tectorat des Principautés et sur la libre navigation du Dfnube. jm - - &SS&- Resterait doue, dan<çette hypothèse, le troi sième point. Le Journal des Débats examioe encore, en les discutant, les deox hypothèses entre lesquelles doivent choisir les puissances ppnr at teindre le but qu'elles se sont proposé, h savoir de faire cesser la prépondérance russe dans l'Eoxin. Il y a deux manières, dit cette feuille, de li miter la puissance de la Russie dans la mer Noire la première, c'est d'imposer un grand affaiblisse ment, a la Russie par la force militaire on par les conventions diplomatiques. La seconde, c'est de créer dans la mer Noire, par la liberté de la navi gation militaire ou par des établissements mari times, une force capable de balancer la force de la Russie. j Le Journal des Débats se prononce pour la seconde maoière préférablement la première. Il la trouve plus sûre et plus efficace, plus favorable h l'avenir. Nous ne savons si les puissances occidentales partageront cette opinion; mais toujours est-il qu'une décisionintervieudra bientôt. M. Drouyo de Lbuys, ministre des affaires étrangères de France, a été reçu samedi en audience particulière par S. M. l'Empereur d'Autriche, et la prochaine séance 'de la Conférence a été fixée lundi. Tout semblait' rompu entre la Prusse et les puis sances occideutales, la suite du contre-ordre transmis au général Wedell mais soit que le gou vernement de' Berlin se soit ravisé, soit que de. Douveaux incidents se soient reproduits, toujours est-il qu'on annonce la reprise des négociations, sotis la conduite cette fois de M. Broekhausen, le ministre de Prusse Bruxelles. NOUVELLES DIVERSES. Un crime sur lequel nous n'avons pas encore des renseignements complets, dit la Patrie de Bruges, a été commis mercredi dernier Ploeg- steerl, près de Wariiêtoo. Un enfant, âgé de 27 mois, fille de Henri Lebrun, ouvrier en cette com mune, a failli être assassiné par un garçon de sept ans, qui lui a porté des coups et des blessures graves. L'enfant est eu grand daoger de mourir. L'auteur de ce méfait et sa mère que l'on soup çonne d'être l'instigatrice du crime, ont été ar rêtés par la gendarmerie. Nous tenons de bonue source, dit un journal de Morts, que, excepté les généraux, les officiers de toute arme, même ceux attachés des fonctions spéciales, ne pourront plus porter l'habit bourgeois. On assure que l'on s'occupe au ministère de la guerre d'oD changement, dans la charge en douze temps, pour notre infanterie de ligue. Les il* et 13° régiments d'infanterie, dit-on, sont armés du fusil rayé, modèle de i84i; ces armes seront d'une perfeclioo parfaite et juste le canon est rayé, avec hausse et d'uue portée 600 pas. Oo lit dans la Patrie de Brnges Il se fait eto notre ville de grands préparatifs ponr célébrer dignement la fête de la Sdirite-Vierge, conçue immaculée; on sait que cette fête aura lieu au mois de mai prochain. La procession de la Sainte-Vierge se confoo- dera avec celle du Saint-Sang, fixée au lundi 7 mai, et approchera en magnificence de très-près celle qui se fil lors du grand jubilé. La litanie de là Sainte-Vierge y sera représentée; dans les maisons particulières des diverses paroisses on travaille avec la plus grande diligence aux orne ments. Les églises seront magnifiquement décorées. O11 parle beaucoup de préparatifs qui se font pour la cathédrale et pour l'église de Notre- Dame. Ailleurs on s'occupe de l'illumination qui aura lieu dans la soirée du 7 mai les transparanls, chronogrammes, emblèmes, etc., seront en grand nombre. Les amateurs d'huîtres s'étaient Inquiétés fort peu jusqu'ici de