Une très belle FERME, située sance du public qu'il a été racheté, pour l'amor tissement de la dette nationale, des obligations au porteur et des inscriptions nominatives, avec jouis sance des intérêts, compter du 1" mai 1854, savoir i° De la dette de 95,442,832 fr.; a 4 1/2 p. c., résultaut de la conversion de i844, pour uo ca pital nominal de 8o4,ooo fr.; 2" De l'emprunt de 84,656,ooo fr.,b4 172 p. c., de 1844, pour un capital de 34g,ooo fr.; 3° De la dette de i57,6i5,3oo fr., résultant de la conversion et de l'emprunt de 1835, b 4/2 p. c., pour un capital nominal de 445,ooo fr.; 4° De l'emprunt de 26,000,000 fr.,'a 5 p. c., de i852, pour un capital nominal de i42,ooo fr. Les litres rachetés ont été brûlés le 4 novembre, publiquement a Bruxelles, l'hôtel du ministre des finances, par le directeur général du trésor public eu présence d'un membre de la cour des comptes, d'un membre délégué de la commission de surveil lance instituée près de la caisse d'amortissement et du directeur de cette caisse, le tout en conformité de l'art. 6 de la loi du i5 novembre 1847, et des contrats d'emprunts. Un affreux malheur est arrivé au marché Saint-Jacques d'Anvers. Un voiturier, conduisant un chariot chargé de marchandises, avait placé côté de lui, sur son siège, son enfant âgé de sept h huit ans; celui ci, ayant perdu l'équilibre, est tombé sous l'une des roues de devant qui lui a brisé la tète. L'infortuné père, dont le désespoir a vive ment impressionné tous les témoios de ce doulou reux accident, a lui-même relevé son enfant mutilé, en abandonnant son chariot, il s'est rendu chez un médecin. Malheureusement il ne portait qu'un ca davre, la mort avait été instantanée. La cour d'assises de la Vendée vient de juger une affaire qui présentait un singulier intérêt, et par l'importance de la somme volée, et par le nombre des accusés, et par les circonstances qui avaient précédé et accompagné le crime. M. de Lhauspitaux, vieillard de 66 ans, fort riche, et qui passait pour entasser chez lui l'or et l'argent provenant de ses revenus, voyait, le i4 décembre 1853, h neuf heures et demie du soir, son château envahi par une bande d'hommes armés de fusils et de bâtons, la figure noircie ou masquée, et portant de grands chapeaux rabattus sur le vi sage, et M. de Lhauspitaux, qui avait d'abord es sayé de se cacher, était bientôt découvert et forcé de livrer aux envahisseurs une somme de près de 70,000 fr. en or et en argent. Les dégradations dont le tnur extérieur du châ teau avait été l'objet révélèrent seules b l'autorité le crime qui avait été accompli, car M. de Lhaus pitaux, terrifié par les menaces des voleurs, n'avait osé, non plus que son domestique, faire connaître b la justice le coup de main pratiqué sur soo châ- et les violences dont il avait été l'objet. L'instruction a amené la restitution de 56,381 fr. Un des iodividus compromis dans l'affaire s'est tué en cherchant b s'évader de la prison de Fontenay, où il était détenu préventivement. Sur sept accusés sur lesquels le jury a eu b pro noncer, deux ont été déclarés non coupables, trois ont été coodamnés aux travaux forcés b perpétuité, et les deux autres a dix années de réclusion. On écrit de Marchiennes-au-Pont, a la date du 3 novembre, b YÊcho de Mons Uo affreux malheur est arrivé, hier, a l'usine de la Providence; une chaudière a fait explosion, deux hommes sont tués, dix sont plus ou moins gravement brûlés et blessés; cinq chevaux sont aussi horriblement brûlés. L'auteur de la lettre comminatoire qui vient d'être adressée b la veuve Lontjens, cultivatrice b Thielt, s'est constitué prisonnier b Gand. Il a fait spontanément l'aveu de soo crime. Le coupable se nomme Ivon Van Laockeo, natif de Ruysselede. En i848, il fut condamné b la peine de six an nées de réclusion par la cour d'assises de la Flandre occidentale, également pour menaces d'incendie, par écrit anonyme, avec ordre de déposer une somme d'argent dans un lieu indiqué. FRANCE. Paris, 5 novembre. On lit dans le Moniteur M. le général de brigade Yusuf ayant accompli avec dévouement la mission dont il avait été chargé, et aucun comman dement de son grade ne pouvant lui être attribué en ce moment a l'armée d'Orient, l'Empereur a décidé que cet officier général retournerait en Afri que pour être de nouveau b la disposition de