Connaître l'âge de ces mollusques quand ils en faisaieut leur nourriture; Ils se con tentaient de les manger avec délices lorsqu'ils étaient frais, et qu'ils avaient été péchés dans les mois où se trouve la lettre R, tradition connne de tous les gourmets. A quoi bon, en effet, savoir l'âge d'uoe huître? Et comment être fixé sur l'extrait de naissauce de ce bivalve? Ce n'est pas par la taille; les huîtres d'Ostende, celles de Marenne sont tou jours petites, tandis que celles des côtes d'Améri que sont toujours énormes. Oo ne saurait non plus leur regarder dans la bouche, puisqu'ils sont acé phales, c'est-à-dire sans tête. Aussi, chacun en preoait il très-pbilosophique- ment son parti, même les sayaotp, lorsqu'uo mar chand de Londres vient de découvrir tout naturel lement que l'huître portait son âge sur son dos. Tout le monde a plus ou moins remarqué que les écailles de l'huître sont formées de couches superposées qui, la longue, ne sont plus qu'une masse parfois très-irrégulière. Chaque couche nou velle indique chez le sujet une année de plus,, et. leur superposition est parfaitement régultète jus qu'au jour de sa matuiité. Passé cet instant, leur accumulation perd tout aspect de régularité, et elles s'amoncellent confusément. A ce compte, l'huître dont les écailles n'offienl plus qu'une masse informe doit passer pour unp centenaire vénérable. (r' Ou écrit d'Alexandriç, a5 mars Le 12 de ce mois, anniversaire de sa naissance, Said-Pacha a posé solennellement la première pierre des fortifications du barrage. Le duc et la duchesse de Brabanl assistaient la cérémonie. Leurs Altesses Royales oui, depuis, parcouru une partie de la Basse Egypte. Elles se pro posent de partir demain pour J»ffa., d'où elles ren treront eri Europe, après avoir visité Jérusalem.. Mgr. iVlesliti qui accompagne LL. A A. RR. le duc-et la duchesse de Brabant dans leur voyage du Levant adresse l'Univers, sous la date d'A lexandrie 22 mars, uue lettre dont nous extrayons ce qrii suit Il y a six ans peine que je faisais mon premier voyage en Palestine; toul.ee que j'apprenais alors sur la rareté des pèlerins catholiques dans les Lieux- Saints me brisait le cœur. Quelle différence aujour d'hui! Je revieos du Caire, d'où j'ai vu partir une caravane de pèlerins qui se rend Jérusalem par le désert; c'est un général autrichien qui la com mande. Arrivé ici hier, j'apprends qu'une seconde caravane de pèlerins allemand»-, de Vienne, de Salzbourg, de Munich,deFribourg en Brisgau, etc., s'est embarquée Triesle il y a peu de temps, et que daus ce moment elle descend vers la ville sainte par la route de Galilée et de la Samarie. Ce matin, j'ai' vii arriver le paquebot de Marseille ayant bord les pèlerins de la France et de la Belgique. Dans trois jours, une frégate égyptienne couduira Jaffa le-duc et la duchesse de Brabanf; tous ces. pèlerins se trouveront réunis au Saint- Sépulcre pendant la semaine Sainte-: voilà ce qui se passe aujourd'hui et qui portera des consola tions dans bien des cœurs. QuaDt aux pèlerins de la Belgique, je ne sais si c'est le concours de circonstances purement for tuites, mais elles ne pouvaient être plus heureuses, puisque ces pèlerins, qui portent tons des noms les plus connus, les plus respectables de ce pays si catholiquearriveront précisément Jérusalem pour y recevoir ceux qui doivent être un jour le Roi e't la Reine des Belges. De tels exemples porteront leurs fruits et atti reront des bénédictiousàceux qui les donnent. Il paraît que la mission dont vient d'être chargé en France un commissaire de police d'un des faubourgs de Bruxelles, est relative