M. le gouverneur général de l'Algérie. En exécution des ordres de l'Empereur et conformément aux instructions du maréchal mi nistre de la guerre, les généraux commandant les trois corps d'armée du Nord ont cessé leurs fonc tions, et leurs états-majors ont été dissous b partir du 1" novembre. A dater de cette époque, les divisions sont indé pendantes les unes des autres, et les généraux qui les commandent doivent correspondre directement avec le général chef d'état-rnajor, général du camp, qui centralise le commandement an nom de l'Em pereur. Les journaux de Lille annoncent en effet, qne M. le général Schramm et son état-major, et M. le colonel Michel, chef d'état-raajor, sout partis le 1" novembre pour Paris, ainsi que M. le général Guesvillers, commandant le 2' corps, et son état- major. M. le général Carrelet, commandant le 3' corps, a quitté Saint-Oraer le 3i octobre der nier par le train de neuf heures du matin, et son état-major est également parti le 1" novembre par le train de neuf heures du matin. On écrit de Bagnères au Messager de Bayonne, que la Reine Christine ne doit partir pour la Malmaison que du 10 au 12. Uo sapeur du 1" régiment du génie, actuel lement en prison b Lille, pour faute contre la dis cipline, vient de faire un héritage de 3,5oo,ooo fr. U y a peu de jours, on signalait encore, dans le même département, un cantouuier comme ayant fait un héritage énorme. Quand on lui en donna la nouvelle, il demanda s'il pouvait entrer en pos session sur le champ. La réponse fut négative.Eh bien! dit-il, je retourne casser mes pierres en at tendant. PAYS-BAS. La Haye, 4 novembre. L'archevêque d'Utrecht, Mgr. Swysen, va se rendre b Rome pour assister b la réunion des pré lats de la chrétienté. Ou écrit de La Haye, sous la date du 1" no vembre, que la vente de pommes de terre b prix réduits aux nécessiteux de la ville ne continue pas seulement b fonctionner avec succès, mais que cet exemple a déjà trouvé des imitateurs. Ainsi M. van Gaalen a fait annooeer que dans son magasin, au Hamerslop, les nécessiteux pourront égalemeut se procurer d'excellentes pommes de terre de Brielle b fl. 2-45 l'hectolitre. En outre, ces essais généreux ont opéré une baisse sensible dans les prix des pommes de terre sur le marché de La Haye; les meillenres qualités s'y vendent b fl. 2-70 l'hecto litre. ITALIE. Une correspondance de Rome, 24 octobre, pu bliée par le Daily News, annonce que les détenus politiques de la prison de Palliano, sur la frontière de Naples, venaient d'écbouer dans un projet d'é vasion. Ces détenus, au nombre de 200 environ, étaient convenus de creuser un trou dans la direc tion du corps-de-garde du château, de s'y em parer des fusils de la garnison pendant l'heure du repas des soldats et d'entreprendre ensuite une lutte désespérée. Un soldat qui pour quelques pauli avait transmis une lettre d'une cellule b une autre, et qui ensuite avait conçu des inquiétudes, a fait avorter le plan en donnant b l'autorité militaire des renseigne ments dont une minutieuse perquisition a été la conséquence. Le gouverneur de la prison a été destitué, le soldat arrêté, et l'un des geôliers qui était d'accord avec les détenus politiques, a été mis en jugement. Il vient de sortir des presses de M. J.-B. Rous seau, père, rue Haute, 10, b Gand, un Opuscule intitulé PIEUX SOUVENIR DU JUBILÉ de 1854, par le R.P. Hillegeer, S. J. Ce livre traite des principales vérités du salut, et aidera, les person nes qui le liront b répondre au vœu exprimé par S. S. le Pape, de voir le temps du Jubilé consacré b la méditation des maximes de la foi. Les fidèles y apprendront leurs devoirs envers Dieu, envers eux-mêmes et envers le prochain. L'auteur parle un langage simple; il cherche moins b plaire qu'à être utile, et l'on peut dire avec Mgr. l'Évêque dans l'approbation, qui se trouve en tête du livre, que cet Opuscule est très propre perpétuer le fruit du Jubilé. Cette approbation de l'autorité ecclésiastique engagera, nous n'en doutons pas, les fidèles b se procurer l'ouvrage, qui est comme un abrégé des instructions qui descendront de la chaire chré tienne pendant les jours de salut que Pie IX nous accorde. a vendre au bureau de cette feuille 1 consistant en

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Le Propagateur (1818-1871) | 1854 | | pagina 3