l'insfroc- tion sur la demande d'extradition du gouverne ment français, a charge de jdèsienrs nersotines, pour l'affaire de Wfmacbini itflWp Je ijpi dèvait, prétend ou, faire tenter le convoi inj|[«i de Lille, au mois de septembre dernier. Dans la nuit du 4 courant uo vol avec effrac- lion extérieure a été commis dans la maison oc cupée par B. Caveil, boutiquier, au hameau de la Sonnette, Neuve-Eglise. Le vol consistant en étoffes de laine est évaluée qo fr. -V. Jeudi dçr,niyr, çvers huit heures du soir, des malveillants ont fait éclater une bombe l'entrée du tunnel du chemin de fer conduisant de Mnns- cron en France. Heureusement ié projectile était mal disposé et n'a produit auctiu effet. On est la recherche des coupables. Dans la nuit de jeudi vendredi dernier, nn voleur s'est introduit, Ingelmribster, dans la mai son du nommé Vèri Steeb'finysé et de sa sœur, qui passaient pour posséder qlièlqué argent. Arrivé auprès du lit de la demoiielfè, II" lui intima le si lence en la menaçant d'uft'iiistrumeiif fer, puis se rendit l'armoire ponr y pèr'pètîer son v'ftL La sœur cria, le fière vint son secours, nne lutte s'engagea, dans laquelle lè voleur fit quelques bles sures sans gravité son adversaire. Celui ci par vint cependant, après une lutte corps corps, maîtriser le voteùr, pendant que la sœur appelait les voisins. Avec leur secours, il fur garroté et a pu être remis entré les thains; de la justice de Cour- trai, qui s'est transportée samedi sor les lieux. Il a étéécroué le même j'ôur dans la maison d'arrêt de la ditè* ville. L'auteur de cette tèntative est un nommé Van Coillie, demeurant Courtrai. Qu'écrit de Brtîielles 1 Samedi, midi, le bruit d'un assassinat suivi du suicide àe l'assassin, qbi venait de se commettre Uccle, s'est répandu au Palais de Justice, où la triste nouvelle venait d'y être apportée par un exprès de la part du notaire Delcour de cette com mune. àoonaaorao si fivu La personne assassinée est lé notaire Vaerman, résidant Bruxelles, rue Neuve, en face du Finis— téfrse. V ",<n ,î9 Voici des détails recueillis sur les lieux mêmes de l'événement Samedi matin, neuf heures, arrivaient de Bruxelles Uccle, le notaire Vaerman, un géo mètre et d'autres personnes. Le notaire était chargé des intérêts de la famille Poederlé, dont quelques propriétés sont situées daos cette commune. Il paraît que depuis un certain temps un des locataires des biens ruraux du baron de Poederlé, le nommé Antoine De Brayer, ancien serviteur de l'Einpire français, ex-garde champêtre, actuelle ment, cabaretier, horlogèr et armurier, et exploitant en outre, nne petite carrière de sable, nourrissait contre le notaire Vaerman un projet de vengeance au sujet de la location de la susdite carrière de sable. Quoiqu'il en soit, lè notaire Vaerman se pré sentait seul dans l'établissemeut d'Antoine De Brayer, situé Ufccle, en facé du chemin qui con duit au hameau de Saint-Job et sur la grahd'robte de Bruxelles Alsemberg. De Brayer était seul au logis et bientôt après son habitation fut le théâtre d'un drame épouvantable, sans qu'on puisse diré ce qui se passa entre lui et le notaire Vaerman. De Brayer, tenant en réserve deux petites cara bines chargées, fit usage de l'une d'elles pour con sommer son crime, au moment où l'infortuné Dotaire Vaerman venait d'ehtrer dâns la salle d'es taminet. La balle tràvérsa le bras de part en part, le côté droit et la région du Cteur. L'assassin, après avoir perpétré son crime, se rendit daus le cabinet qui loi serVait d'atelier tout

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Le Propagateur (1818-1871) | 1855 | | pagina 2